La RECHERCHE perpétuelle des ANCIENS FEELS
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Refaire les jeux de son enfance, et se rendre compte que c'était de la merde
Réécouter les musiques qui t'ont fait frissonner plus jeune, et ne plus y trouver grand intérêt
Etc, toutes ces activités qui t'animaient autrefois ne te laissent dorénavant qu'un goût de cendre dans la bouche
Cette recherche incessante et désespérée des feels qui t'animaient et donnaient goût à ton existence n'est plus qu'une énième futilité
Tu le sais très bien, mais tu continues, car tu es encore animé par ton instinct le plus tribal : celui de la survie
Les meilleures années de ta vie émotionnellement parlant sont paradoxalement celles où tu baignes dans l'inconscience de ton propre être ; plongé dans l'émerveillement, toute chose a une susceptibilité de sympathie à ton égard
La réelle blackpill de la vie adulte n'est pas le fait d'avoir des responsabilités, de d'avoir s'assumer entièrement, le taf ou autre, c'est le fait de savoir que plus le temps avance, plus ton intérêt pour les choses baisseront, et plus ces dernières seront dures à trouver
De temps en temps t'auras une joie un random, ou un regain d'espoir par rapport à une chance/nouveau centre d'intérêt, mais la réalité te rattrapera et frappera encore plus fort
Résumé : la vie est appréciable quand t'as pas conscience d'exister
Le pire c'est que c'est même pas une question de dépression
Grandir et acquérir une maturité entraînera de fait une lassitude générale, il est IMPOSSIBLE d'apprécier une chose à la même intensité adulte par rapport à enfant
Être constamment à la recherche des sensations de découvertes d'antan, alors que le fait même de rechercher intentionnellement quelque chose te gâchera d'ors et déjà le plaisir de la nouveauté, de l'émerveillement
Le seul centre d'intérêt restant pour mon être gelemite sélectionné naturellement : la musique
Un art qu'on appréhender de manière passive, juste besoin d'oreilles fonctionnelles : pas besoin de s'investir, je n'en ai de toute façon plus la force
Je consomme à la chaîne pour passer le temps, mais je n'y retire pas grand plaisir
Le 04 août 2021 à 08:39:52 :
Le 04 août 2021 à 08:39:23 Tram239 a écrit :
C'est triste ce que tu disC'est triste parce que c'est 100% vrai
Le 04 août 2021 à 08:39:29 BriqueDeter a écrit :
Source de ta pp ?
Merci
Sinon pour répondre à ton topic proprement dit, je suis du même avis
On atteint le pic de notre existence durant l'adolescence et la vie étudiante, dès que tu commences à travailler le salariat aspire ton âme et tu te désintéresses de tes passions jusqu'à ne plus en avoir
qu'un enfant donc du coup moins de plaisir
C'est pourquoi ont donnent jamais de la drogue à un enfant
Le 04 août 2021 à 08:43:45 BriqueDeter a écrit :
Le 04 août 2021 à 08:39:52 :
Le 04 août 2021 à 08:39:23 Tram239 a écrit :
C'est triste ce que tu disC'est triste parce que c'est 100% vrai
Le 04 août 2021 à 08:39:29 BriqueDeter a écrit :
Source de ta pp ?Merci
Sinon pour répondre à ton topic proprement dit, je suis du même avis
On atteint le pic de notre existence durant l'adolescence et la vie étudiante, dès que tu commences à travailler le salariat aspire ton âme et tu te désintéresses de tes passions jusqu'à ne plus en avoir
Pour ça que les golems enfermés dans le travail sont doublement enclins à pondre des chiards : c'est l'ultime recours afin de ne pas tomber dans la passivité complète de ton existence, tu délègues ce qu'il te reste de vitalité pour fabriquer un être qui sera à ton contraire capable de ressentir ce que tu recherches farouchement
Une sorte de volonté de vampirisation inconsciente, t'es en quête d'un effet miroir à travers ton gosse
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Données du topic
- Auteur
- pns_desespoir
- Date de création
- 4 août 2021 à 08:36:58
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