Peaky blinders c'est bien ?
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Depuis que je regarde cette sĂ©rie j'ai changĂ© du tout au tout, je pense vraiment avoir un nouveau regard sur ce que c'est qu'ĂȘtre un homme, une notion aujourd'hui plus importante que jamais selon moi.
La journĂ©e commence, je suis Ă©veillĂ© en sursauts par les souvenirs vivaces de mes nombreux traumatismes: la fois oĂč ma mĂšre m'a surpris en train de me branler sur une photo de Cillian Murphy par exemple. Je me lĂšve avec un long soupir et me lave le visage Ă l'eau froide en me scrutant dans le miroir comme si j'Ă©tais un Ă©tranger pour moi mĂȘme. Je murmure "qui es tu? hein? qui es tu enfoirĂ©" : la sĂ©rie PEAKY BLINDERS de la BBC avec CILLIAN MURPHY m'a appris Ă ĂȘtre torturĂ©.
Je sors de chez moi en marchant au ralenti sur font de blues punk (tom waits par exemple) en fumant ma gitane entre le pouce et l'index, à la suite de quoi je la projette violemment sur le cÎté en prenant soin de ne pas mettre de cendre sur ma veste bespoke en coton 540g dont le tombé et le drapé majestueux ainsi que le designe croisé six on two me donnent une prestance sans égale, car oui la série PEAKY BLINDERS de la BBC m'a également ouvert les portes de l'élégance masculine et du monde sartorial
Certes je dĂ©pense tout mon RSA en vĂȘtements bespoke d'occasion mais je ne suis pas un vulgaire fuckboy asos, non... Mon style dĂ©gage quelque chose de dĂ©cidĂ©ment masculin, un style qui ne s'excuse pas, un style qui sent le vieux bourbon, le cigares bas de gamme et les combats de boxe clandestins dans le Londres des annĂ©es 20, bref; un style qui me correspond parfaitement.
Sur mon chemin, deux petites bourgeoises se retournent, ce n'est pas tous les jours qu'elles voient un homme, un vrai, qui regarde PEAKY BLINDERS sur NETFLIX. Je ne tourne mĂȘme pas la tĂȘte. DĂ©solĂ© petite, je ne te ferais que du mal.
Je rejoins mon ami Alex et sa copine chez Fetuccini, le restaurant italien principal de ma ville (Auxerres) et sûrement le centre névralgique de l'opération des ritals. Hm. Je souris. Un jour ou l'autre il faudra que je m'occupe d'eux. Rien de personnel, juste les affaires.
Je scrute ma montre Ă gousset achetĂ©e 25e dans mon bureau de tabac. DĂ©jĂ 15 minutes de retard, en mĂȘme temps j'ai ratĂ© le t3 Ă cause de mon pantalon en lin irlandais qui m'empĂȘche de courir. Pas grave, ils attendront.
Enfin arrivĂ©, je pousse la porte du restaurant, la serveuse me dit "pff. mĂȘme table que d'habitude? Ă cĂŽtĂ© des chiottes?". Elle s'est souvenue. Il y a chez les italiens cet espĂšce de constance, de respect entre adversaires que j'apprĂ©cie tout particuliĂšrement.
Quand je reprendrai le restaurant je la garderai peut ĂȘtre qui sait. C'est une jolie fille. Elle doit ramener des clients. J'aperçois mon ami et sa poule qui m'attendent. J'allume une gitane et marche vers eux d'un pas serein. "eh oh" me fait la petite serveuse. "pas de cigarette ici Thomas. on te l'a dĂ©jĂ dit". Je m'exĂ©cute. AprĂšs tout c'est pas elle qui dĂ©cide. Je suis chez ces gens je vais respecter leurs lois. Et j'ai pas envie qu'ils appellent ma mĂšre comme la derniĂšre fois. Je veux pas l'impliquer dans mes affaires. Je pose ma veste sur le dossier de ma chaise et m'assieds.
"t'es en retard" me fait la copine de mon ami. c'est sa gonzesse, je veux pas lui donner de leçons de politesse. Je scrute l'horizon par la fenĂȘtre et fais "on dirait que le temps tourne Ă l'orage"
elle poursuit "de quoi tu parles pauvre boloss je te dis que t'as 25 minutes de retard" je me tourne vers Alex et lui fais "alors? nos affaires avancent?"
Il me regarde l'air incrédule, et aprÚs avoir soufflé du nez, me répond... "euh ouais. j'ai parlé à mon oncle. il devrait pouvoir te filer le stage mais faut vraiment bosser ta ponctualité" (un stage de déboucheur de chiottes qui me permettrait selon moi de rentrer dans les bas fonds de la pÚgre auxerroise, j'ai joué de mes contacts et je touche au but) je le scrute. "vous dites que ça vous dérange et pourtant vous avez attendu" Ils me fixent un court instant, incrédules Sa pauvre dinde me demande, comme pour briser le silence viril installé par mon charisme "un stage de quoi au juste?" je m'empare du menu et, sans la regarder, lui réponds "ne pose pas ces questions et je te dirai rien que tu veuilles pas entendre" J'hésite entre le menu fun frites+burger+glace à 8e et le boeuf ristrecci saisi à point avec un verre de lagavulin vieilli en fût. Tout dépend de si Alex accepte de m'avancer l'argent. Il faut la jouer fine Thomas
Le 16 août 2021 à 15:45:18 :
Depuis que je regarde cette sĂ©rie j'ai changĂ© du tout au tout, je pense vraiment avoir un nouveau regard sur ce que c'est qu'ĂȘtre un homme, une notion aujourd'hui plus importante que jamais selon moi.La journĂ©e commence, je suis Ă©veillĂ© en sursauts par les souvenirs vivaces de mes nombreux traumatismes: la fois oĂč ma mĂšre m'a surpris en train de me branler sur une photo de Cillian Murphy par exemple. Je me lĂšve avec un long soupir et me lave le visage Ă l'eau froide en me scrutant dans le miroir comme si j'Ă©tais un Ă©tranger pour moi mĂȘme. Je murmure "qui es tu? hein? qui es tu enfoirĂ©" : la sĂ©rie PEAKY BLINDERS de la BBC avec CILLIAN MURPHY m'a appris Ă ĂȘtre torturĂ©.
