Riverains barricadés, bagarres entre bandes rivales, territoires interdits aux humains: à Lopburi, en Thaïlande, les milliers de macaques en liberté n'attirent plus les touristes absents depuis la pandémie et sont hors de contrôle, forçant les autorités à réagir.
«On vit dans une cage et les singes vivent dehors», soupire Kuljira, contrainte de recouvrir l'arrière-cour de sa maison d'une immense structure grillagée. «Les excréments sont partout dans les rues, l'odeur est insoutenable surtout quand il pleut», raconte-t-elle à l'AFP avant de regagner sa boutique, une quincaillerie dans le centre de Lopburi, ancienne capitale khmère à 150 kilomètres au nord de Bangkok. Quelques échoppes plus loin, Taweesak, un autre commerçant, a installé des tigres et des crocodiles en peluche pour tenter d'effrayer les primates, jouant aussi du bâton quand il faut les repousser hors de son magasin.