Topic de Papyvoyeur8 :

Le Mossad

L'affaire des Vedettes de Cherbourg est une opération militaire israélienne qui s'est déroulée entre le 24 et le 31 décembre 1969, impliquant le vol de cinq navires de classe Sa'ar III depuis le port français de Cherbourg (Cherbourg-Octeville depuis 2000, Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016). Les vedettes avaient été payées par le gouvernement israélien, mais retenues à cause de l'embargo sur l'armement décrété par Charles de Gaulle en 1967 et toujours en vigueur. L'opération est organisée par la marine israélienne, et a pour nom de code Opération Noa, d'après le nom de la fille du capitaine Benjamin Telem1.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vedettes_de_Cherbourg

L'incident de l'USS Liberty désigne une attaque effectuée par l'armée israélienne le 8 juin 1967 dans les eaux internationales au large de la péninsule du Sinaï, pendant la guerre des Six Jours, sur le navire de recherche technique (en) de l'US Navy USS Liberty qui collectait des renseignements pour le compte de la NSA3.

L'attaque, menée de manière combinée par des avions de chasse des forces aériennes israéliennes et des vedette-torpilleurs de la marine israélienne, tue 34 Américains (officiers de marine, marins, deux US Marines et un civil) et fait au moins 171 blessés. Le bâtiment, qui se trouve alors à environ 25,5 milles marins (47 km) au nord-ouest de la ville égyptienne d'El-Arish1,4, est gravement endommagé5.

Israël présente ses excuses pour l'attaque, indiquant que l'USS Liberty avait été pris pour cible par erreur après avoir été identifié comme étant un navire égyptien6. Le gouvernement israélien et le gouvernement américain conduisent des enquêtes et produisent des rapports qui concluent tous deux que l'attaque avait été due à une confusion par les forces israéliennes sur l'identité du navire2 ; cependant d'autres observateurs, parmi lesquels plusieurs survivants à l'attaque, ont rejeté ces conclusions et maintiennent que cette attaque était délibérée7.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_de_l%27USS_Liberty

Gerald Bull, scientifique canadien et concepteur du projet de « Super Gun » (canon à très longue portée) pour l’Irak, est assassiné dans son appartement bruxellois en mars 1990, provoquant ainsi l’abandon du programme. Le Mossad fait partie des services soupçonnés d'avoir commis cet assassinat.
Selon Richard Labévière, le Mossad pourrait être derrière la tuerie d’Ehden perpétrée au Liban en 1978, qui avait vu le dirigeant chrétien Tony Frangié et une trentaine d'autres personnes, dont son épouse et sa fille de trois ans, assassinés. L'objectif aurait été de favoriser Bachir Gemayel, proche d’Israël, dans son ascension vers le pouvoir en éliminant l'un de ses principaux rivaux5.
et l'affaire lavon tu connais

À la suite de la révolution nationaliste égyptienne de 1952, l'inquiétude grandissait en Israël quant aux orientations politiques anti-israéliennes du nouveau régime.

À l'origine de l'affaire Lavon se trouve une opération du Aman, le service de renseignement militaire israélien, connue sous le nom d'« opération Susannah ». Celle-ci visait à brouiller les relations entre le gouvernement égyptien et les gouvernements occidentaux en particulier américain et britannique, et plus spécifiquement à empêcher l'application de l'accord anglo-égyptien sur le retrait des troupes britanniques de la zone du canal de Suez, retrait qui supprimait une barrière à une éventuelle attaque militaire égyptienne contre Israël.

Opération Susannah

Meir Max Bineth.
Pour ce faire, le colonel Binyamin Gibli, le chef du Aman, organisa des attentats à la bombe contre des intérêts égyptiens et occidentaux, attentats qui devaient être attribués à des nationalistes égyptiens, afin de « miner la confiance occidentale dans le régime égyptien en générant de l'insécurité publique1 ». Ce sera l'unité 131 qui sera chargée de l'opération, unité constituée de Juifs égyptiens (dont un membre de la communauté karaïte du Caire) vivant toujours au Caire, et constituée en 1948 par l'officier des services spéciaux Avram Dar. Il est important de noter que les bombes furent programmés pour exploser après la fermeture des établissements afin de ne pas causer de victimes.

