[CUL] la FRANCE est le MEILLEUR ASCENSEUR SOCIAL ! + preuves sur JvArchive forum 18-25

15 août 2021 à 21:32:37

Parlons un peu de méritocratie les amis, et prenons deux profils :Charles-Henri et Dylan.
Des prénoms caricaturaux mais pas trop.

Charles-Henri

Le petit Charles-Henri naît dans une famille intellectuelle dans un prestigieux appartement du Quartier Latin, son père, polytechnicien, est cadre-supérieur chez EDF, sa mère, normalienne est prof de maths au Lycée Janson de Sailly.
L'éducation semble être une priorité pour cette famille.
Charles-Henri se montrera assez rapidement un brillant élève, il commencera les cours de piano à l'âge de 5 ans et dès 7 ans il sera vivement poussé à la lecture par ses parents.
En fin de semaine, il va réguilèrement dans des musées.

Dylan

Notre petit Dylan naît dans une cité à Nantes, sa mère est vendeuse et son père plombier, il grandira dans un modeste appartement.
Dès le plus jeune âge, ses principales occupations sont de regarder la télé et regarder son frère jouer à la PS4.
Le capital culturel de ses parents étant nul il ne pourra en hériter, mais ces derniers ne cesseront de lui répéter "Travaille bien à l'école le ptiot".

Charles-Henri

Notre petit Charles, grâce à ses résultats, il entrera avec un an d'avance au prestigieux Collège Stanislas, le soir il s'endort bercé par Le Comte de Monte-Cristo, Vingt mille lieues sous les mers, Les Misérables..
Ses oncles, commencent à lui parler de l'école polytechnique, de l'école centrale paris dès 14 ans.
Il sait qu'il fera des études scientifiques, son cousin, ayant fait HEC, à été tellement stigmatisé par le reste de la famille qu'il sait qu'il ne suivra pas cette voie.

Dylan

Revenons à notre petit Dylan, il rentre dans son collège de quartier à Nantes, autrement dit dans une ZEP du Quartier Malakoff (où il observe de nombreuses violences quotidiennes).
Il commence à se désintéresser de l'école, son père n'ayant qu'une seule réaction face à la chute de ses notes : la violence, il commencera à retravailler.

Puis un jour, en 3ème, il tombe sur une série, Suits, il est transporté, impressioné, il sait ce qu'il veut faire désormais, il sera avocat.
Il en parlera à son père :
"Travaille mieux à l'école alors parce que c'est mal partis le ptiot"

Il commencera à travailler sérieusement, il rentrera en seconde dans une ZEP, au vu de ses ambitions, ses profs le motiveront et l'encourageront.

Il sera admis à la prestigieuse faculté de droit de Nantes.

Charles-Henri

Au vu de ses brillants résultats, il intègrera le lycée Louis le Grand, à Paris.
La plupart de ses camarades seront, comme lui, issus de la "France d'en haut".
Il est lauréat du Concours Général de Mathématiques en Terminale, il sera par la suite admis au lycée louis le grand, comme beaucoup de membres de sa famille.

Puis il sera admis dans la fameuse MPSI du lycée louis le grand, il rentrera en MP*, puis intègrera l'École Polytechnique, il sera même très bien classé : 39ème.
Toutes sa famille est fière de lui, une brillante carrière l'attends.
Son cousin, ayant fait sa prépa au lycée Sainte-Geneviève, intègrera l'École des Mines de Paris.

Notre petit Charles-Henri continuera d'évoluer dans "La France d'en Haut" et pourra se reposer sur le merveilleux réseau de sa famille et de son école.
Et ses enfants suivront le même parcours.

Dylan

Quant à Dylan, lui réussira difficilement sa L1 avant d'échouer sa L2.
Son échec le plongera dans une profonde dépression, il découvrira, par hasard, le forum 18-25 de JVC.
Il vagabondera de petits métiers en petits métiers, avant de faire une formation en plomberie.

Assurément, Dylan restera dans la France d'en bas, comme tous ses enfants.

Ces portraits sont un peu caricaturaux, certes, mais ils restent assez fidèles.
Je suis en école d'ingénieur A+, et des Charles-Henri, j'en voit beaucoup.

Maintenant en 1960, ton père pouvait être conducteur de train et tu pouvais finir Centralien, alors expliquez moi, qu'est ce qui n'a pas marché ?