Topic de Jamonbour :

Les mensonges du covid

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Face à l'hystérie collective, il importe de regarder la réalité en face et de garder l'usage de notre raison.

1. "Le covid est une maladie dangereuse"

Irsan, 2020 : L’ÉPIDÉMIE DE COVID‑19 A EU UN IMPACT RELATIVEMENT FAIBLE SUR LA MORTALITÉ EN FRANCE.

3,66 % de surmortalité représente environ 23 mille morts en excès sur les 629,5 mille attendus normalement en 2020. Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 mille morts annoncés par le Président de la République Française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement. L’année 2019 avait montré en revanche, un défaut de mortalité maximum de -2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017. La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 serait en partie, un rattrapage du défaut de mortalité de 2019. Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020 comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée.

L’épidémie qui touché la France en 2020, montre une surmortalité nulle pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très faible pour les plus de 65 ans (au maximum de 3,34 % d’excès pour cette classe d’âge). Ce résultat est très loin des hécatombes annoncées et pour laquelle des mesures sanitaires disproportionnées ont été mises en œuvre.

Ined, 2020 : https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/france-2020-68000-deces-supplementaires-imputables-epidemie-covid-19/

Parmi ces 55.000 décès supplémentaires, environ 13.000 sont statiquement imputables au vieillissement de la population. Celui-ci « s'observe chaque année en l'absence de gain d'espérance de vie », ce qui entraîne mécaniquement une hausse annuelle du nombre de décès, indépendamment de tout contexte épidémique, détaille l'étude.

D'une part, la grippe saisonnière a été beaucoup moins meurtrière début 2020 que début 2019, et les accidents de la route ont également fait nettement moins de victimes, conséquence des restrictions de circulation pendant les périodes de confinement.

D'autre part, « d'autres causes de décès ont aussi probablement reculé comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et l'insuffisance respiratoire chronique », observent les auteurs. « Une partie des personnes fragiles souffrant de ces maladies sont en effet mortes de Covid-19 », alors que, sans la pandémie, « elles seraient de toute façon décédées en 2020 » de l'une de ces pathologies.

Le graphique ci-dessous permet de replacer la dangerosité du covid par rapport à d'autres épidémies, en particulier la grippe de 2015 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626076615-image.png

Je ne me rappelle pas que le monde se soit arrêté en 2015 malgré la saturation des hôpitaux et la forte mortalité.

2. "Il faut confiner pour sauver des vies"

Cette assertion est à remettre en question au vue des éléments du point précédent. Si ne l'on confine pas pour la grippe ; si l'on n'interdit pas aux fumeurs de fumer ; si l'on interdit pas aux chauffeurs de conduire - malgré les nombreux décès liés ; pourquoi devrait-on interdire totalement aux gens de vivre pour un simple virus qui touche principalement des personnes en fin de vie ?

D'autre part, le confinement entraîne des conséquences délétères sur la santé des gens, et en particulier des enfants :
Le Monde, 28 juin 2021: Les confinements auraient nettement réduit les capacités physiques et intellectuelles des enfants
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/06/28/les-confinements-ont-nettement-reduit-les-capacites-physiques-et-intellectuelles-des-enfants_6086079_1650684.html
Une étude menée dans l’Allier et le Puy-de-Dôme auprès de 90 enfants de CE1 et CE2 indique que les confinements ont eu un fort impact sur leur poids et leur souffle, faisant le lit de futures maladies chroniques. Leurs capacités cognitives ont baissé de 40 %.
France Inter, 29 juin 2021: Prise de poids, capacités intellectuelles affaiblies : l’impact du confinement sur les enfants
https://www.franceinter.fr/education/prise-de-poids-capacites-intellectuelles-affaiblies-l-impact-du-confinement-sur-les-enfants
Il y a une corrélation entre les capacités en endurance et cognitive. Ce n'est pas le seule cause. Avec le confinement, il y a eu une diminution des stimulations intellectuelles, de l'interactivité entre les enfants. Il y a d'autres phénomènes avec le confinement qui explique qu'il y a eu une diminution des capacités cognitives.
France Info, 16 juin 2021: Dépression, scarification, tentative de suicide... La jeunesse face à l'impression de "ne plus servir à rien"
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/depression-scarification-tentative-de-suicide-la-jeunesse-face-a-l-impression-de-ne-plus-servir-a-rien-2120863.html
"Après le deuxième confinement on a vu une large augmentation des consultations aux urgences de Dijon pour des tentatives de suicide ou des scarifications. Avec la crise, les gens commencent à remarquer que les jeunes aussi ont une psychologie et peuvent être déprimés."

Enfin, les conséquences économiques ont été terribles, et particulièrement inégales. Le confinement a accru la vulnérabilité des personnes qui possédaient déjà peu de moyens :

Etude de l'Insee : Confinement : des conséquences économiques inégales selon les ménages https://www.insee.fr/fr/statistiques/4801313

Le confinement de la population mis en place entre le 17 mars et le 11 mai 2020 s’est traduit par une contraction sans précédent de l’activité économique en France. En mai 2020, un quart des personnes déclarent que leur situation financière s’est dégradée, et cette proportion est d’autant plus élevée que le niveau de vie du ménage était initialement bas.

Les ménages avec enfants sont aussi plus touchés que les ménages sans enfant. Les dispositifs de maintien d’activité ont amorti les effets de la chute de l’activité économique sur les ménages de manière inégale selon leur profil. La moitié des ouvriers, et un quart des cadres, déclarent être passés, au moins en partie, par le chômage technique ou partiel entre le début du confinement et le mois de mai. Les cadres ont plus souvent travaillé à distance : 80 % des cadres en activité en mai ont eu recours au moins partiellement au télétravail, contre 35 % des employés et seulement 6 % des ouvriers. Un quart des personnes ayant télétravaillé ont le sentiment que leur temps de travail a augmenté. Si ces dispositifs ont permis de maintenir les relations d’emploi, au moins à court terme, pour la majorité des salariés, les jeunes ont été bien plus exposés aux conséquences de la chute de l’activité économique.

