C'est Algériens CHOFCHOF on en talk ?
Supprimé- 1
Fils du Caïd Mahfuz al-Ma'adi, Bachagha, commandeur de la Légion d'honneur et d'une française, Mohamed El Maadi fut, comme Mohammedi Said ou encore Mohamed Begdane (alias "Jean le Manchot", ancien des Brigades internationales qui se faisait appeler « von Kerbach »), un membre de la Gestapo, qui collabora activement avec le Troisième Reich pendant l'occupation.
Fortement imprégné du discours des Croix-de-Feu, cherchant à encourager l'antisémitisme musulman en Algérie, il joue un rôle crucial dans le déclenchement des «meurtres de Constantine » du 3 au 5 août 1934. Au cours desquelles des « musulmans » ont tué vingt-huit « juifs ».
Mohammed el-Maadi quitte l'armée en 1936. Il intègre ensuite la Cagoule. Durant l'occupation allemande, il milite au Mouvement social révolutionnaire, fondé par d'anciens cagoulards. Il devient ensuite le responsable des questions inhérentes au Maghreb au sein du Rassemblement national populaire de son ami Marcel Déat ou il organise le Comité RNP nord-africain.
Durant la même période, il entre en contact avec les cercles indépendantistes algériens présents en France et fonde en janvier 1943, un bimensuel « Er Rachid » qui est financé par l'Abwehr et atteint un tirage de 80 000 exemplaires.
En 1943, Mohamed el-Maadi rencontre Henri Lafont, chef du bureau de la Gestapo parisienne avec qui il fonde la brigade nord-africaine officiellement constituée le 28 janvier 1944 avec le patronage d'Helmut Knochen, le chef de la Gestapo en France. Cette brigade est formée d'environ 300 Algériens, provenant essentiellement du quartier « de la Goutte-d'Or » à Paris.
En août 1944, il se réfugie avec son épouse en Allemagne où il est accueilli par le Grand Mufti, Amin al-Husseini.
Il serait décédé en Égypte entre 1954 et 1957.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saïd Mohammedi s'engage dans la Wehrmacht en 1941 à Stahnsdorf et prête serment avec le grade de Feldwebel au Kradschützen-Bataillon 4 (Panzerdivision) puis rejoint la Légion arabe libre à Zwettl en Autriche avant de servir au sein du Deutsch-arabisches Bataillon 845 pendant 6 semaines en Grèce[4].
Il est par la suite transféré à l'école d'agent de renseignement "Kloster" du haut commandement de la Wehrmacht (Oberkommando der Wehrmacht) à Belzig (Bad Belzig)[4] avant d'intégrer le Sonderkommando Wimmer, commando de choc de la Wehrmacht[5] fondé par le colonel Franz Wimmer-Lamquet (SS-Standartenführer), où il fut parachuté derrière les lignes ennemies dans de nombreuses opérations spéciales de l'Abwehr notamment en Afrique du Nord et sur le front yougoslave contre les partisans de Josep Broz Tito[4].
Le Sonderkommando Wimmer était directement subordonné à Adolf Hitler après la mort de Reinhard Heydrich[4] en juin 1942. Au cours d'un séjour à Berlin il est décoré de la Croix de fer de première classe[4].
Promu Oberleutnant (lieutenant) durant l'été 1944, il est envoyé par l'Abwehr avec cinq autres compagnons d'armes (Allemands et Algériens) en mission de renseignement et de sabotage en Algérie afin de créer un soulèvement nationaliste. Il est arrêté quelque temps après son parachutage dans la région de Tébessa[4].
De cet épisode, il gardera son Stahlhelm (casque allemand) et ses armes qu'il avait confiés à des militants nationalistes algériens avant son arrestation, qui lui serviront pendant la guerre d'Algérie.
Il est jugé au tribunal de Constantine le 23 octobre 1944. Condamné à mort, commué à perpétuité, il est interné dans la prison de Lambèse dans l'est algérien.
Le colonel Franz Wimmer-Lamquet présente Said Mohammedi comme son meilleur agent dans son livre Balkenkreuz und Halbmond et précise qu'en cas de succès il aurait été décoré par Hitler en personne. De son côté, dans une lettre du 19 mars 1989 à Wimmer-Lamquet, Said Mohammedi, rappelant l'importance des engagés arabes dans l'armée de l'Allemagne hitlérienne, précise que « de nombreux djounoud [combattants de l'ALN] qui combattaient avec l'Allemagne sont tombés au champ d'honneur au cours de notre guerre de libération. »
Il est l’un des précurseurs du scoutisme musulman algérien. Mohamed Bouras a été exécuté en 1941 à Hussein Dey. Il adhère au cercle El Taraki, puis celui du Progrès et devient proche de l’Association des oulémas, et de son leader, le cheikh Albelhamid Ben Badis. Il participe à de nombreuses manifestations contre l’interdiction de prêcher dans les mosquées, décidée en 1933.
