Si aujourd'hui vous allez sur Twitter ou sur n'importe quel autre média de masse, vous avez sans doute entendu parler du "jour du dépassement" qui arrive ce 29 juillet et qui serait le moment à partir duquel l'humanité vivrait à crédit en puisant plus de ressources naturelles que générées par la Terre.
L'ONG puante Global Footprint Network qui nous saoule chaque année avec ce jour se base sur un calcul de la biocapacité algébrique de la Terre. Cette biocapacité est la résultante de la somme de 6 facteurs: les émissions de carbone, les terres cultivées, les terres bâties par l'homme, les pâturages, la pêche et les zones forestières. Or, chaque année, on constate que seules les émissions de CO2 sont significativement excédentaires:
Cf cet article: https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371%2fjournal.pbio.1001700
Conclusion: il est faux de dire que nous vivons à crédit par rapport à ce que la Terre peut reconstituer. Seul le CO2 est en surplus, et ça c'est un tout autre sujet (le sujet du réchauffement anthropique, qui est loin d'être convaincant).