Croiser une jolie fille et la savoir s'être doigtée salement dans la semaine...
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Des plus mignonnes aux plus laides, des mariées aux célibataires, toutes le font, et une fois que vous le savez, un plaisir laid vous envahit quand vous les croisez et leur parlez.
Nous feignons l'amitié alors que nous pénétrons leur intimité, en profondeur, malgré elles, par le simple exercice de la pensée perverse.
En effet, bien que les plus culottés nous affirment que ce n'est point un coït, nous, nous affirmons le contraire : nous pénétrons, à distance certes, mais une pénétration quand même ! Nous les scrutons loin, jusqu'à ne plus désirer que l'imaginaire, plus satisfaisant que n'importe quel acte.
Toutefois, elles se confient à nous, et se pensent protégées, tandis que nous y allons, sans protection ni lubrifiant, et y rentrons sans toquer, tout en remerciant bien fort Marianne, de ne point nous condamner pour cette infraction.
Et enfin, nous y voilà. Se les imaginer titillant gentiment leur bouton, et exercer des pressions timides tandis qu'elles sont sous leur couette tout en gémissant doucement... si doucement...
Les regarder d'un œil coquin et averti, lui prêter des façons originales d'atteindre l'orgasme. La boudinée ? Sans doute en chevauchant un de ses coussins ; et la fine ingénue, ravissante de pudeur et de discrétion ? Sans doute avec l'aide du jet d'eau, dans la douche.
Et puis, se figurer leurs entrailles, leur vulve et leur pilosité, l'odeur de ce coinstot-là et du dessous de ce bourrelet. Peut-être qu'elles aussi aiment à y racler leurs ongles, sur ces graisses, et renifler ensuite la moisson grasse et âcres de leur éreintante journée.
Et qui sait comment elles terminent ? Chacun de nous sait, pourvu qu'il mette à la besogne sa cervelle ; mais la tâche est bien facile puisque chacune termine ainsi, explosant de joie, les cuisses clôturées, étouffant leurs frémissements, la vulve gorgée de sang et bien ouverte, la main sur un de leur sein et l'autre sur le bouton ; et puis leur corps entier s'agite d'un mouvement violent et incontrôlé, en particulier le périnée tremblant de ses spasmes réguliers et visant à la correcte pénétration de l’éjaculât, toutefois absent.
Et les voilà assommées, honteuses, sous la couette, suintant ; ou sous la douche, mouillées ; voire contre le coin de la table, bien embrochées, encore le con étouffé contre l'un des triangles. Le souffle coupé, elles déposent leur objet, le doigt ou la machine, et s'en vont de leur état violent pour s'appesantir en une douce volupté des sens.
Et pourtant, ce monde bien troublé qu'elles ont rejoint hier peut-être, ou avant-hier, elles le cachent délicatement, par une voix maîtrisée et des paroles sages, et elles pensent alors, en nous regardant, à toute leur perversité et se rient de nous imaginer ignares de leur secret.
Alors, lorsque notre regard souverain croise le leur, vicieux, et que chacun sait la pensée de l'autre qui dévoile doucement, une étincelle parait en chacun, et une idée surgit qui nous dit : "Je sais ce que tu as fait, mais, ma fille, je te pardonne, parce que je suis pécheur aussi."
Et nous nous quittons, le cœur plein d'un de ces secrets, que nous jurons de garder bien profond en nous-mêmes.
Le 14 août 2021 à 00:06:14 :
On dirait le style littéraire du Marquis de Sade khey t'écris super bien
Pas de moi malheureusement
Mais j'ai bander
J'ai bandé, j'ai vomi, j'ai ri et j'ai rebandé derrière
Je plussoie sur le style. Tu as un grand potentiel.
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Données du topic
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- GhoRandom
- Date de création
- 14 août 2021 à 00:01:30
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