Le 2 juillet 1954, un bureau de poste d'Alexandrie fait l'objet d'un attentat à la bombe. Le 14 juillet 1954, les bibliothèques de l'USIA (agence de propagande américaine) à Alexandrie et au Caire furent à leur tour touchées par des explosions, ainsi qu'un théâtre possédé par des capitaux britanniques. Les dégâts furent faibles, et il n'y eut pas de victime.

Les Égyptiens arrêtèrent un des auteurs des attentats, Philippe Natanson, lorsqu'une bombe qu'il transportait prit feu dans sa poche. À la suite de cette arrestation, l'ensemble du réseau fut rapidement arrêté. Un des suspects fut torturé à mort en prison, et l'Israélien d'origine hongroise Max Bennett se suicida. Le procès commença le 11 décembre 1954 et dura jusqu'au 27 janvier 1955. Deux des accusés (Moshe Marzouk et Shmouel Azar) furent condamnés à la pendaison et exécutés.

Le responsable de l'opération sur le terrain était Avraham Seidenberg, qui parvint à s'enfuir d'Égypte et fut arrêté en 1956 par les autorités israéliennes alors qu'il tentait de vendre des informations à l'Égypte. Jugé, il fut condamné à dix ans de prison. Pendant cet événement, il semble probable qu'il ait aidé les Égyptiens à arrêter les membres de l'unité 131 en 1954. Isser Harel, à l'époque responsable du Mossad, affirmera d'ailleurs en 1980 que Seidenberg avait été retourné par les Égyptiens avant l'« opération Susannah ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Lavon

mais c'est qui "ils" ? :(
reste plus qu'a faire un poste sur un certain évenement qui est arrivé en 2001 et c'est bon

Présenter des excuses n’est pas vraiment dans la culture de l’entreprise. Black Cube est une société de renseignement et de conseil qui cultive l’opacité. Pourtant, l’un de ses clients récents l’a forcée à un acte de contrition public. Il s’agit du producteur Harvey Weinstein, dont les agissements ont déclenché un débat mondial sur les agressions sexuelles. Comme l’a révélé le New Yorker le 6 novembre, celui-ci a engagé la firme israélienne à l’automne 2016 afin de monter des dossiers sur des dizaines de victimes susceptibles de porter plainte et de s’exprimer dans les médias. Il a aussi fait appel aux services de la société américaine Kroll.

https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/11/29/affaire-weinstein-les-methodes-troubles-des-anciens-agents-du-mossad_5221954_4497186.html

L’économiste Asher Tishler, qui siège au conseil d’administration de Black Cube – mais qui n’est pas un employé –, a estimé que, « rétrospectivement, il est dommage que nous ayons accepté ce travail ». Dans un communiqué, la compagnie a promis de verser l’intégralité de ses revenus dans cette affaire – soit 1,3 million de dollars – au profit d’organisations venant en aide aux victimes de harcèlement sexuel, dans plusieurs pays.

Informations compromettantes et intimidations
Selon le New Yorker, les méthodes utilisées dans ce dossier par Black Cube consistaient à créer de fausses identités sur Internet ou à payer une somme rondelette pendant plusieurs mois à un journaliste de la presse à scandale chargé d’interviewer des victimes. L’objectif était de dissuader ces dernières de parler en récoltant des informations compromettantes et en tentant de les intimider. Deux enquêteurs privés ont ainsi rencontré, sous des identités falsifiées, l’actrice Rose McGowan, qui finira tout de même par porter plainte pour viol contre Harvey Weinstein. Parmi eux, « Anna », surnom d’une ancienne officière de l’armée de l’air israélienne d’origine yougoslave, Stella Penn Pechanac, dont l’identité a été révélée par le Daily Mail.

Lire aussi Harvey Weinstein avait embauché une « armée d’espions » pour éviter d’être pris
L’article du New Yorker citait avec précision les contrats signés entre Black Cube et Harvey Weinstein, qui s’est rapproché de la firme sur les conseils de l’ancien premier ministre israélien Ehoud Barak. On y découvre une profusion d’informations puisées aux meilleures sources, qui font dire à certains experts israéliens que la société aurait pu elle-même les faire fuiter, en constatant la déchéance irrémédiable de son client. Impossible de l’affirmer. Il est vrai que, derrière les excuses publiques et le scandale, Black Cube bénéficie dans ces circonstances d’une exceptionnelle publicité auprès de ses clients potentiels, qui découvrent le profil de ses effectifs, sa détermination et ses méthodes.

