T.S. Ashton (The 18th century) rappelle que les contemporains étaient convaincus que le protestantisme était plus favorable au progrès économique que la religion catholique. B. Hoselitz a soutenu la thèse d'un contraste entre les entrepreneurial attitudes des hommes d'affaire anglais, habitués à se "débrouiller" tout seuls, et celles des français qu'une tutelle constante de l'Etat auraient rendu timorés, satisfaits de marchés étroits et de profits unitaires élevés, toujours à la recherche de l'abri du protectionnisme, des subventions du gouvernement et des monopoles.