Je sors de chez moi en marchant au ralenti sur font de blues punk (tom waits par exemple) en fumant ma gitane entre le pouce et l'index, à la suite de quoi je la projette violemment sur le cÎté en prenant soin de ne pas mettre de cendre sur ma veste bespoke en coton 540g dont le tombé et le drapé majestueux ainsi que le designe croisé six on two me donnent une prestance sans égale, car oui la série PEAKY BLINDERS de la BBC m'a également ouvert les portes de l'élégance masculine et du monde sartorial
Certes je dĂ©pense tout mon RSA en vĂȘtements bespoke d'occasion mais je ne suis pas un vulgaire fuckboy asos, non... Mon style dĂ©gage quelque chose de dĂ©cidĂ©ment masculin, un style qui ne s'excuse pas, un style qui sent le vieux bourbon, le cigares bas de gamme et les combats de boxe clandestins dans le Londres des annĂ©es 20, bref; un style qui me correspond parfaitement.
Sur mon chemin, deux petites bourgeoises se retournent, ce n'est pas tous les jours qu'elles voient un homme, un vrai, qui regarde PEAKY BLINDERS sur NETFLIX. Je ne tourne mĂȘme pas la tĂȘte. DĂ©solĂ© petite, je ne te ferais que du mal.
Je rejoins mon ami Alex et sa copine chez Fetuccini, le restaurant italien principal de ma ville (Auxerres) et sûrement le centre névralgique de l'opération des ritals. Hm. Je souris. Un jour ou l'autre il faudra que je m'occupe d'eux. Rien de personnel, juste les affaires.
Je scrute ma montre Ă gousset achetĂ©e 25e dans mon bureau de tabac. DĂ©jĂ 15 minutes de retard, en mĂȘme temps j'ai ratĂ© le t3 Ă cause de mon pantalon en lin irlandais qui m'empĂȘche de courir. Pas grave, ils attendront.
Enfin arrivĂ©, je pousse la porte du restaurant, la serveuse me dit "pff. mĂȘme table que d'habitude? Ă cĂŽtĂ© des chiottes?". Elle s'est souvenue. Il y a chez les italiens cet espĂšce de constance, de respect entre adversaires que j'apprĂ©cie tout particuliĂšrement.
Quand je reprendrai le restaurant je la garderai peut ĂȘtre qui sait. C'est une jolie fille. Elle doit ramener des clients. J'aperçois mon ami et sa poule qui m'attendent. J'allume une gitane et marche vers eux d'un pas serein. "eh oh" me fait la petite serveuse. "pas de cigarette ici Thomas. on te l'a dĂ©jĂ dit". Je m'exĂ©cute. AprĂšs tout c'est pas elle qui dĂ©cide. Je suis chez ces gens je vais respecter leurs lois. Et j'ai pas envie qu'ils appellent ma mĂšre comme la derniĂšre fois. Je veux pas l'impliquer dans mes affaires. Je pose ma veste sur le dossier de ma chaise et m'assieds.
"t'es en retard" me fait la copine de mon ami. c'est sa gonzesse, je veux pas lui donner de leçons de politesse. Je scrute l'horizon par la fenĂȘtre et fais "on dirait que le temps tourne Ă l'orage"
elle poursuit "de quoi tu parles pauvre boloss je te dis que t'as 25 minutes de retard" je me tourne vers Alex et lui fais "alors? nos affaires avancent?"
Il me regarde l'air incrédule, et aprÚs avoir soufflé du nez, me répond... "euh ouais. j'ai parlé à mon oncle. il devrait pouvoir te filer le stage mais faut vraiment bosser ta ponctualité" (un stage de déboucheur de chiottes qui me permettrait selon moi de rentrer dans les bas fonds de la pÚgre auxerroise, j'ai joué de mes contacts et je touche au but) je le scrute. "vous dites que ça vous dérange et pourtant vous avez attendu" Ils me fixent un court instant, incrédules Sa pauvre dinde me demande, comme pour briser le silence viril installé par mon charisme "un stage de quoi au juste?" je m'empare du menu et, sans la regarder, lui réponds "ne pose pas ces questions et je te dirai rien que tu veuilles pas entendre" J'hésite entre le menu fun frites+burger+glace à 8e et le boeuf ristrecci saisi à point avec un verre de lagavulin vieilli en fût. Tout dépend de si Alex accepte de m'avancer l'argent. Il faut la jouer fine Thomas
L'histoire / le scénario est complÚtement à chier
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Données du topic
- Auteur
- Leao255
- Date de création
- 16 août 2021 à 15:43:26
- Nb. messages archivés
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