Excellent sportif, il est l’un des meilleurs joueurs du Mouloudia d’Alger et devient l’un des meilleurs tireurs à la carabine dans la société « La Milanaise ». En parallèle, il suit des cours du soir en langue arabe, à la Chabiba, et suit des études en capacité de droit à l’Université d’Alger.
Il fonde en 1935 l’association El Falah, le premier groupe des Scouts musulmans algériens (SMA) dont il dépose les statuts le 16 avril 1936 à la préfecture d’Alger. Il obtiendra l’autorisation le 5 juin de la même année, sous le numéro 2458.
D’autres associations de scouts sont crées peut de temps après dans différentes ville d’Algérie et Bouras espère réussir à les fédérer.
Après avoir milité quelques temps à Alger, au sein de l’Etoile Nord Africaine (ENA), il rejoint le Congrès musulmans dont il devient le responsable des « Jeunesses ».
En 1939, il organise le camp fédéral d’El Harrach qui consacre la naissance de la Fédération des Scouts musulmans algérien (FSMA).
En septembre 1940, il s’embarque pour la France et se rend à Vichy. Il y rencontre le Secrétaire Général du Scoutisme français, une nouvelle organisation créée par le maréchal Pétain avec toutes les associations scoutes. Bouras sollicite l’adhésion de la FSMA au même titre que ces associations.
N’obtenant qu’une réponse vague, il contacte les Allemands qui l’orientent vers la commission d’armistice à Alger, à qui il demande des armes pour préparer les jeunes à la lutte armée contre l’occupation coloniale.
A son retour à Alger, Bouras perd son emploi, son administration lui reproche de s’être absenté sans autorisation légale. Il trouvera un emploi similaire dans un nouvel organisme, la Direction des Services d’Armistice française (DDSA).
Au mois de mars 1941, le commissaire scout Noël en mission en Algérie pour rencontrer les autorités administratives, les représentants du scoutisme et les groupes SMA, prend contact avec Bouras. Après des entretiens au Cercle du Progrès, le commissaire scout demande la cessation d’activité des SMA parce que ses chefs « étaient au moins suspects d’un nationalisme intempérant ». Dans son rapport, précise : « Les autorités envisagent même la cessation d’activité de les groupes SMA non affiliés au Scoutisme français ».
Le 16 mars 1941, Mohamed Bouras démissionne de la FSMA, conscient de s’être engagé dans une affaire grave et d’être étroitement surveillé. Il préfère éviter des ennuis à ses collaborateurs immédiats.
Le 8 mai 1941, piégé par les services du contre espionnage français, Bouras est arrêté, avec cinq autres personnes, sous le motif d’espionnage au profit de l’Allemagne. Il sera inlassablement interrogé et affreusement torturé pendant une semaine, sans résultat. Il ne dénoncera pas ses compagnons.
Le 14 mai, il est traduit devant le tribunal militaire d’Alger, constitué en Cour martiale ; il est inculpé de trahison et condamné à mort.
Le 27 mai, Mohamed Bouras est exécuté à l’aube au polygone d’Hussein Dey.
Le premier rassemblement des groupes scouts d’Algérie eut lieu en 1944 à Tlemcen qui abritera quatre ans plus tard, en 1948, le premier congrès des SMA.
Mohamed Bouras était un nationaliste et un visionnaire. Une très grande partie, pour ne pas dire la majorité, des jeunes scouts algériens rejoindront les maquis après le déclenchement du 1er novembre 1954. Grace à cette structure, ils avaient reçus une excellente formation qui leur a permis de devenir d’excellents maquisards.
Histoire. Quand les soldats des colonies combattaient pour le III ème Reich
https://www.lengadoc-info.com/6116/histoire-et-tradition/histoire-soldats-colonies-combattaient-iii-eme-reich/
Ah ok
Le 01 juillet 2021 à 22:19:51 :
"C'est"
Ah ok
aya juge pas mon orthographe
Le 01 juillet 2021 à 22:19:51 :
"C'est"
Ah ok
mais merci de upé mon topoc
Dis woulah
Le pire c'est le Maroc nonobstant
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Données du topic
- Auteur
- docoso31
- Date de création
- 1 juillet 2021 à 22:14:42
- Date de suppression
- 1 juillet 2021 à 22:27:46
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