[BORDEL] Ce CHEF-d'ŒUVRE est à SEULEMENT 12500€
Le 21 juillet 2021 à 03:40:16 :
https://www.deviantart.com/syvema/gallerySi jamais certains kheys sont intéressés, on peut discuter des prix
J'aime bien celui avec les ecossais
Ce tableau s'est vendu 584 750 £ :
Source : https://antiquesandartireland.com/2017/11/scully-auction-christies/
Le 21 juillet 2021 à 03:46:03 :
C'est conceptuel, mathématique, SURREALISTE, LE SUBSTRAT DE LA GENESE EGOLOGIQUE CAPTUREE DANS LA TECHNIQUE D'UN ARTISTE ! http://3.bp.blogspot.com/-GHNE5NnbfUc/VOx3Owvw6hI/AAAAAAAAAUY/TWdz8aLMwqM/s1600/IMG_0272.JPG
Le 21 juillet 2021 à 03:45:06 :
Le 21 juillet 2021 à 03:40:16 :
https://www.deviantart.com/syvema/gallerySi jamais certains kheys sont intéressés, on peut discuter des prix
J'aime bien celui avec les ecossais
Malheureusement, je n'arriverai sans doute pas à en tirer 10.000€
Ce tableau s'est vendu aux enchères pour 1 760 000 $ :
Et celui-ci pour 1 014 000 $ :
Source : https://www.phillips.com/detail/sean-scully/UK010620/21?fromSearch=Sean%20scully&searchPage=1
Entartete kunst
Raus ! SCHNEIL !
Le 21 juillet 2021 à 03:48:52 :
Ce tableau s'est vendu aux enchères pour 1 760 000 $ :Et celui-ci pour 1 014 000 $ :
Source : https://www.phillips.com/detail/sean-scully/UK010620/21?fromSearch=Sean%20scully&searchPage=1
OK je vais faire du dessin je pense
Pour vendre un tableau à 12 000 balles il a dû prouver qu'il les valait.
L'art c'est de la merde y'a un sculpteur Francais qui a du se faire passer pour un chinois pour vendre ses oeuvres parce que la hype était chinoise ...
Pour doper sa cote, un Nantais se fait passer pour un artiste chinois
voir un pseudonyme pour un artiste est plutôt commun. Se faire passer pour autre, mentir sur ses origines et duper le marché si fermé de l'art l'est moins. Ainsi, on croyait que Tao Hongjing, multi-exposé à Tokyo, Paris ou New York, était un artiste « né dans le sud de la Chine ». La vérité est tout autre. Alexandre Ouairy, 36 ans, est originaire de Nantes et a été formé aux Beaux-Arts à Grenoble. En 2000, il tente l'aventure chinoise en arrivant à Shanghai, ville dépourvue de galeries d'art à l'époque. Il commence à exposer avec son vrai nom, sans succès. « C'était dû au fait que j'étais étranger, explique l'artiste. Les collectionneurs étaient surtout étrangers, et ils voulaient acheter chinois, car pour eux c'était un bon investissement. »
Sa carrière est au point mort. En 2005, il a une idée qui va changer sa vie : « Je voyais à Shanghai toutes ces contrefaçons Louis Vuitton ou Prada. Et je me suis dit : s'ils fabriquent des faux sacs, pourquoi ne fabriquerais-je pas un faux artiste chinois ? ». » Avec son galeriste, il met au point la supercherie, invente la vie de Tao Hongjing et assiste au grand renversement : « Du jour au lendemain, le succès a été au rendez-vous, signale l'artiste. On vendait une ou deux œuvres par mois, contre une ou deux par exposition avant. » L'intérêt des collectionneurs et des médias oblige les deux hommes à mettre en place un stratagème : c'est par exemple le galeriste chinois qui répond aux interviews. Mais cela fonctionne : alors qu'il reste anonyme, le prix de ses créations explose, atteignant près de 30 000 euros pour une sculpture quand une sérigraphie ne se vendait que 220 euros à ses débuts.
Une notoriété désormais suffisante
Ce récit digne d'un roman d'Alexandre Dumas montre l'importance des clichés et des stéréotypes du marché de l'art. « La nationalité est évidemment très importante, affirme à l'Agence France-Presse Yang Yang, fondatrice à Pékin de Gallery Yang, qui expose artistes chinois et étrangers. L'art contemporain est lié à un territoire, la prétendue internationalisation de l'art, ça n'existe pas vraiment. » La nationalité chinoise compte dans le monde de l'art contemporain : dans le top 50 (par chiffre d'affaires aux enchères), ils sont 17, selon un rapport du cabinet Artprice, et les artistes chinois représentent 21 % des recettes mondiales.
