Si vous regardez des rétrovirus à ARN (donc bien étudiés), comme le VIH, ils s'adaptent très facilement aux ARV, dès que quelqu'un ne suit pas bien son traitement, ça risque de créer une résistance, donc il faut toujours développer des nouveaux médicaments
Dans certains pays, le taux d'échec thérapeutique avec des traitements de première intention (les plus courants) peut être d'environ 10%, et il augmente avec le temps, c'est une course contre la montre car ces résistances peuvent en plus se transmettre
C'est un peu pareil avec le SARS
D'ailleurs, maintenant, ils génotypent toujours les virus des patients, pour par exemple regarder les nouvelles mutations sur des gènes critiques pour les médicaments, comme celui de la transcriptase inverse (que certaines classes de médicament inhibent pour empêcher sa réplication) et savoir quels médicaments sont les plus adaptés (car c'est l'association de plusieurs ARV généralement, s'il y en a qui ne vont pas, le traitement peut être partiellement efficace, charge virale élevée, et ça peut créer une résistance à l'autre aussi pendant ce temps-là, donc c'est très important le génotypage)