[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Supprimé- 1
Après avoir lu avec grande admiration les plus augustes risitas de ce forum (spécial dédicace à sasukhey, le plus grand de tous pour moi), j’ai décidé de me lancer moi-même dans l’aventure. Alors je vais raconter mes carabistouilles qui datent de l’année 2019, quand je fréquentais encore lavy davant. J’ai longtemps attendu, je pensais pas que ça pourrait faire l’objet d’un risitas mais après tout, je ne le saurais jamais si je n’essaie pas. Et je compte aussi sur la nostalgie des kheys pour lavy davant, dont ce risitas sera un beau représentant (peut-être le dernier )
Tout cela est évidemment no fake et s’étend sur une période qui va de janvier 2019 à juin 2019, avec quelques mots sur les mois avant, les dates précises sont parfois un peu floues mais je ferai de mon mieux qu’on puisse se repérer au mieux sur la chrono, mais de toute façon, c’est les aventures qui comptent hein
Risitas, donc, qui aurait pu avoir comme sous-titre L’EDUCATION SENTIMENTALE D’UN KHEY A ISTANBUL, bordel ça aurait été tellement stylé ! J’essaierai de poster au moins une fois par jour, grâce aux vacances d’été, régalez-vous, mes kheys !
CHAPITRE 0 : Prologue
D’abord je vais me présenter (quand même !). Un peu plus de 20 ans au moment des faits, tout droit sorti d’un lycée de province, père gilet jaune, célestin puissance 5, timidité puissance 10, et bien évidemment full pucix mes seuls avantages physiques sont ma voix grave, ma barbe et ma taille d’1m83, faut connaître ses avantages pour la sélection naturelle malgré cela, physique de phasme mais je vais me permettre de prendre ce sticker pour moi
Au lycée, les filles ne me parlaient pas, sauf pour me demander mes dm de maths j’ai toujours eu la chance d’être dans les premiers de la classe
Elles me faisaient la bise un peu par hasard quand je m’incrustais dans le groupe des yes-life
Arrivé là, je dois vous raconter une petite histoire qui semble anecdotique mais qui sera utile par la suite, vous comprendrez pourquoi, et qui s’est déroulé durant mon année de terminale.
Un peu plus d’un an avant mon départ, j’avais réussi à m’incruster grâce à un pote yes-life dans la soirée de nouvel an où tous les Chads de mon lycée se retrouvaient chaque année, avec leurs « « amies » » souvent bien plus âgées qu’eux. Pas besoin de faire un dessin sur les fins de soirées qu’il y avait généralement dans ces endroits. Mais jusqu’à maintenant, je n’en voyais que les photos sur les réseaux le lendemain, là j’y étais en LIVE
En bon célestin, j’étais resté collé à mon pote une grande partie de la soirée mais je lui ai à peine parlé (osef de son prénom, il ne réapparaîtra plus durant ce risitas ).
Toutefois, pendant la soirée, mon regard était captivé par quelque chose d’autre, ou plutôt par quelqu’un d’autre. Ophélie, solide 8/10 qui était dans ma classe . Elle s’était assise à côté de moi en cours d’allemand pour pouvoir me copier pendant les examens ( ) et j’avais toujours eu un bon contact avec elle, malgré son (très) fort caractère. Elle paraissait un peu triste et avait descendu pas mal de verres de mojito alors je suis allé la voir.
-Wie geht’s ? Tu as l’air triste, la soirée est sympa pourtant.
-Ouais ouais ça va, je m’ennuie juste un peu, mes copines sont pas là
-Mais moi je suis là ! C’est déjà ça non ?
-En fait je me suis faite tej par mon gars ce matin
-Aha…
Et voilà, je m’étais avoir comme un débutant, elle a passé DEUX HEURES de la soirée à m’expliquer de long en large en travers comment son mec l’avait virée parce qu’elle n’avait pas voulu avec lui chez sa famille ou quelque chose comme ça.
Vers la fin de soirée, alors que certains vomissaient partout et que d’autres se dessinaient des parties génitales au feutre indélébile sur le torse, j’étais encore avec Ophélie, j’avais réussi à changer de sujet et à parler d’autre chose avec elle, parce que ptn j’en pouvais plus d’en entendre sur son beauf de (ex-)mec
Il était 2h du matin quand elle a voulu rentrer chez elle alors en bon gentleman (cuck) de soirée, je l’ai accompagnée jusqu’en dehors de la salle
-C’était sympa de m’avoir tenu compagnie ce soir
-On n’a qu’à dire que c’est parce que je m’ennuyais aussi
-Tu m’aurais parlé quand même ?
-Je pense, ouais, j’aurais bien aimé en tout cas
-…
-…
Et là, sans réfléchir, je m’approche d’elle et l’embrasse. Pendant un quart de seconde, je pensais m’en prendre une, mais l’alcool, la soirée passée à l’écouter et le fait qu’on soit seuls, elle ne m’a pas repoussé. Bordel, qu’est-ce que ses lèvres étaient douces
C’était la deuxième fois que j’embrassais une fille mais la première fois que c’était une 8/10. Puis elle est partie sans rien dire, en me lâchant juste un petit « Salut » et un sourire gêné.
