Topic de Kfsksf0ds :

ALERTE: Un journal D'EXTREME DROITE attaque TRUMP et Éric Zemmour

Le 01 juillet 2021 à 21:02:30 :
Le libéralisme, qu'il soit politique ou économique, est né à gauche, en réaction à la finitude des frontières, de la famille, de la communauté, en réaction aux privilèges et à l'inégalité [lesquels empêchent effectivement d'atteindre un optimum économique]. Philosophiquement, il pose la centralité de l'homme et se revendique des droits naturels. Il est d'autant plus éloigné du divin. Nier la transcendance, s'opposer à l'inégalité, c'est depuis toujours le programme de la gauche, mais comme plus personne ne connait l'histoire des idées, on est parvenus à faire penser aux demeurés que les demeurés médéfiens sont de droite...

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Le 01 juillet 2021 à 21:17:54 :
Le libéralisme pose la libre-circulation des hommes et des marchandises (Vincent de Gournay, son théoricien : « Laissez faire les hommes, laissez passer les marchandises »). Ce qui est cocasse, c'est que la pseudo-droite libérale (dont De Lesquen), fait mine d'opposer deux libéralismes (un économique, bon, et un autre, satanique, le libéralisme politique du "je fais c'que j'veux" qui aboutira au libéralisme libertaire dont parle Clouscard), alors que c'est tout un système politico-économique, une même logique de libre-circulation dont il est question. On ne peut pas séparer les deux. Du coup, ça donne du De Lesquen qui s'oppose à la congoïsation tout en défendant sa condition d'existence : le déracinement économique, l'extrême mobilité/adaptabilité, le libre-échangisme... Bref, en plus d'être stupide, c'est illogique. En France, par exemple, c'est en grande partie par les pressions des milieux patronaux que le grand remplacement s'est effectué : plus grand compétitivité par dumping social... L'idéologie progressiste (dont fait partie le libéralisme) est nécessaire pour réussir dans le business : en arasant les différences, les hiérarchies entre hommes et entre sociétés, on peut vendre sa camelote à un nombre toujours plus grand de consommateurs interchangeables, ce qui est impossible dans une société hautement stratifiée, qui est un obstacle au développement du commerce.

Alors que ta doctrine de la vraie droite repose sur des vieux marxistes postulant la lutte des classes et le matérialisme dialectique. Quelle cohérence

Tu racontes n’importe quoi. Tous les périls moraux de notre temps sont le fruit du socialisme. Pas un d’entre eux ne vient d’ailleurs que des théoriciens socialistes, et pas un d’entre eux n’était pas en URSS avant d’être en Occident : à commencer par le féminisme et la subversion des familles, puisque tu parles de Clouscard

La réponse est pourtant simple : le libéralisme repose sur l’inégalité et sur le droit naturel. Par conséquent le libéralisme est contraire à la subversion du droit naturel. C’est pourtant clair comme de l’eau de roche. L’Europe féodale était plus libérale que le XXIe siècle

Tous les libéraux ont la même structure psychologique : chez eux ça tient plus du fanatisme religieux que du point de vue doctrinal.

Mais aucun argument à l'horizon mon cher, sinon de la mauvaise foi et un syllogisme bidon dont la prémisse n'est pas démontrée.

Ma vraie droite ne repose pas sur des vieux marxistes - ce qui ne peut qu'étonner un fanatique libéral dont la culture se réduit à à peu près rien en dehors du corpus libéral, que son adversaire conchie à la fois le libéralisme et le socialisme, du coup tu peux pas me traiter de socialiste, dommage -, et ce n'est certainement parce que je cite en passant Clouscard que je souscris à toutes ses thèses - tu sais, on peut citer un auteur, tout en ne faisant pas corps avec lui, mais ça, c'est encore un élément étranger un fanatisme libéral qui voit en les saint théoriciens des idoles inattaquables. Donc, ma droite ne repose sur rien d'autre que sur des valeurs traditionnelles et pré-modernes (sens des limites, conscience de sa finitude, rejet du prométhéisme, inégalité, sens de la transcendance) qui préexistent à ces deux idéologies modernes que sont le libéralisme et le socialisme.

C'est touchant de naïveté de situer l'essence du mal dans une doctrine aussi récente que le socialisme. Mais c'est dommage parce que cette théorie doit tout, absolument tout au libéralisme. Marx lui-même était un avide lecteur des classiques. C'est même d'ailleurs le dernier représentant de cette école, puisque tout comme ses illustres prédécesseurs, il pose la centralité de la valeur travail. Le socialisme, donc, n'est qu'une réaction au libéralisme [alors que les libéraux de pseudo-droite voudraient se faire passer pour une réaction au socialisme... que leur théorie a entièrement suscité] : atomisant la société, concentrant les richesses dans quelques mains qu'aucune loi de Dieu ne venait excuser, agrandissant autant la richesse globale que la misère particulière, le libéralisme devait trouver sa première critique (naïve), qu'est le socialisme. Le socialisme qui devait aboutir en une parodie du libéralisme : sanctification du travail, de l'économie - auxquels tout le reste était subordonné - il devait aboutir à une société tout aussi sinon plus monstrueuse (et surtout plus rigide) et abstraite que les sociétés libérales qu'il prétendait critiquer.

