(AVIS) Devenir psychologue, bon ou mauvais bail ??

Hello les kheys, je sais que beaucoup d'entre vous ont eu recours à l'aide de psy(chologues/chiatres) mais j'ai aucune idée de ce qu'on pense d'eux..

Comme c'est payant (pas remboursé par la sécu ou difficile à trouver gratuitement), c'est malheureusement dissuasif pour pas mal de monde et c'est bien dommage quand on sait que de bons psys innovants existent. Et les gens qui en ont besoin ne sont pas que les plus fortunés.

J'ai vraiment envie d'aider les gens en ayant recours aux neurosciences (en train de se développer d'une manière intéressante) et en étudiant les mécanismes de notre psyché, mais je suis contre le recours quasi expérimental aux médocs de la psychiatrie (remboursée), sauf dans certains cas évidemment.
Sans parler de l'état des hôpitaux qui rendrait malade toute personne saine d'esprit

Pour atteindre le max de monde il "suffirait" donc de devenir psychiatre et ne pas fonctionner ainsi, mais j'ai 23 ans et je me réoriente à peine. Ce serait LONG. Ou alors bosser avec des gens qui ont les mêmes valeurs et veulent une façon de travailler similaire.

Du coup je me demandais : devenir psy et neuroscientifique en proposant des solutions intéressantes c'est un bon plan pour arriver à ce but ou pas ?

Le 14 août 2021 à 20:52:26 :
Tu vas péter un plomb khey et tu vas finir par consulter un psy, les cas sont de plus en plus problématiques avec la crise covid + avènement de la société capitaliste.
Choisis un métier qui te rendras heureux mais pas ça.

Franchement ça me rend heureux de trouver des solutions individuelles.
J'ai vu la mort de tout principe et la décadence dans cette société en étudiant son droit, et en traînant dans de hautes instances. Aider les victimes ne peut pas être pire..

Et j'espère être solide...

Le 14 août 2021 à 20:53:29 :
T'aura toujours du boulot crois moi, là j'ai pris rdv j'ai 1mois de délai dans pratiquement tout les practiciens (Paris)

Ouais j'imagine bien, c'est pas le problème. J'espère juste que ça vaille la peine et que ça serve vraiment à quelque chose.

je suis contre le recours quasi expérimental aux médocs de la psychiatrie

Qu'est-ce que tu veux dire par "recours quasi-expérimental" ?

Il faut que tu sois à la fois empathique et fort mentalement. Enfin, ça se travaille aussi (partiellement).

Je te conseille de rester réaliste et de faire « simplement » un master en psy. À moins que les études pour être psychiatre ne te passionnent absolument, les raisons que t’invoques ne me semblent pas assez fortes pour justifier un tel sacrifixe à ton âge.

Le 14 août 2021 à 21:04:32 :

je suis contre le recours quasi expérimental aux médocs de la psychiatrie

Qu'est-ce que tu veux dire par "recours quasi-expérimental" ?

Je parle de quand on teste des molécules en dépit de leurs effets secondaires délétères pour le reste du cerveau/système nerveux ou l'équilibre endocrinien pour obtenir un résultat par exemple, parfois même sans la connaissance totale du mécanisme, ou pour finir par le découvrir chez un patient donné.

Évidemment, c'est parfois nécessaire dans certains cas, je ne voudrais pas partir dans un débat plein de préjugés svp

Le 14 août 2021 à 21:09:45 :
Il faut que tu sois à la fois empathique et fort mentalement. Enfin, ça se travaille aussi (partiellement).

Pour ça, j'ai la chance d'être assez bien loti, et pour ce qui est de la force, ça doit se travailler toute la vie !

Je te conseille de rester réaliste et de faire « simplement » un master en psy. À moins que les études pour être psychiatre ne te passionnent absolument, les raisons que t’invoques ne me semblent pas assez fortes pour justifier un tel sacrifixe à ton âge.

C'est ce que je me dis, la psychiatrie, j'aurais dû y penser avant. Ce que je cherche, c'est à être efficace, osef du titre, si un psychologue c'est suffisant, ça me va.

