Victor Ferry REPOND à Anal Genocide !
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Commentaire 1 :
Bon, pour l'exercice, j'ai pris le temps de réfuter les arguments de la deuxième réponse de notre cher ami.
C'est un peu indigeste, mais cela permet de pointer l'écart entre les certitudes qu'il affiche et la solidité de son propos:
(1/3) Sur le persiflage au début de la vidéo, c’est son style et il a le droit de m’inventer des intentions, mais j’ai déjà répondu.
Sur le fait que je m’oppose à ses pratiques d’attaquer des vidéastes qui font leurs vidéos dans leur coin. Il me répond à côté, en disant que ceux qui publient des vidéos doivent obtenir des réponses. C’est un truisme et je ne l’ai évidemment pas contesté. Je souligne le fait que s’il souhaitait vraiment engager la discussion, il y a une manière de le faire sans insulter et braquer ses interlocuteurs. Car le résultat, à l’heure actuelle, c’est que la discussion ne s’engage pas. Cela a une conséquence néfaste: il laisse croire à son public que s’il n’y a pas de réponse, c’est qu’il n’y a rien à lui répondre. C’est présomptueux et c’est faux. C’est de l’endoctrinement et cela va à l’encontre de sa prétention à servir la connaissance. C’est toujours le même problème avec ceux qui intellectualisent plutôt que de réfléchir: il y a un fossé entre leurs discours et leurs actes. D’ailleurs, le passage sur l’intellectualisme est le seul de ma vidéo qu’il a choisi de ne pas commenter, logique.
Sur ma vidéo appât, j’ai dit que cette vidéo était baclée mais je maintiens évidemment le fond de ce que j’ai dit, car je le trouve juste, vrai et en accord avec la manière dont j’entends conduire ma vie. C’est d’ailleurs pour ça que j’en ai repris le squelette dans ma seconde vidéo. Il devrait donc y voir de cohérence et non de la médiocrité.
Au sujet de mes soi-disant attaques ad hominem, il montre qu’il ne comprend pas cette notion. Il semble en avoir une conception vague, quelque chose comme: “il a parlé de moi, donc c’est ad hominem”. Pour clarifier les choses: un bon exemple de d’ad hominem c’est quand il me qualifie de bourgeois comme si cela suffisait à discréditer ce que je dis: “tu es un bourgeois, c’est mal d’être un bourgeois donc rien d’intelligent ne peut sortir de toi”. Or, de mon côté, ce que j’ai dit de son comportement relève du fond de la discussion: j’ai démontré les conséquences éthiques de son rapport à la beauté. Comme il refuse d’y voir un idéal à poursuivre, il se permet de céder à la laideur dans son discours, par le biais des insultes et de la vulgarité (on notera que le dernier mot de sa vidéo est “caca”, logique). Et cela a pour conséquences concrètes de rendre la discussion avec lui plus difficile (je prends sur moi pour regarder sa vidéo, et je comprends que les autres personnes qu’il a attaquées refusent d’échanger avec quelqu’un qui se comporte de la sorte).
Non, je n’ai pas essayé de faire passer son imitation de racaille pour une insulte envers lui. Je fais référence aux insultes que tu as proférées à mon égard sur Twitter, telles que “j’ai trouvé l’homme le plus con du monde”.
Au sujet de sa soi-disant démonstration du fait que je n’aurais pas compris la citation d'Alfred De Vigny. C’est présomptueux de sa part. On peut bien évidemment comprendre cette citation comme je le fais: le souhait d’un art qui nous pousse à nous dépasser. Pour de Vigny, l’inspiration vient de la grandeur des caractères des personnages représentés. Pour moi, cette incitation vient de la beauté.
Sur le fait que décider de voir le beau plutôt que le laid serait une attitude bourgeoise, naïve, nihiliste ou simplement se voiler la face. Je pense qu’il gagnerait à être plus prudent dans la manière dont il discute la pensée de ses adversaires. En effet, cette attitude peut également relever d’un acte de courage: “plutôt que de me morfondre ou de me laisser gagner par la laideur, je vais tacher coûte que coûte de poursuivre la beauté”. C’est mon optique. Libre à lui de la critiquer, mais son avis sur mes choix éthiques et esthétiques m’importe peu. J’ajoute cette attitude demande d’autant plus de courage que c’est facile d’avoir l’air malin quand, à l’instar de mon interlocuteur, on joue aux cyniques et aux désabusés. Il n’a pas manqué d’exploiter cette facilité dans son discours. En outre, et contrairement à ce qu’il affirme, ce choix n’implique pas de refuser de voir ce qui est triste, sale ou tragique. J’ai simplement exprimé le souhait que plus d’artistes et, plus généralement, plus de mes contemporains visent la beauté. Car si on abandonne cet idéal, notre société perd un de ses moteurs du progrès, un peu de son exigence et de la richesse de son humanité.