3. "Il faut se vacciner pour éradiquer le coronavirus; ceux qui ne le font pas sont égoïstes"

Une seule maladie a été totalement éradiquée de la Terre, la variole. Toutes les autres continuent et continueront de circuler malgré les vaccins. En particulier les virus grippaux, qui sont très contagieux et possèdent un immense réservoir animal qu'il est impossible de contrôler.

Le vaccin n'empêche pas la transmission. Donc même si les gens sont vaccinés, le virus peut continuer de circuler.

D'autre part tous les pays n'ont pas les mêmes moyens, et le coronavirus continuera de circuler dans certains pays. Est-ce que vous pensez qu'on doit restreindre les frontières et imposer un test PCR ad vitam aeternam ? Est-ce qu'on doit porter le masque à vie ? Est-ce qu'on doit reconfiner dès que le virus revient ? Est-ce qu'on doit faire vacciner toute la population tous les ans ? C'est évidemment irréaliste.

En fait, la communauté scientifique est d'accord pour dire que le coronavirus ne sera jamais vraiment éradiqué, et qu'il va falloir vivre avec (heureusement qu'il est bénin pour la majorité de la population, comme nous l'avons vu).

Nature, 2021 : The coronavirus is here to stay — here’s what that means https://www.nature.com/articles/d41586-021-00396-2

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/26/7/1625388648-image.png

Au niveau éthique, la question de l'obligation vaccinale interroge sur notre rapport au risque et le degré de soumission que nous sommes prêts à accepter pour réduire ce risque.

Nous l'avons vu, le coronavirus est à peine plus dangereux qu'une grippe. L'essentiel de sa dangerosité perçue provient du flux continuel d'informations et de mesures en tout genre dont nous sommes les victimes : le matraquage médiatique permanent grossit artificiellement la maladie, jusqu'à en faire un véritable défi de civilisation. Pourtant, en 1968, la grippe de Hong Kong tuait plus d'un million de personnes dans un silence assourdissant. Pourquoi les gens ne s'en inquiétaient pas ? Car les médias n'en parlaient pas. L'opinion publique sur le coronavirus est fabriquée de toute pièce par les instances médiatiques.

Mais si nous mettons tant d'énergie pour sauver la moindre vie, si nous sommes prêts à nous interdire de vivre pour éviter la moindre souffrance ; quel futur pouvons-nous espérer ? Prolonger de 6 mois l'espérance de vie d'un grabataire justifie-t-il de restreindre les libertés de toute la population ? Une société qui craint autant de souffrir, c'est une société qui est prête à se soumettre au premier qui lui promettra le confort et la paix. En nourrissant les peurs, les médias conditionnent psychologiquement à obéir. En imposant un vaccin qui n'est pas nécessaire pour une grande partie de la population qui n'est pas à risque, l'Etat impose sa domination, conditionne à obéir.

Alexandre Soljenitsyne parlait de ce "déclin du courage" en occident, qui équivaut en fait à une peur de la vie : la souffrance et le risque font partie intégrante de la vie. Le refuser, c'est refuser d'être pleinement un homme.

Je terminerais aussi avec ce fameux texte d'Alexis de Tocqueville, qui illustre parfaitement ce refus de vivre : dans les démocraties modernes, nous tendons de plus en plus à haïr toute forme de pénibilité, et déléguons notre volonté de vivre à un véritable Léviathan, tentaculaire et despotique.

Alexandre Soljenitsyne, 1979. «Le déclin du courage en Occident»

La presse, aussi, bien sûr, jouit de la plus grande liberté. Mais pour quel usage? Combien de jugements hâtifs, irréfléchis, superficiels et trompeurs sont ainsi émis quotidiennement, jetant le trouble chez le lecteur, et le laissant ensuite à lui-même? La presse peut jouer le rôle d’opinion publique, ou la tromper. De la sorte, on verra des terroristes peints sous les traits de héros, des secrets d’Etat touchant à la sécurité du pays divulgués sur la place publique, ou encore des intrusions sans vergogne dans l’intimité de personnes connues, en vertu du slogan: « tout le monde a le droit de tout savoir ». Mais c’est un slogan faux, fruit d’une époque fausse; d’une bien plus grande valeur est ce droit confisqué, le droit des hommes de ne pas savoir, de ne pas voir leur âme divine étouffée sous les ragots, les stupidités, les paroles vaines. Une personne qui mène une vie pleine de travail et de sens n’a absolument pas besoin de ce flot pesant et incessant d’information.

[...] On ne peut nier que les personnalités s’affaiblissent à l’Ouest, tandis qu’à l’Est elles ne cessent de devenir plus fermes et plus fortes. Bien sûr, une société ne peut rester dans des abîmes d’anarchie, comme c’est le cas dans mon pays. Mais il est tout aussi avilissant pour elle de rester dans un état affadi et sans âme de légalisme, comme c’est le cas de la vôtre. Après avoir souffert pendant des décennies de violence et d’oppression, l’âme humaine aspire à des choses plus élevées, plus brûlantes, plus pures que celles offertes aujourd’hui par les habitudes d’une société massifiée, forgées par l’invasion révoltante de publicités commerciales, par l’abrutissement télévisuel, et par une musique intolérable.

Alexis de Tocqueville, 1840. De la Démocratie en Amérique

Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. [...]

Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?

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Jamonbour
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12 juillet 2021 à 11:25:18
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