[Caissière] Il n'était pas LICITE qu'elle répande de telles ALLÉGATIONS sur MOI, vous APPROUVEZ ?

Mes chers kheypatriotes,

Qu'il me soit permis de vous narrer une aventure qui vient de m'arriver. Je sollicite en effet l'avis de l'élite sur mon histoire.

Je devais aller faire quelques courses pour ma génitrice. Je n'achetais pourtant rien de bien spécial : de l'eau oxygénée pour ses teintures, quelques vis phillips pour du menu bricolage, un autocuiseur pour préparer la viande du couscous plus rapidement, un peu d'acétone pour son nécessaire de toilette, et enfin quelques sacs à glaçons.

Cependant, JUSTE AU DERNIER ARTICLE - observez la fourberie de la chose -, voilà que l'hôtesse de caisse OSA proférer :

" Vous utilisez de l'acétone pour le vernis à ongle ? Vous savez qu'il existe des dissolveurs sans acétone ? Enfin c'est comme vous voulez, moi je dis ça je dis rien hein."

Mon sang ne fit qu'un tour. J'effectuai virilement une volte-face, me tournai vers le client derrière moi, qui avait été, lui aussi, témoin impuissant de la scène, et j'exhultai :

"Elle n'avait pas à me dire ça, on est d'accord ?"

Cette humiliation venait de faire déborder la mare de brimades et d'affronts que cette société cruelle et sans pitié m'avait infligés depuis ma plus tendre enfance, telle la goutte qui avait coulé le long de ma joue pour se perdre dans ma barbe fournie. Je répétai, comme refusant de croire à la violence de ce qu'il était advenu :

"IL NE LUI APPARTENAIT PAS DE S'EXPRIMER AINSI À MON ÉGARD, VOUS SOUSCRIVEZ ?'"

Je crus déceler un vague signe d'acquiescement sur la face étonnée de mon allié de circonstance. C'en était donc bel et bien trop. Les lois du sacré et de la morale ne permettaient pas que cette femme tienne de tels propos à mon encontre, l'opinion générale allait dans ce sens. Il fallait que j'agisse, et que je punisse l'outrecuidante. Dardant un regard fier dans ses yeux torves, j'affirmai et je proclamai :

"IL NE VOUS SEYAIT PAS DE VOUS ADRESSER À MOI DE LA SORTE, CELA FAIT CONSENSUS !"

Sans même attendre sa réaction, je décidai de quitter des lieux à jamais profanés par une telle scène et de rallier mon foyer et mon lit, avec l'intention ferme d'y trouver désormais l'ataraxie dans une posture latérale.

J'ai, il me semble, évité l'opprobre et me suis comporté en homme digne.

Mais l'élite en think-ent what ? Elle n'était pas dans son bon droit lorsqu'elle a exposé son opinion à mon sujet, vous certifiez ?

Le 02 juillet 2021 à 12:29:34 :
Nous sommes sur la même longueur d'onde, elle n'était pas autorisée à proférer de telles paroles

Heureux de voir que nous convergeons sur l'idée qu'il n'était pas dans son domaine de compétences de faire de telles déclarations