Sur son affirmation selon laquelle “la nature n’est pas belle”. C’est, une nouvelle fois, une affirmation bien présomptueuse. Il y a de tout dans la nature, libre à nous de choisir ce qu’on veut regarder.
Il trouve chez Nietzsche une confirmation de ses propos et une condamnation des miens. Il me fait penser aux petits mecs qui, dans la cours du collège, provoquent les grands avant de se réfugier derrière leur grand frère. C’est un beau texte, mais il est assez grand pour se défendre seul. C’est de son rapport à l’art et de ses conséquences sur l'œuvre qu’il crée dont on parle. Qu’il laisse Nietzsche en dehors de ça.
Commentaire 2 :
(2/3) Il choisit d’expliquer le décalage entre le goût du public et celui de la critique comme un manque d’éducation du public. Si beaucoup d'œuvres d’art contemporain se heurtent à l’incompréhension ou au mépris du public, ce n’est pas que les artistes devraient se remettre en question, c’est que le public a besoin d’être éduqué. Je défends une position plus nuancée et me semble plus proche de la réalité. Oui, évidemment que l’on peut se cultiver. Oui, évidemment que certaines œuvres choquent avant de devenir des classiques. Mais cette vérité va de paire avec le fait que certaines œuvres restent et sont sujettes à un consensus de plus en plus solide sur leur beauté. Il me semble donc imprudent de balayer d’un revers de main l’idée d’un sens commun de la beauté comme il le fait.
Sur le fait que si une œuvre nous fait réfléchir, c’est un bon critère de sa qualité. Je maintiens qu’il doit y avoir un partage des tâches entre les disciplines et que l’art a beaucoup perdu de son apport à la société lorsque les artistes ont commencé à faire dans le “conceptuel”. La philosophie est un outil bien plus efficace pour nous faire réfléchir et le sentiment d’ “illumination” qu’on peut avoir face à une oeuvre d’art conceptuel est souvent une rencontre fortuite pour ne pas dire du bullshit. Bien sûr, vous pouvez tenter de formuler ce que vous pensez avoir découvert grâce à l'œuvre conceptuelle dans un contenu propositionnel, mais ce me semble être un chemin assez hasardeux si notre objectif est de réfléchir. En outre, si les artistes refusent d’assumer la quête de la beauté, qui va remplir ce rôle?
Non, je ne suis pas coach en développement personnel et les professionnels de cette discipline, avec tout le respect que je leur dois, ne m’aiment pas beaucoup à la suite de ma vidéo sur les accords Toltèques et de mon passage dans le podcast Marketing Mania. Propos approximatifs de mon interlocuteur, donc, pour mieux me dénigrer. Faible. Que vient faire le fait que je vende des formations dans la démonstration de mon adversaire? En tout, c’est une fierté pour moi d’avoir trouvé un moyen de créer un système qui me permet de vivre de mes idées. J’espère que mon interlocuteur a également trouvé un moyen de se financer.
Sur le rôle du professeur et du gourou. Beaucoup de confusion de la part de mon interlocuteur qui est obligé de déformer mes propos. Non, je n’impose pas à mon public ma conception du beau. Je les invite à le rechercher. Pour ce faire, je partage avec eux des choses que je trouve belles et inspirantes. En outre, j’accorde beaucoup de temps et d’intérêt aux productions de mon public, que je sollicite dans le cadre d’exercices que je lance sur ma chaîne secondaire. C’est une différence entre le professeur et le gourou: ma priorité n’est pas qu’ils m’écoutent parler. Ma priorité est qu’ils s’emparent des outils que je partage pour se rapprocher de leurs objectifs. Ce faisant, je suis beaucoup plus proche du triangle didactique de Bachelard que mon interlocuteur. D’autant plus qu’il fait croire à son public qu’il “détruit ses interlocuteur” alors que ses positions sont discutables, comme nous sommes en train de le démontrer. J’ajoute qu’il devrait faire preuve de plus de prudence avant de me donner des leçons de didactique, mais je ne suis pas à cela près.