La seule inégalité que reconnait du bout des lèvres le libéralisme, c'est l'inégalité des compétences, et encore, celle-ci, à force de travail, peut-être comblée. L'égalité, valeur démocratique, devait être répandue par la sainte parole du libéralisme : l'inégalité, le règne des privilèges de l'Ancien Régime devaient être abolis pour laisser place à une concurrence pure et parfaite... qui aboutit à recréer des inégalités (reposant sur les seules richesses), et suscitant ainsi critiques et convoitises puisque la richesse est le dernier élément discriminant dans un régime démocratique comme le théoricien libéral Tocqueville l'a démontré. L'inégalité par les richesses est d'autant plus scandaleuse qu'elle repose sur un système qui, à la base, à base d'égalité économique et politique (droits de l'homme etc.), pose que tout le monde vaut tout le monde, et que c'est par sa seule valeur personnelle et sa réussite qu'un homme peut s'élever au-dessus d'un autre - alors que toutes les sociétés traditionnelles expliquent l'inégalité non pas par le travail et l'oeuvre [comme le fait le libéralisme, qui n'est rien d'autre que la concrétisation du protestantisme et de la théorie de la détermination - la preuve, Benjamin Franklin], mais par l'origine ; origine sur laquelle l'homme n'a aucune action.

Etre de droite, comme Gomez Davila l'a dit c'est : ne pas faire confiance à l'homme. Le libéralisme est un système entièrement basé sur la confiance en les hommes. Chez Adam Smith, par ex., tout le système libéral est fondé en la confiance en l'intérêt bien compris de l'autre - le boucher. Aucun élément transcendant, aucune limitation, aucune frontière. C'est quand même cocasse de conspuer le matérialisme quand tout son système empêche de s'élever au ciel...

Le 01 juillet 2021 à 21:13:08 :

Le 01 juillet 2021 à 21:11:39 :
Contrepoints c'est des libéraux économiques :rire:
Le genre : pour la libre circulation des biens, mais pas des gens ... Au final, ça finit au MODEM avec la libre circulation pour tout.e.s inclusif :ok:

La vrai extrême droite est antilibéral et pour les entreprises d'état :ok:

Faut lire Michéa : droite libérale = gauche libertaire donc +1

Il faut justement avoir lu Michéa pour savoir que Michéa = 0/20

C’est pitoyable, sans rigueur, du petit commentaire politique se permettant de faire des associations arbitraires plus ou moins justifiées par un historicisme sans cohérence

Le 01 juillet 2021 à 22:04:30 :
Tous les libéraux ont la même structure psychologique : chez eux ça tient plus du fanatisme religieux que du point de vue doctrinal.

Ressentiment de ménagère. Je passe

Mais aucun argument à l'horizon mon cher, sinon de la mauvaise foi et un syllogisme bidon dont la prémisse n'est pas démontrée.

Ma vraie droite ne repose pas sur des vieux marxistes

Alors ne cite pas les théories de Clouscard, qui reposent sur le postulat de la détermination de la conscience par la réalité sociale, et de la superstructure par l’infrastructure

- ce qui ne peut qu'étonner un fanatique libéral dont la culture se réduit à à peu près rien en dehors du corpus libéral, que son adversaire conchie à la fois le libéralisme et le socialisme, du coup tu peux pas me traiter de socialiste, dommage -, et ce n'est certainement parce que je cite en passant Clouscard que je souscris à toutes ses thèses

Sauf que sans matérialisme dialectique, il n’y a pas de justification théorique à la métamorphose de la lutte des classes. Il faut arrêter d’aller picorer chez des auteurs sans prendre garde aux fondements de ce qu’on picore

- tu sais, on peut citer un auteur, tout en ne faisant pas corps avec lui,

Non, pas chez les marxistes

mais ça, c'est encore un élément étranger un fanatisme libéral qui voit en les saint théoriciens des idoles inattaquables.

Lesquels ?

Donc, ma droite ne repose sur rien d'autre que sur des valeurs traditionnelles et pré-modernes (sens des limites, conscience de sa finitude, rejet du prométhéisme, inégalité, sens de la transcendance)

Ça ne veut pas dire grand chose. Des mots-clés sans consistance jusqu’ici

qui préexistent à ces deux idéologies modernes que sont le libéralisme et le socialisme.

Ça ne veut rien dire non plus. « La valeur d’inégalité pré-existe au libéralisme » ça ne veut rien dire

C'est touchant de naïveté de situer l'essence du mal dans une doctrine aussi récente que le socialisme. Mais c'est dommage parce que cette théorie doit tout, absolument tout au libéralisme.

:rire:

Marx lui-même était un avide lecteur des classiques. C'est même d'ailleurs le dernier représentant de cette école, puisque tout comme ses illustres prédécesseurs, il pose la centralité de la valeur travail.