La firme bénéficie de la mansuétude d’Israël
En Israël, la firme profite de la mansuétude des pouvoirs publics, même si la justice a déjà, dans le passé, mis en cause ses méthodes d’espionnage. Black Cube a été fondée en 2011 par un ancien officier du renseignement militaire, Dan Zorella, et Avi Yanus, docteur en philosophie de l’université de Tel-Aviv. L’ancien chef du Mossad, Meir Dagan, fut président d’honneur de la société jusqu’à son décès, en mars 2016. Black Cube se présente comme « un groupe sélect de vétérans d’unités d’élite du renseignement israélien qui fournit des solutions sur mesure à des problèmes complexes de contentieux civil et commercial ».

La firme dit employer environ une centaine de personnes – avocats, experts, analystes – en plus de consultants ponctuels, en fonction des dossiers. Elle dispose à la fois de spécialistes des nouvelles technologies, secteur de prédilection de l’armée israélienne, et d’agents de terrain. Sur son site Internet, elle présente de façon vague, sans dates ni noms, certains dossiers qu’elle a eus à traiter. On note surtout le caractère international de ses activités, au service de corporations privées comme d’institutions publiques.

Impliquée dans des affaires délicates
Dans une longue enquête sur Black Cube, publiée en avril, le journal israélien Globes évoquait plusieurs affaires délicates dans lesquelles la firme a été impliquée. Son premier dossier majeur fut celui du milliardaire Vincent Tchenguiz, dont la maison avait été perquisitionnée en mars 2011 par les agents du British Serious Fraud Office (SFO). Avec son frère Robert, l’homme d’affaires était soupçonné d’implication dans l’effondrement de la banque islandaise Kaupthing. Il engagea Black Cube pour prouver son innocence et obtint des excuses et un dédommagement. Ce dossier fortement médiatisé assura à la firme israélienne une publicité de choix.

L’une des méthodes les plus communes employées par Black Cube consiste à faire passer ses agents pour des hommes d’affaires, notamment lors de prises de contact à l’étranger. La firme s’adapte au contexte et aux lois locales, prenant ses aises lorsqu’elles sont floues. Deux de ses employés ont été arrêtés en 2016 en Roumanie. La cible de leurs investigations était la procureure de la direction de lutte contre la corruption et le crime organisé. Ils cherchaient des éléments compromettants dans ses biens personnels et ceux de son entourage, et n’ont pas hésité à pirater son ordinateur. Black Cube a expliqué que ses agents avaient travaillé dans le cadre d’un projet étatique. « Il n’y a aucun doute que Black Cube a agi en Roumanie en accord avec la loi et avec l’autorisation et la permission des plus hauts échelons possibles », dit un communiqué de l’époque. La procureure, elle, a évoqué une « tentative infructueuse pour l’intimider ». Les deux employés ont plaidé coupables et ont pu regagner Israël après leur condamnation.

Le 18 juin 2021 à 16:14:40 :
Selon Richard Labévière, le Mossad pourrait être derrière la tuerie d’Ehden perpétrée au Liban en 1978, qui avait vu le dirigeant chrétien Tony Frangié et une trentaine d'autres personnes, dont son épouse et sa fille de trois ans, assassinés. L'objectif aurait été de favoriser Bachir Gemayel, proche d’Israël, dans son ascension vers le pouvoir en éliminant l'un de ses principaux rivaux5.

Cette horreur qui me rappelle la famille Romanov

L'op qui ses fait strike par le 410 https://image.noelshack.com/fichiers/2021/24/4/1623958812-1560283461-1556638044-1552152484-beret-en-peau-de-genou-copie.png

Le 18 juin 2021 à 16:17:44 :
reste plus qu'a faire un poste sur un certain évenement qui est arrivé en 2001 et c'est bon

ils dansent très bien.

La dance israélienne est très impressionnante !

L'affaire de Lillehammer se réfère à l'assassinat le 21 juillet 1973 à Lillehammer (Norvège), par des agents du Mossad, d'Ahmed Bouchiki, un serveur maroco-norvégien, frère de Chico Bouchikhi des Gipsy Kings1, dans le cadre de l'opération Colère de Dieu. Les agents israéliens l'avaient confondu avec leur cible, Ali Hassan Salameh, le leader de l'organisation Septembre noir responsable de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich. Six agents du Mossad sur les quinze directement impliqués dans l'opération ont été arrêtés par les autorités norvégiennes et condamnés pour leur implication dans l'assassinat. Cette affaire a porté un coup majeur à la réputation du Mossad. Le vrai Salameh sera finalement assassiné en 1979 par le Mossad.