Mon interlocuteur utilise une première fois Tolstoï, comme une autorité pour affirmer qu’il est vain et nuisible de vouloir associer l’art à la beauté. Pour ma part, je considère que le texte de Tolstoï est important et intéressant mais je m’en distancie. Je ne considère pas que le fait de chercher à procurer du plaisir au public soit une forme basse d’art. Au contraire, cela permet à l’artiste de rester au contact de son public. C’est bon garde-fou contre les égo-trips navrants que l’on voit trop souvent dans les expositions d’art contemporain.
Commentaire 3 (dernier commentaire) :
(3/3) Mon interlocuteur se distancie ensuite de Tolstoï en moquant la grandiloquence de sa vision de l’art comme un moyen d’unifier les hommes. En tant que rhétoricien, je comprends que Tolstoï voit une fonction épidictique dans l’art. Cela ne me semble pas idiot. Il est vrai, encore une fois, qu’un consensus entoure aujourd’hui les plus grandes œuvres de notre patrimoine. Mon opinion est que cela vient du fait que leurs auteurs ont su toucher la beauté. Et que c’est bien parce que les grands noms de l’art du XXème siècle ont renoncé à l’idéal de la beauté que leurs œuvres suscitent l’indifférence ou la polémique. Pour revenir au propos de Tolstoï, l’idée n’est bien évidemment pas de voir dans l’art le moyen de créer un accord de tous pour toujours. En revanche, je maintiens que la pérennité d’une société suppose d’aménager des îlots de consensus, des parenthèses dans la discorde. Les plus grandes œuvres jouent ce rôle. Sommes-nous encore capables d’en créer? Si c’est le cas, j’ai l’intuition que ça passera par la beauté.
Le fait qu’il y ait des polémiques autour de Jérôme Ducros n’est pas pertinent pour le fond du propos. Il y a des polémiques sur tout, tout le temps. Le point important était l’expérience. Sur ce point, la tentative de réfutation de mon interlocuteur est bancale et peu convaincante. Tout ce qu’il parvient à montrer, avec l’expérience de Stravinsky, c’est qu’un autre compositeur peut faire perdre ses repères au public. Mais à titre personnel, je ne mets pas Stravinski sur le même plan que la pièce contemporaine jouée par Ducros. Précisément parce qu’il se situe dans une tension entre les canons et l’expérimentation. On pourrait donc très bien trouver chez lui des passages où le public repérerait une fausse note. Quoi qu’il en soit, l’expérience que mon interlocuteur brandit comme une réfutation cinglante de ma position ne la réfute en rien. Mon propos étant qu’une œuvre dont le public - y compris les experts - ne peut juger de la qualité ne peut pas nous élever.
Mon interlocuteur affirme ensuite que les experts ont bondi quand j’ai affirmé que n’importe qui pouvait produire de la musique atonale du type de celle jouée par Ducros. Je comprends qu’ils aient bondi, mais je maintiens mon propos: quand bien même compositeur passerait deux ans à produire une pièce atonale, le fait que personne ne puisse en évaluer la qualité formelle, au point que des experts ne sachent pas distinguer l’original de quelqu’un faisant n’importe quoi, signale que cette forme d’art - malgré le soin et l’intelligence qu’on peut mettre dedans - ne va nulle part.
Mon interlocuteur affirme que ce qui fait progresser l’art, c’est l’expérimentation. Certes, mais il ne peut pas y avoir de progrès sans que les résultats de l’expérimentation puissent être jugés. C’est précisément le problème que je pointe avec l’expérience précédente. Encore une fois, bien sûr que beaucoup d'œuvres ont été critiquées avant d’être acceptées. Ma position est que cela vient du fait que les artistes avaient su saisir une forme de beauté, qui échappait encore à leur semblables. Et au regard du mépris actuel pour cette notion, j’ai de grands doutes sur la capacité de l’art contemporain à toucher le grand public comme ont finalement su le faire les formes d’art des siècles précédents (l’impressionnisme, que cite mon interlocuteur, en est un bon exemple).
Je maintiens que les compositeurs baroques ou romantiques ont connu des succès de leur vivant incomparables avec l’indifférence suscitée par la musique atonale. Je ne parle même pas des auteurs réalistes comme Balzac ou Zola. Oui, ils reçurent des critiques de leur vivant. Mais ils eurent surtout beaucoup de lecteurs. Et aujourd’hui, ce sont des classiques.
