E-Penser (Bruce BENAMRAN) DÉNONCE la prof de la pancarte QUI
SuppriméLe 10 août 2021 à 12:40:25 :
L'antisémitisme gratuit ici est gerbant.
Oké le bot
ah oui voilà, j'espère que webedia n'aura pas a débourser de droits pour cet extrait
En temps normal, Louise prenait soin de ne pas mouiller ses longs cheveux noirs sous la douche, mais la tentation était trop forte. Cette superbe douche à l’italienne était plus grande que sa propre salle de bains, et l’eau chaude et fumante tombait du plafond comme une pluie fine et dense. En plus, elle savait qu’il la regardait, depuis le lit, à travers la vitre ; elle lui tournait le dos, mais on sent ces choses-là. Elle savait l’effet que son corps nu et luisant provoquait chez la plupart des hommes. Aussi se lavait-elle les cheveux, mais sans shampoing ni savon ; elle se douchait comme personne ne se douche en réalité. D’ailleurs elle ne se douchait pas autant qu’elle dansait derrière la fine buée qui couvrait la vitre séparant la douche du lit ; à cet instant, elle n’était plus Louise, la jeune femme de 24 ans dont les parents espéraient toujours qu’elle devienne avocate. À cet instant, elle n’était plus Louise, dont elle-même imaginait que sa beauté ferait d’elle un mannequin qui défilerait sur toutes les estrades du monde. Non. À cet instant, elle était Erika. Ce n’est même pas elle qui avait choisi ce nom, mais une de ses amies : il était impératif que son nom se termine par un « a », parce que « les hommes préfèrent ça ». Louise n’avait pas insisté ; elle n’insistait d’ailleurs que rarement.
Cela étant, elle voyait des avantages à être Erika : c’était un rôle dont elle pouvait se détacher, cette fois-ci avec du shampoing, du savon et à l’abri des regards ; par ailleurs, être Erika lui permettait de gagner sa vie plus que correctement. Et, de temps en temps, elle accédait à des mondes dont elle ne soupçonnait même pas l’existence, comme c’était le cas pour ce loft invraisemblable, au design aussi minimaliste que moderne, juché au dernier étage de la tour des bureaux de la société Nocell et dans lequel elle finissait de prendre sa comédie de douche.
Erika noua une serviette autour de ses hanches, laissant ses petits seins fermes bien apparents, et essora ses cheveux autant qu’elle pouvait pour les laisser courir le long de son dos sans avoir à les couvrir ni risquer de mettre de l’eau dans la chambre. Sa sortie était étudiée. Erika était un rôle, et elle le jouait à merveille. Mais son unique spectateur n’était pas dans le lit.
Debout au milieu de l’immense pièce, Henri Codat coupa le son de la télévision, on y voyait une voiture en flammes filmée avec un téléphone portable. Vêtu d’un simple pantalon de jogging, torse nu, c’était un homme, un vrai, de ceux sur qui le temps ne semble avoir aucune prise. Ses tempes grisonnantes, sa jeune barbe poivre et sel, tout concordait à entourer cet homme d’une aura de charisme qui en imposerait autant s’il n’était pas le riche et puissant P-DG de Nocell. Si Erika l’autorisait, Louise se verrait bien tomber amoureuse de cet homme toujours courtois et galant, mais dont elle imaginait bien que le regard pouvait être glaçant lorsque les circonstance
elle se douchait comme personne ne se douche en réalité.
Ce morceau me fera toujours énormément rire.
Données du topic
- Auteur
- IndoPakistanais
- Date de création
- 10 août 2021 à 12:26:45
- Date de suppression
- 10 août 2021 à 22:42:53
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