On commence à confondre Ricardo avec les libéraux. Ça part plutôt bien

Le socialisme, donc, n'est qu'une réaction au libéralisme

Non, ce n’est pas vrai et tu ne l’as d’ailleurs pas démontré

[alors que les libéraux de pseudo-droite voudraient se faire passer pour une réaction au socialisme...

Non plus, puisque le libéralisme est antérieur au socialisme

que leur théorie a entièrement suscité] : atomisant la société, concentrant les richesses dans quelques mains qu'aucune loi de Dieu ne venait excuser,

:rire:

Il serait temps de lire Weber et Locke, et tout ce qui est entre les deux

agrandissant autant la richesse globale que la misère particulière,

C’est faux. La misère a été chassée par le capitalisme et le libéralisme, même du vivant de Marx

le libéralisme devait trouver sa première critique (naïve), qu'est le socialisme.

Non, le socialisme réagit à un état de fait, pas à une théorie, d’autant que dans la doctrine marxiste le socialisme est, comme le capitalisme, une phase transitoire nécessaire à l’avènement du communisme intégral, sans aucun égard pour la théorie libérale et sans aucun rapport spécifiquement critique

Le socialisme qui devait aboutir en une parodie du libéralisme : sanctification du travail, de l'économie - auxquels tout le reste était subordonné - il devait aboutir à une société tout aussi sinon plus monstrueuse (et surtout plus rigide) et abstraite que les sociétés libérales qu'il prétendait critiquer.

Tu n’as toujours pas défini le libéralisme, mais c’est toujours pareil de toute manière, vous parlez dans le vent

La seule inégalité que reconnait du bout des lèvres le libéralisme, c'est l'inégalité des compétences, et encore, celle-ci, à force de travail, peut-être comblée.

Non, toutes les inégalités, qui sont dues au fond augustinien du libéralisme, d’où la formule de Mandeville au frontispice de la Fable

L'égalité, valeur démocratique, devait être répandue par la sainte parole du libéralisme : l'inégalité, le règne des privilèges de l'Ancien Régime devaient être abolis pour laisser place à une concurrence pure et parfaite...

C’est faux. Montesquieu, Turgot, Quesnay, Lemercier, Necker. Bref, tout le monde prouve le contraire des inepties que tu racontes

>qui aboutit à recréer des inégalités (reposant sur les seules richesses),

Oui donc l’égalitarisme libéral est inégalitaire. Quelle formidable dialectique

et suscitant ainsi critiques et convoitises

Qui étaient bien évidemment absentes du régime corporatiste

puisque la richesse est le dernier élément discriminant dans un régime démocratique comme le théoricien libéral Tocqueville l'a démontré. L'inégalité par les richesses

Qui est aussi présente, et ô combien, dans l’Ancien Régime

est d'autant plus scandaleuse qu'elle repose sur un système qui, à la base, à base d'égalité économique

C’est faux, aucune égalité économique n’est postulée dans la théorie libérale, à aucun moment

et politique

Égalité devant la loi, c’est tout

(droits de l'homme etc.), pose que tout le monde vaut tout le monde,

Devant Dieu, mais ni sur le marché, ni dans l’ordre social

>et que c'est par sa seule valeur personnelle et sa réussite qu'un homme peut s'élever au-dessus d'un autre

C’est faux, l’individualisme libéral est méthodologique, pas moral. D’ailleurs l’héritage est consubstantiel au droit de propriété

- alors que toutes les sociétés traditionnelles expliquent l'inégalité non pas par le travail et l'oeuvre [comme le fait le libéralisme, qui n'est rien d'autre que la concrétisation du protestantisme et de la théorie de la détermination - la preuve, Benjamin Franklin], mais par l'origine ; origine sur laquelle l'homme n'a aucune action.

C’est faux, et heureusement, la valeur guerrière et le génie faisant naturellement exception. Mais oui : le libéralisme mêle les ordres de la noblesse à ceux du marché, pour que l’élite se renouvelle dans un mouvement parétien, au lieu de pourrir sans aucun sang frais autre que le sang morganatique

Etre de droite, comme Gomez Davila l'a dit c'est : ne pas faire confiance à l'homme. Le libéralisme est un système entièrement basé sur la confiance en les hommes.

PRIVATE VICES MAKE PUBLICK VIRTUES

Chez Adam Smith, par ex., tout le système libéral est fondé en la confiance en l'intérêt bien compris de l'autre - le boucher.

INVISIBLE HAND

Et Smith est très modérément libéral. On n’y fait plus référence que chez les socialistes depuis à peu près Menger

Aucun élément transcendant,

Ça ne veut rien dire

aucune limitation,

Ça ne veut rien dire

aucune frontière.

Nomos de la Terre

C'est quand même cocasse de conspuer le matérialisme quand tout son système empêche de s'élever au ciel...

5/20, se « cultiver » avec Marion Sigault ou des pointures pareilles ne passe pas l’épreuve des livres

Je te défie de me citer la liste des livres que tu as lus pour me pondre ce pavé honteux et plein de pompe

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Kfsksf0ds
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1 juillet 2021 à 20:50:52
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