L’exemple de Beethoven est bancal au regard de ce que mon interlocuteur cherche à démontrer. Son exemple prouve simplement que certaines de ses œuvres ont choqué le public. D’autres de ses œuvres ont été appréciées immédiatement (c’est le cas de la neuvième symphonie). Aujourd’hui, il est presque unanimement salué (sauf si on veut absolument être pédant). Qu’est-ce qui peut expliquer la trajectoire de son œuvre sinon qu’il ait su toucher et partager de la beauté?
Au sujet du persiflage de mon interlocuteur, sur le fait que je confondrais les médiums d’art (peinture, cinéma, bande-dessinée) et les mouvements artistiques. Mon propos est simplement que l’art produit à l’époque post-moderne n’est pas de la trempe des mouvements comme le baroque, le romantisme, le classicisme ou le réalisme. Un art à la fois exigeant et populaire.
Sur le fait que “je veuille assujettir l’art pour mener à bien un projet politique”. Mon propos est précisément l’inverse. Je souhaite que l’art cesse d’être instrumentalisé par les obsessions politiques de notre temps. Il n’y a qu'à voir les œuvres récompensées aux Césars, à Cannes ou aux Oscars pour comprendre que les considérations politiques ont pris le pas sur les considérations esthétiques. Si plus d’artistes visaient la beauté plutôt que de chercher absolument “à faire passer un message”, je pense que notre culture s’en porterait mieux. Encore une fois, il y a des outils plus pertinents pour faire de la politique. Et si les artistes désertent la quête de la beauté, qui va en prendre soin?
Non, je n’ai pas dit qu’il suffisait de regarder là où regarde la majorité pour trouver de la beauté. J’ai dit que le fait que certaines œuvres finissent par s’imposer, par devenir des classiques que les gens se précipitent pour admirer dans les musées peut s’expliquer par le fait que leurs auteurs ont su toucher et transmettre la beauté.
Mon interlocuteur a une bien piètre opinion des adolescents. Il serait surpris d’apprendre que des adolescents de 15 ans peuvent prendre du plaisir face à des classiques. Je remercie ma professeur de français du lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie de nous avoir emmenés à la comédie française voir Molière. Nous n'appartenions pas à la haute bourgeoisie (le lycée est situé à l’entrée du Val Fourré pour ceux qui connaissent) et pourtant personne ne mouchait pendant la pièce, nous étions captivés.
Content d’apprendre que mon interlocuteur prend son plaisir dans le conflit. J’espère qu’il finira par comprendre que ce mode de discours ne sert pas l’intelligence mais son contraire: la polarisation.
Mon interlocuteur affirme que si les gens ne lui répondent pas, c’est qu’il n’y a rien à répondre. Arrogance ou illusion de compétence?
Mon interlocuteur croit que je me contredis en affirmant d’une part qu’il est à la tête d’une police de la pensée et d’autre part qu’il va se retrouver seul. Mon interlocuteur ferait bien de se méfier. À force de faire dans le clash au mépris de la rigueur, comme c’est le cas dans sa vidéo, il va dégoûter les membres de son public qui sont vraiment là pour apprendre et pour penser. Il va se trouver entouré de gens qui voudront toujours plus de violence et qui finiront par se lasser quand il n’y aura plus de palier à franchir dans l’outrance et la vulgarité.
Mon interlocuteur dit assumer son parti pris en faveur de la violence parce que “ça fait venir les gens”. Pour se justifier, il utilise Saint-Augustin comme argument d’autorité. Mais si Saint-Augustin lui disait de se jeter dans l’Amazone, le ferait-il? C’est une bien mauvaise stratégie que de manipuler les bas instincts du public et il est faux de dire que j’utilise les mêmes leviers. J’ai toujours recherché l’efficacité en travaillant sur la structure, le rythme et le style de mon discours, pas en faisant dans le putassier. Et d’ailleurs, ceux qui connaissent mon travail savent que dans 9 vidéos sur 10, je cherche à montrer ce que la personne que je prends en exemple fait de bien, pour que le public puisse s’en inspirer. Pour m’assurer que la visibilité que j’ai acquise serve ma vision de la société, j’investi en outre mon temps sur une chaîne secondaire où je peux m'affranchir de la course à l'efficacité. Mon interlocuteur se moque des performances de mes vidéos sur cette chaîne. Mais cela me remplit le cœur de joie que quelques milliers, voire quelques centaines de personnes viennent écouter de beaux textes, pratiquer des exercices de rhétorique et laisser aller leur créativité.
