Je possède des connaissances avancées en philosophie
Supprimé- 1
Le 26 juillet 2021 à 11:17:46 :
déterministe ?
Je pense que la réalité comporte un champ de potentialités, et que ces potentialités ne sont pas forcément actualisées suivant des causes identiques. Donc non.
Le 26 juillet 2021 à 11:31:28 :
pk la vi ?
C'est une question qui met toujours en pls les philosophes et scientifiques.
Je dirai que le phénomène de la vie n'est pas fondamentalement appréhendable par un mode de pensée mécaniste, fonctionnel ou explicatif au sens traditionnel du terme.
La vie on la contemple, on ne l'explique pas (cf Canguilhem, le concept et la vie). Tout au mieux, on peut la décrire. C'est ce que font les sciences.
Le 26 juillet 2021 à 11:36:44 :
Tu t'intéresses aux champs de l'épistémologie ?
Tu entends épistémologie au sens français (entre la philosophie et l'histoire des sciences) ou au sens anglo-saxon (étude de la connaissance en général) ?
Le 26 juillet 2021 à 11:47:32 :
Plutôt anglo-saxons, l'histoire des sciences c'est intéressant en soi, mais c'est "chiant"
Un peu oui, je me suis intéressé à l'argument sceptique radical notamment, et au contextualisme si tu connais (Williams, Cohen, DeRose).
Et toi ?
Le 26 juillet 2021 à 11:48:08 :
La responsabilité individuelle est elle un absolu ou une notion relative ?
Bonne question.
Tout d'abord je dois t'avouer que je ne suis pas le plus calé en philo du droit...
D'un point de vue strictement conceptuel, je suis toujours un peu gêné par l'opposition absolu/relatif.
Je suis d'accord avec l'ontologie relationnelle lorsque celle-ci stipule que tout chose qui est est aussi et surtout par les relations qu'elle entretient avec d'autres choses qui sont.
Mais cela ne veut pas pour autant dire que "tout se vaut", l'image commune que l'on a du relativisme. Car en tant que nous existons, nous sommes nous-même constitués par un ensemble de relations, dont les valeurs morales font parti. De la même manière je ne crois pas à des "faits" absolus et inconditionnés. Lorsque l'on énonce un fait, nous le faisons toujours d'une manière située culturellement, linguistiquement etc.
En un mot, je ne crois pas au fait que l'on puisse prendre un point de vue transcendant au champ des valeurs morales, quue ce soit pour en justifier certaines absolument ou pour toutes les mettre sur un même pied d'égalité.
De même en est-il pour la question de la responsabilité "individuelle" (qui dans ce contexte est plutôt relationnelle qu'individuelle d'ailleurs, j'ai du mal à croire au concept d'individu comme entité ontologique fondamentale).
J'ai répondu à ta question ?
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Données du topic
- Auteur
- hayagriva
- Date de création
- 26 juillet 2021 à 11:16:20
- Date de suppression
- 26 juillet 2021 à 12:37:41
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