Je l’ai revue par la suite en cours et elle a été très froide avec moi. Je suis pas naïf, j’avais bien compris qu’elle avait juste cherché de quoi oublier un peu son ex mais bon, quand on est un pucix qui n’a jamais embrassé une jolie fille, on s’emballe un peu pour le moindre truc. On s’est revus en cours et tout, mais on n’a plus jamais parlé de ce baiser, je pensais qu’elle l’avait oublié. Ca paraît anecdotique mais j’avais un mélange de fierté, d’avoir enfin embrassé une fille qui me plaisait, et de mépris, car personne ne le savait et qu’elle s’en foutait complètement .
Voilà, petite histoire qu’il faudra que vous gardiez en tête les petits kheyous, parce qu’on n’en n’a pas fini avec cette Ophélie
Bref, après le lycée et le bac, je ne savais pas quoi faire, mais vu que j’étais passionné et doué pour les langues étrangères, je suis parti à l’université faire un cursus trilingue. J’ai choisi anglais et allemand, et il fallait que je choisisse une troisième langue en option, j’ai pris… espagnol, histoire d’être original
CHAPITRE 1 : CAP SUR L’ORIENT
La fac de langues m’avait sérieusement plu. J’avais déjà un très bon niveau d’anglais, un bon niveau d’allemand, et j’ai bossé à fond sur l’espagnol pendant toute l’année. C’est l’avantage d’être un célestin ; c’est qu’on a du temps, du temps qu’on ne gaspille pas en soirées et en yes-liferies en tout genre, hein, voilà, ça sert
A la fin de la deuxième année, on m’a clairement fait comprendre que l’ELITE se devait d’aller faire au moins un semestre à l’étranger, mais le célestin que je suis avait juste envie de rester chez soi à geeker . Cependant, c’est aussi l’année où j’ai passé tous mes diplômes pour faire reconnaître mes niveaux de langue. Ainsi, à 20 ans, j’étais C1 en anglais, C1 en allemand, et B2 en espagnol en toute logique, j’aurais dû partir au Royaume-Uni, en Allemagne/Autriche ou en Espagne… mais je me suis dit que plutôt que de continuer sur des langues que je connais déjà, je devais profiter de cette opportunité d’échange international dans un pays dont je ne connais pas la langue, pour la bosser à fond sur place et rajouter une quatrième ligne à mon CV
Et vous allez voir les kheys, non seulement les employeurs adorent les gens qui parlent plein de langues, mais avec les filles, c’est une compétence qui a des vertus insoupçonnées
Au début, j’ai donc pensé à un pays d’Europe de l’Est, et notamment le Russie, c’est un pays que j’ai toujours bien aimé et les topics du forum m’en ont toujours fait une bonne pub mais en 6 mois, je n’étais clairement pas sûr de pouvoir atteindre un niveau suffisant en russe pour le continuer. Ou alors j’aurais dû rester un an sur place. Un an dans un appart miteux à St Pétersbourg dans le froid
J’ai pensé à la Roumanie mais le roumain ne m’apporterait que dalle sur mon CV, vu qu’ils se barrent tous de leur pays pour aller en France ou en Italie. L’Italie ? Trop demandé. Le choix se resserait petit à petit, et le secrétariat me disait que vu mes notes, peu importe où j’irais, je serais pris. Après avoir éliminé l’Italie (la date limite de candidature était plus tôt, je me suis fait avoir ) et restreint mes choix, il ne me restait plus que deux possibilités : le PORTUGAL ou la TURQUIE.
Srx les kheys, le choix paraît simple mais j’ai bien galéré. Et au final, je me suis dit que le portugais ressemblerait trop à l’espagnol et que je risquais de mélanger les deux et que de toute façon, vu que je connais bien français et espagnol, je n’aurais aucun mal à apprendre le portugais si je le voudrais par la suite. Alors le dernier pays que je n’avais pas barré de ma liste était la TURQUIE.
Je me souviens clairement m’être dit « pourquoi pas ? ». C’était l’époque où le président turc faisait le patron au Moyen-Orient et où les turcs ne se sentaient plus, 90 millions d’habitants, héritiers des Ottomans, une culture et une histoire énorme. Alors en bon geek, j’ai commencé à me renseigner à fond, sur Istanbul (c’était la seule ville turque proposée par le programme d’échange), la culture, la langue évidemment etc. Et je me suis répété « et pourquoi pas ? ». J’ai vu passer 2/3 photos de femmes turques évidemment je ne connaissais rien à la Turquie mais voilà que j’étais pris d’une drôle de passion pour ce pays, alors mon choix était fait, et quelques jours plus tard, mon dossier était envoyé à mon université, qui l’envoya à Istanbul. Vu le peu de candidatures et mon dossier, il était évident pour moi que j’allais faire VOILE SUR L’ORIENT
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Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 7 juillet 2021 à 18:53:35
- Date de suppression
- 8 juillet 2021 à 13:46:24
- Supprimé par
- Modération ou administration
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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