J’imagine que mon interlocuteur fera une vidéo sur ma critique de la sienne. J’espère qu’il le fera en adulte et me ferai un plaisir de lui répondre par écrit.
Cher ami, cesse de faire le zouave, tu vaux mieux que ça.
Zouaval Génocide ou Jules Ferry ?
Le 09 août 2021 à 22:22:16 Creampie666 a écrit :
Y'a vraiment des gens que ça intéresse ce genre de drama à 2 sous?
quand tu manges tout seul à la maison ça amuse
Commentaire quelque peu violent, qui m'a fait marrer
VF a commis une erreur en pensant qu'on pouvait raisonner un asperger mégalo irasciblo-susceptible de niveau 90, mais la morale, sa bienveillance envers les hommes, et sa dignité l'exhortait à maintenir un espoir innocent et de ne pas se vautrer dans le caniveau. C'est une noble "erreur".
La seconde erreur est une erreur de stratégie à mon avis. Si le but était de convaincre des adeptes d'AG il fallait le battre sur son terrain ce qui relève de l'impossible en moins de 10 minutes (enfin AG perd immédiatement par simple vertu qu'il ne réfute rien, mais le prouver à un de ses adeptes est plus chronophage). C'est à dire prouver, démontrer, convaincre son public qu'AG caricature vos propos, ne les réfute pas et utilise sophisme sur sophisme. Il fallait l'humilier intellectuellement, montrer ses raisonnements scabreux, et peut-être même humilier sa personne ( à quel prix, certes). Victor Ferry fait dans la persuasion, il tente de montrer à son public que ce qu'il lui propose est bon et utile pour lui. Mais le public d'AG s'en fiche de ce qui est bon et utile pour lui (je le sais d'expérience personnelle), il veut juste savoir qui a tort, qui a raison, qui est le meilleur philosophe, qui est le meilleur en pugilat intellectuel. Pour s'imposer parmi dans une horde de chiens errants il faut vaincre le chef au combat avec ses gros muscles de pitbull, ensuite on est écouté. On ne raisonne pas des chiens a priori. Voilà à mon avis l'erreur de stratégie, en tout cas pour du court terme, peut-être qu'au bout de plusieurs homélies le chien se range et va se baptiser.
Bon sinon, sur la partie "art" du débat j'ai rien suivi, j'ai pas regardé toutes les vidéos. Et de toutes façons je suis pas expert dans le domaine.
Par contre je rejoins totalement Ferry lorsqu'il dit (grosso modo) que AG se sent "chaud" parce qu'il croit rabattre le caquet des personnes dont il parle, alors qu'en vérité c'est juste que quasiment personne n'a envie de répondre à un mec insupportable qui insulte ou déforme les propos à tout bout de champ.
Ferry est un gourou
Par contre je rejoins totalement Ferry lorsqu'il dit (grosso modo) que AG se sent "chaud" parce qu'il croit rabattre le caquet des personnes dont il parle, alors qu'en vérité c'est juste que quasiment personne n'a envie de répondre à un mec insupportable qui insulte ou déforme les propos à tout bout de champ.
Non, faux dilemme, car ils ont surtout torts
Le 09 août 2021 à 22:34:37 :
Ferry est un gourouPar contre je rejoins totalement Ferry lorsqu'il dit (grosso modo) que AG se sent "chaud" parce qu'il croit rabattre le caquet des personnes dont il parle, alors qu'en vérité c'est juste que quasiment personne n'a envie de répondre à un mec insupportable qui insulte ou déforme les propos à tout bout de champ.
Non, faux dilemme, car ils ont surtout torts
T'en sais rien.
Le 23 août 2021 à 18:06:12 :
Ferry, un gourou ? ce n'est qu'un Youtubeur, on se calme
Et il est assez pertinent
Le 23 août 2021 à 18:09:23 :
Le pauvre Anal Génocide qui n'existe qu'en s'opposant aux autres. C'est pas ce qu'on pourrait appeler de la "pensée" et je me demande ce que ça dit, philosophiquement, sur lui.
Il a raté son CAPES, faut pas trop lui en demander.
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Données du topic
- Auteur
- Instalkable3
- Date de création
- 9 août 2021 à 22:15:44
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