En juillet 1973, le Mossad pense avoir retrouvé la trace de Salameh après avoir filé un Algérien, Kamal Benamane, qui est identifié comme un messager de Septembre noir. Ce dernier se rend à Lillehammer depuis Genève et l'agence israélienne en conclut qu'il va discrètement rencontrer Salameh dans cette petite ville norvégienne. Quinze agents sont dépêchés sur place, dont le directeur général du Mossad Zvi Zamir et le chef de l'opération Michael Harari. Le 20 juillet 1973, ils croient identifier Salameh en la personne de Bouchikhi avec qui l'Algérien qu'ils filent a engagé une conversation2. Ce serveur maroco-norvégien né le 13 avril 1943 est le frère aîné de Chico Bouchikhi, cofondateur des Gipsy Kings. Il vit alors à Lillehammer depuis neuf ans et est marié à une Norvégienne, Torill Larsen, qui attend son enfant. Il n'a aucun lien avec les mouvements palestiniens.

Le lendemain soir, Bouchikhi et sa femme enceinte de leur fils rentrent d'une séance de cinéma. Une voiture conduite par des agents israéliens s'arrête à leur hauteur à proximité de leur domicile. Deux agents tirent sur Bouchikhi à 13 reprises au pistolet calibre .22 devant sa conjointe3. Ils s'enfuient immédiatement de la scène du crime à bord de leur véhicule. Lorsque la police norvégienne arrive, Bouchikhi est déjà mort4,5,6.

Condamnation
Le meurtre met en émoi les habitants de Lillehammer, étant le premier crime de sang commis dans la ville en 36 ans. Les Israéliens apprennent leur méprise le lendemain lorsque les médias rendent publique l'affaire.

Six Israéliens vont être arrêtés par la police par la suite pour meurtre. L'un des membres du Mossad, Sylvia Rafael, utilisait un passeport canadien sous le nom de Patricia Roxborough, personne réelle qui s'était fait voler son passeport à Montréal.

Deux des agents du Mossad impliqués dans le meurtre de Bouchiki, Dan Ert et Marianne Gladnikoff, avaient loué une voiture avec leur vrai nom. Ils ont été arrêtés alors qu'ils rendaient la voiture à l'aéroport d'Oslo. Après un interrogatoire, les deux agents donnèrent l'adresse de la maison où se trouvaient quatre autres agents7, dont Sylvia Rafael, un des plus importants agents du Mossad, qui fut condamnée pour meurtre dans cette affaire8. Neuf autres ont réussi à échapper aux recherches7.

Le vrai Salameh sera finalement assassiné à Beyrouth en 1979 par le Mossad.

En 1996, le gouvernement israélien verse une indemnité à la famille de Bouchiki, mais ne reconnaît pas pour autant le crime. Cinq des agents sortirent rapidement de prison. Après plusieurs années de prison, Sylvia Rafael bénéficiera d'une libération anticipée grâce à son avocat Annæus Schjødt, Jr. (en) (1920-2014), qui deviendra son époux8.

Le 18 juin 2021 à 16:19:06 :

Le 18 juin 2021 à 16:17:44 :
reste plus qu'a faire un poste sur un certain évenement qui est arrivé en 2001 et c'est bon

ils dansent très bien.

La dance israélienne est très impressionnante !

This
D'ailleurs pour en savoir plus, taper dancing Israelis sur google
:ok:

En 1996, le gouvernement israélien verse une indemnité à la famille de Bouchiki, mais ne reconnaît pas pour autant le crime. Cinq des agents sortirent rapidement de prison. Après plusieurs années de prison, Sylvia Rafael bénéficiera d'une libération anticipée grâce à son avocat Annæus Schjødt, Jr. (en) (1920-2014), qui deviendra son époux8.

le mossad en mode oupsi

https://www.courrierinternational.com/article/renseignement-comment-le-mossad-aide-le-maroc-tuer-ben-barka

