Nous avons eu droit aux camps de travail et d'extermination il y a quelques dizaines d'années !
Enfin, droit... Certains avaient le droit que d'autres soient obligés de s'y rendre... Au nom du bien commun évidemment.
Ainsi, les masses se constituent aujourd'hui de la mĂȘme maniĂšre, autour de deux pĂŽles dĂ©raisonnĂ©s. Plus personne ne cherche vraiment Ă dĂ©mĂȘler le vrai du faux, chacun prĂȘche pour sa chapelle en fonction des trajectoires qu'il s'est donnĂ©. C'est normal, on sait tous inconsciemment que personne ne peut "savoir" mais il â"faut" "faire quelque chose"
...
Alors on se dit que le principe de prĂ©caution prĂ©vaut ; mais pour qui ? Qui veut se protĂ©ger de quoi ? Jusqu'Ă quoi les diffĂ©rents acteurs du monde moderne sont-ils prĂȘts Ă aller ?
Qui aura trop peur ? Peur de perdre sa libertĂ© ou sa santĂ© ? Qui rĂ©agira en premier et dominera l'autre ? Enfermera-t-on les "antivax" au bĂ©nĂ©fice de la santĂ© ? EmpĂȘchera-t-on les "provax" de s'asseoir sur les libertĂ©s individuelles ?
Ce genre d'émulation n'est pas productive... Aucune de ces deux valeurs ne sera abandonnée par ses défenseurs. Seuls des conflits peuvent en découler, seuls les plus forts pourront en sortir.
Il est encore temps de cesser l'escalade, mais peut ĂȘtre que l'homme de demain comprend ces querelles et en fait son hymne. AprĂšs tout, c'est peut ĂȘtre devenu la seule chose qui nous permet, dorĂ©navant, de nous sentir vivants...
Si l'avenir est un long passé, je vous demande maintenant ce que vous en pensez.