Topic de Zinzindufutur :

Quels sont vos livres préférés sur les FEMMES

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Aussi bien les plus pertinents que les plus violents. :hap:

Venez en parler, ça peut être marrant. :hap:

le forum a tant changé qu'il n'est plus capable de parler de Weininger et Soral ? :(
C'est pas forcément des livres sur les femmes mais pas mal d'extraits de Nietzsche ou de Schopenhauer sont intéressants à ce sujet (ou encore pleins d'extraits d'autres auteurs par-ci par-là). Je les poste si intéressés.

Le 14 août 2021 à 15:29:10 :
C'est pas forcément des livres sur les femmes mais pas mal d'extraits de Nietzsche ou de Schopenhauer sont intéressants à ce sujet (ou encore pleins d'extraits d'autres auteurs par-ci par-là). Je les poste si intéressés.

Je connais déjà mais tu peux les mettre, ça peut ramener du monde sur le topic. :(

Madame Bovary, Flaubert.

La redpill pour Emma est d'une violence absolue :hap:

"La morale, cette Circé de l’humanité, a faussé, a envahi de son essence, tout ce qui est psychologie, jusqu’à formuler ce non-sens que l’amour est quelque chose de « non-égoïste ». Il faut presque être assis sur soi-même, il faut se tenir bravement sur ses deux jambes, autrement on ne saurait être capable d’aimer. Les femmes ne le savent, en fin de compte, que trop bien. Elles se soucient comme de leur première chemise des hommes non-égoïstes, des hommes objectifs.

Puis-je affirmer en passant que je crois bien connaitre les femmes ? Cela fait partie de mon patrimoine dionysien. Qui sait ? peut-être suis-je le premier psychologue de l’éternel féminin ?

Elles m’aiment toutes. C’est une vieille histoire. Exception faite des femmes malheureuses, des femmes émancipées, de celles qui n’ont pas l’étoffe pour faire des enfants. Heureusement que je n’ai pas l’intention de me laisser déchirer. La femme parfaite déchire quand elle aime… Je connais ces aimables ménades. Quel dangereux petit fauve qui sait ramper et ronger ! Et si agréable avec cela !… Une petite femme qui court après sa vengeance renverserait même la destinée. La femme est infiniment plus méchante que l’homme, elle est aussi plus maligne. Chez la femme la bonté est déjà une forme de la dégénérescence. Toutes celles que l’on appelle des « belles âmes » souffrent au fond d’elles-mêmes d’un inconvénient physiologique. Je ne dis pas tout, autrement je deviendrais médicynique.

La lutte pour les droits égaux est déjà un symptôme de maladie. Tous les médecins le savent. La femme, plus elle est femme, se défend des pieds et des mains contre toute espèce de droit l’état primitif, la guerre perpétuelle entre les sexes, lui assigne de beaucoup le premier rang. A-t-on prêté l’oreille à ma définition de l’amour ? Elle est la seule qui soit digne d’un philosophe. L’amour, son moyen, c’est la guerre et il cache au fond la haine mortelle des sexes. A-t-on entendu ma réponse à la question comment on guérit une femme, comment on fait son « salut » ? On lui fait un enfant. La femme a besoin d’avoir des enfants, l’homme n’est toujours qu’un moyen vers ce but — ainsi parlait Zarathoustra.

« Émancipation de la femme », c’est le nom que prend la haine instinctive de la femme manquée, c’est-à-dire incapable d’enfantement, contre la femme d’une bonne venue. La lutte contre l’« homme » n’est jamais qu’un moyen, un prétexte, une tactique. En s’élevant elles-mêmes, sous le nom de «femme en soi », de « femme supérieure », de « femme idéaliste », ces femmes tendent à abaisser le niveau général de la femme ; il n’y a pas de plus sûr moyen pour cela que l’éducation des lycées, les culottes etles droits politiques de la bête électorale. Au fond, les femmes émancipées sont les anarchistes dans le monde de l’éternel féminin ». Toute une catégorie de cet « idéalisme » d’espèce maligne — lequel se rencontre du reste aussi chez les hommes, par exemple chez Henrik Ibsen, cette vieille fille typique — a pour but d’empoisonner la bonne conscience, la nature dans l’amour sexuel. Et pour ne point laisser de doute sur mon opinion aussi honnête que sévère en cette matière, je veux encore faire part d’un article de mon code moral contre le vice. Sous le nom de vice je combats toute espèce de contre-nature ou, si l’on aime les beaux mots, toute espèce d’idéalisme. Voici cet article « La prédication de la chasteté est une incitation publique à la contre-nature. Le mépris de la vie sexuelle, toute souillure decelle-ci parl’idée d’« impureté », est un véritable crime contre la vie, le vrai péché contre la vie, le vrai péché contre le Saint-Esprit de la Vie."

Ecce homo (pourquoi j'écris de si bons livres)

Le guide du zizi sexuel https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506463228-risibg.png

La femme parfaite. — "La femme parfaite est un type plus élevé de l’humanité que l’homme parfait : c’est aussi quelque chose de plus rare. — L’histoire naturelle des animaux offre un moyen de rendre cette proposition vraisemblable."

Masques. — "Il y a des femmes qui, quelque recherche que l’on y fasse, n’ont pas d’intérieur, mais sont purement des masques.L’homme est à plaindre qui s’abandonne à ces êtres quasi fantomatiques, nécessairement incapables de satisfaire, mais c’est elles justement qui sont capables d’éveiller le plus fortement le désir de l’homme : il cherche leur âme et continue toujours de la chercher."

L’intelligence féminine. — "L’intelligence des femmes se montre comme une maîtrise complète, présence d’esprit, utilisation de tous les avantages. Elles la transmettent en héritage comme leur qualité fondamentale à leurs enfants, et le père y ajoute le fond plus obscur de la volonté. Son influence détermine, pour ainsi dire, le rythme et l’harmonie avec lesquels la vie nouvelle doit être exécutée ; mais la mélodie en provient de la femme. — Soit dit pour les gens qui sont capables de se rendre compte : les femmes ont l’entendement, les hommes la sensibilité et la passion. Cela n’est pas contredit parce que les hommes portent en effet leur entendement beaucoup plus loin : ils ont les mobiles plus profonds, plus puissants ; ce sont ces mobiles qui portent si loin leur entendement, qui en soi est quelque chose de passif. Les femmes s’étonnent souvent sous cape du grand respect que les hommes portent à leur sensibilité. Si, dans le choix de leur conjoint, les hommes cherchent avant tout un être profond, plein de sensibilité, les femmes au contraire un être habile, avisé et brillant, on voit clairement, au fond, que l’homme recherche l’homme idéal, la femme la femme idéale, qu’ainsi ils ne cherchent pas le complément, mais l’achèvement de leurs propres avantages."

Humain trop humain, Nietzsche

Personnes d'intéressé par ces extraits magistraux ?
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Données du topic

Auteur
Zinzindufutur
Date de création
14 août 2021 à 15:21:53
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