Par contre les neurosciences m'intéressent beaucoup, surtout par rapport aux enjeux de la digitalisation dans tous les aspects de la vie des gens !

Le 14 août 2021 à 21:06:04 :
Deviens le psy du 18 25 khey

Avec plaisir dès que je suis certain d'en avoir les compétences kheyou !

Le 14 août 2021 à 21:13:03 :

Le 14 août 2021 à 21:04:32 :

je suis contre le recours quasi expérimental aux médocs de la psychiatrie

Qu'est-ce que tu veux dire par "recours quasi-expérimental" ?

Je parle de quand on teste des molécules en dépit de leurs effets secondaires délétères pour le reste du cerveau/système nerveux ou l'équilibre endocrinien pour obtenir un résultat par exemple, parfois même sans la connaissance totale du mécanisme, ou pour finir par le découvrir chez un patient donné.

Évidemment, c'est parfois nécessaire dans certains cas, je ne voudrais pas partir dans un débat plein de préjugés svp

Comme toujours en médecine, les effets indésirables sont comparés aux bénéfices cliniques associés à l'utilisation d'une molécule. Aussi, les molécules prescrites ont préalablement fait l'objet d'évaluations rigoureuses, elles ne sont pas "testées" lorsqu'elles sont prescrites dans le cadre strict défini par les recos qui tiennent compte des données relatives aux indications, à l'efficacité et à l'innocuité de ces molécules.

S'il ne fallait garder que les principes actifs dont on comprend pas les mécanismes moléculaires exacts, les médecins ne prescriraient pas grand chose. Si tu veux militer contre les abus psychiatriques, milite contre les tonnes d'approches psychothérapeutiques qui ont fait preuve de leur inefficacité et/ou de leur dangerosité et qui sont pourtant, aujourd'hui encore, préconisées par des tas de médecins et de psychologues cliniciens.

Le 14 août 2021 à 21:28:07 :

Le 14 août 2021 à 21:13:03 :

Le 14 août 2021 à 21:04:32 :

je suis contre le recours quasi expérimental aux médocs de la psychiatrie

Qu'est-ce que tu veux dire par "recours quasi-expérimental" ?

Je parle de quand on teste des molécules en dépit de leurs effets secondaires délétères pour le reste du cerveau/système nerveux ou l'équilibre endocrinien pour obtenir un résultat par exemple, parfois même sans la connaissance totale du mécanisme, ou pour finir par le découvrir chez un patient donné.

Évidemment, c'est parfois nécessaire dans certains cas, je ne voudrais pas partir dans un débat plein de préjugés svp

Comme toujours en médecine, les effets indésirables sont comparés aux bénéfices cliniques associés à l'utilisation d'une molécule. Aussi, les molécules prescrites ont préalablement fait l'objet d'évaluations rigoureuses, elles ne sont pas "testées" lorsqu'elles sont prescrites dans le cadre strict défini par les recos qui tiennent compte des données relatives aux indications, à l'efficacité et à l'innocuité de ces molécules.

S'il ne fallait garder que les principes actifs dont on comprend pas les mécanismes moléculaires exacts, les médecins ne prescriraient pas grand chose. Si tu veux militer contre les abus psychiatriques, milite contre les tonnes d'approches psychothérapeutiques qui ont fait preuve de leur inefficacité et/ou de leur dangerosité et qui sont pourtant, aujourd'hui encore, préconisées par des tas de médecins et de psychologues cliniciens.

Je me suis mal exprimé mais ouais on est d'accord. Je parlais essentiellement de ce qui continue d'être utilisé
- soit avec un risque mal évalué ou beaucoup trop important par rapport au risque
- soit avec une efficacité trop discutable ou nulle

En plus des autres abus divers et du manque de moyens dans la psychiatrie qui entraîne d'autres problèmes graves...

Et oui, pour les techniques psychothérapeutiques il y en a pléthore également, c'est dramatique.