Il y a tout juste cinquante ans, le 29 octobre 1965, était enlevé à Paris l’opposant marocain Mehdi Ben Barka. Une grande enquête du quotidien israélien Yediot Aharonot, publiée en mars dernier, met en lumière l’implication des services de renseignement israéliens dans l’assassinat de cette figure de la gauche marocaine.

es accusations se sont multipliées ces cinq dernières années, jusqu'ici systématiquement démenties par le gouvernement israélien. En novembre, un documentaire diffusé sur la Télévision éducative israélienne leur donnait encore davantage de poids : il y était affirmé, sur la fois de nombreux témoignages, que des Ethiopiennes qui avaient émigré en Israël il y a huit ans avaient été contraintes de se voir injecter du Dépo-Provera, un contraceptif longue durée, si elles voulaient entrer sur le territoire.

Cette révélation vient d'être confirmée pour la première fois au quotidien israélien Haaretz (article payant) par une source gouvernementale israélienne. Une pratique qui pourrait expliquer la baisse de près de 50 % du taux de natalité de la communauté éthiopienne d'Israël au cours de la dernière décennie, explique le quotidien.

https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2013/01/29/retour-israel-reconnait-avoir-controle-les-naissances-des-immigrees-ethiopiennes_6001547_4832693.html

Qui a fait sauté l'Hôtel King David déguisé en arabes ? https://image.noelshack.com/fichiers/2021/24/5/1624011492-posternakquicontrolelesmedias.png

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Des armes israéliennes auraient été utilisées en 1994 au Rwanda
Un tribunal de Tel-Aviv vient de rejeter une pétition appelant à révéler des documents classifiés sur des exportations d'armes dans les années 90
Par TIMES OF ISRAEL STAFF
7 janvier 2015, 15:35
Crânes de victimes du génocide rwandais (Crédit : Fanny Schertzer/Wikimedia commons/ CC BY SA 3.0)
Crânes de victimes du génocide rwandais (Crédit : Fanny Schertzer/Wikimedia commons/ CC BY SA 3.0)
Le Professeur Yair Auron et son avocat Eitay Mack ont lancé une pétition visant à rendre public des documents qui prouveraient l’existence d’exportations d’armes à destination du Rwanda, il y a 20 ans.

Au cours de l’audience, le tribunal a invité des représentants de l’État à s’exprimer sur ce sujet.

Selon l’ONU, un million d’hommes, de femmes et d’enfants ont été massacrés au Rwanda en l’espace de 100 jours en 1994.

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Les meurtriers étaient membres de la tribu Hutu, ethnie majoritaire dans ce petit pays pauvre d’Afrique centrale. Les victimes étaient pour la plupart membres de la tribu Tutsi.

Les meurtriers au Rwanda ont principalement utilisés des machettes et des armes légères. Des fusils et des balles, et parfois des grenades ont été obtenus auprès de marchands d’armes internationaux.

Selon les allégations des pétitionnaires, Israël aurait fourni aux Hutu des balles de 5,56 millimètres ainsi que des fusils et des grenades.

Ces dernières années Eitay Mack, un jeune avocat idéaliste, s’est lancé dans une croisade visant à révéler les exportations d’armes israéliennes.

Yair Auron explique devant le tribunal : « Envoyer des armes dans un pays où un génocide se déroule est semblable à l’envoi d’armes à l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons fourni des armes à la Serbie pendant l’embargo, et nous avons fourni des armes au gouvernement rwandais lors du génocide ».

A cette période, Yitzhak Rabin était à la fois ministre de la Défense et Premier ministre. Shimon Peres était ministre des Affaires étrangères. Bien que profondément impliqués dans les efforts de paix en 1994, les pétitionnaires estiment que l’approbation d’un envoi d’armes depuis l’aéroport Ben Gurion, ne pouvaient avoir eu lieu à leur insu.

Lors du génocide, le gouvernement israélien a été le premier pays au monde à envoyer un hôpital de campagne au Rwanda pour traiter les victimes du massacre.

Fondant sa décision sur du matériel classifié que des représentants de l’État israélien lui avait montré, le juge a rejeté la pétition. La procédure va maintenant se poursuivre devant la Cour suprême.

https://fr.timesofisrael.com/des-armes-israeliennes-auraient-ete-utilisees-en-1994-au-rwanda/

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Papyvoyeur8
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18 juin 2021 à 16:13:28
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