J'ai retrouvé mon équilibre en cherchant à donner, plutôt qu'en exigeant de recevoir. Je crois que la sobriété émotive peut être atteinte de la même manière. Si nous examinons chacune de nos crises, grandes ou petites, nous trouverons à la racine une dépendance pernicieuse ainsi que les exigences malsaines qui en découlent.
Avec l'aide de Dieu, nous devons constamment renoncer à ces exigences paralysantes. Nous deviendrons ainsi libres de vivre et d'aimer ; nous serons peut-être capables de nous aime nous-mêmes et d'aider les autres à atteindre la sobriété émotive.
Pendant des années, l'alcool a été la substance chimique qui modifiait mon état d'esprit et cette dépendance m'a rendu incapable d'interactions affectives avec les autres.
Je me croyais tenu de ne compter que sur moi, d'être autosuffisant et très motivé dans un monde où l'on ne peut se fier à personne.