Aujourd'hui, Tao Hongjing est mort. Vive Alexandre Ouairy ! « Nul besoin désormais du prétexte Tao Hongjing pour établir un dialogue. L'art conceptuel, mon domaine, suscite beaucoup plus d'intérêt qu'il y a dix ans, les différences culturelles s'étant estompées entre Chinois et étrangers. J'ai désormais acquis une notoriété suffisante », conclut-il.
[03:53:40] <Dextre327>
Le 21 juillet 2021 à 03:52:58 :
La grande question c'est surtout de savoir qu'est-ce qui le rend aussi coté ?
Pour vendre un tableau à 12 000 balles il a dû prouver qu'il les valait.
Tu veux lancer un débart art vs artisanat c'est ça ?
Le 21 juillet 2021 à 03:57:27 :
[03:53:40] <Dextre327>
Le 21 juillet 2021 à 03:52:58 :
La grande question c'est surtout de savoir qu'est-ce qui le rend aussi coté ?
Pour vendre un tableau à 12 000 balles il a dû prouver qu'il les valait.Tu veux lancer un débart art vs artisanat c'est ça ?
Le 21 juillet 2021 à 03:56:42 :
L'art c'est de la merde y'a un sculpteur Francais qui a du se faire passer pour un chinois pour vendre ses oeuvres parce que la hype était chinoise ...Pour doper sa cote, un Nantais se fait passer pour un artiste chinois
voir un pseudonyme pour un artiste est plutôt commun. Se faire passer pour autre, mentir sur ses origines et duper le marché si fermé de l'art l'est moins. Ainsi, on croyait que Tao Hongjing, multi-exposé à Tokyo, Paris ou New York, était un artiste « né dans le sud de la Chine ». La vérité est tout autre. Alexandre Ouairy, 36 ans, est originaire de Nantes et a été formé aux Beaux-Arts à Grenoble. En 2000, il tente l'aventure chinoise en arrivant à Shanghai, ville dépourvue de galeries d'art à l'époque. Il commence à exposer avec son vrai nom, sans succès. « C'était dû au fait que j'étais étranger, explique l'artiste. Les collectionneurs étaient surtout étrangers, et ils voulaient acheter chinois, car pour eux c'était un bon investissement. »
Sa carrière est au point mort. En 2005, il a une idée qui va changer sa vie : « Je voyais à Shanghai toutes ces contrefaçons Louis Vuitton ou Prada. Et je me suis dit : s'ils fabriquent des faux sacs, pourquoi ne fabriquerais-je pas un faux artiste chinois ? ». » Avec son galeriste, il met au point la supercherie, invente la vie de Tao Hongjing et assiste au grand renversement : « Du jour au lendemain, le succès a été au rendez-vous, signale l'artiste. On vendait une ou deux œuvres par mois, contre une ou deux par exposition avant. » L'intérêt des collectionneurs et des médias oblige les deux hommes à mettre en place un stratagème : c'est par exemple le galeriste chinois qui répond aux interviews. Mais cela fonctionne : alors qu'il reste anonyme, le prix de ses créations explose, atteignant près de 30 000 euros pour une sculpture quand une sérigraphie ne se vendait que 220 euros à ses débuts.
Une notoriété désormais suffisante
Ce récit digne d'un roman d'Alexandre Dumas montre l'importance des clichés et des stéréotypes du marché de l'art. « La nationalité est évidemment très importante, affirme à l'Agence France-Presse Yang Yang, fondatrice à Pékin de Gallery Yang, qui expose artistes chinois et étrangers. L'art contemporain est lié à un territoire, la prétendue internationalisation de l'art, ça n'existe pas vraiment. » La nationalité chinoise compte dans le monde de l'art contemporain : dans le top 50 (par chiffre d'affaires aux enchères), ils sont 17, selon un rapport du cabinet Artprice, et les artistes chinois représentent 21 % des recettes mondiales.Aujourd'hui, Tao Hongjing est mort. Vive Alexandre Ouairy ! « Nul besoin désormais du prétexte Tao Hongjing pour établir un dialogue. L'art conceptuel, mon domaine, suscite beaucoup plus d'intérêt qu'il y a dix ans, les différences culturelles s'étant estompées entre Chinois et étrangers. J'ai désormais acquis une notoriété suffisante », conclut-il.
Excellent l'article, je ne connaissais pas du tout cette histoire.
Données du topic
- Auteur
- Dextre327
- Date de création
- 21 juillet 2021 à 03:35:49
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