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ALERTE Les médias au Canada se foutent de PARIS :rire: :rire:

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Ce parc où Paris entasse ses toxicomanes

Ils sont quelques centaines à flâner et à consommer du crack dans un vaste parc de Paris. Des toxicomanes dont la Ville ne sait trop quoi faire. Des gens souvent bruyants, que les résidents d’aucun quartier ne veulent sous leurs fenêtres.

« Le parc Éole, c’est pour les enfants! » La jeune fille semble avoir une douzaine d'années. Un bouquet de ballons à la main, un mégaphone dans l’autre. Elle lance des slogans, la foule les répète.

C’est une drôle de manifestation en ce chaud soir de semaine à Paris. Au moins 150 citoyens exaspérés marchent dans un vaste parc du nord-est de la capitale. Un endroit qui se voulait rassembleur, transformé en lieu de consommation de drogues.

À pas lents, la foule se dirige vers le nord, là où flânent des dizaines de toxicomanes.

Nous circulons en général toujours à deux, explique Frédéric Francelle, qui habite juste en face. C’est une précaution pour se surveiller l’un l’autre, pour être sûr qu’il n’y ait pas quelqu’un qui ait envie de faire quelque chose d’un peu suspect.

Ce soir, des policiers escortent les manifestants. Ils défilent pancartes à la main sous l'œil indifférent de dizaines de toxicomanes. Ils seraient au moins 200 consommateurs de crack regroupés au parc Éole, peut-être plus.

Il faut remonter quelques semaines plus tôt pour comprendre pourquoi il y a tant de consommateurs de crack en un seul endroit.

Au printemps, ils étaient surtout regroupés autour du métro Stalingrad, à quelques centaines de mètres du parc. Puis, début mai, ils ont été attaqués à coups de feux d’artifice, l'œuvre de Parisiens excédés par les cris la nuit, les mauvaises rencontres le jour, avec leur lot d'agressivité, d'indécence et d’insultes.

Voulant calmer les esprits, les autorités ont repoussé les toxicomanes aux jardins d’Éole. Elles ont déplacé le problème sous les fenêtres d’autres Parisiens.

Un parc plus fréquentable
Frédéric Francelle estime qu’ils ont envahi au moins la moitié du vaste parc, où ils sont exceptionnellement autorisés à rester jusqu’à 1 h du matin.

En cette fin de journée, la plupart des toxicomanes sont assis dans l’herbe, par petits groupes. Le passant inattentif pourrait y voir des gens en pique-nique. L’observateur remarque les nombreux déchets autour d’eux, les comportements parfois erratiques.

Ce sont des zombies, explique Frédéric Francelle, en montrant un groupe d’une trentaine de personnes. Il y en a qui se cachent sous une couverture pour allumer des pipes… d’autres qui ont une seringue dans le bras.

Il observe un buisson le long d’un sentier et dresse la liste des déchets qu’il y trouve : emballages de médicaments, masques, briquets, mouchoirs pour essuyer les cuillers dans lesquelles le crack est chauffé.

Il y en a partout dans le parc, des petits mouchoirs. Là, on peut voir une seringue, ici, on a des résidus de pipe à crack… Et ça, ce ne sont pas des excréments de chien. Là, c’est les chiottes, lance-t-il, dégoûté.

Une dame âgée s’approche, interpelle un homme qui nous fixe à quelques mètres, de l’autre côté du buisson. Monsieur, vous ne pouvez pas nettoyer un peu? Je viendrais bien avec ma petite fille pour me promener là.

L’homme ne répond pas, fait quelques pas avant de s’asseoir lourdement au sol, dos à la manifestante. Voyez, il n'y a rien à faire, souffle-t-elle. C’est la drogue. C’est rare qu’ils puissent vous répondre correctement. C’est terrible, terrible, terrible.

La dame s’éloigne, les larmes aux yeux. Plus tard, elle tentera d’approcher un autre toxicomane assis seul au milieu d’un sentier. Parfois, révèle Frédéric Francelle, on se dit : "C’est pas possible, on doit être dans une capitale de pays sous-développé..."

Le fruit d’années de négligence
Le problème du crack n’est pas nouveau à Paris. Durant une vingtaine d'années, les divers élus ont toléré ce qui était surnommé la colline du crack, un lieu de vente et de consommation situé sous l’autoroute périphérique.

Les nombreuses interventions policières ne sont jamais parvenues à régler le problème. En 2019, Paris misait sur un plan crack pour soigner et héberger les quelques centaines de consommateurs qui fréquentaient la colline.

Deux ans plus tard, peut-être par manque de moyens, le problème s’est déplacé dans un autre secteur du nord-est de la capitale. Dans un parc d’ordinaire fréquenté par des couples, des jeunes familles et des sportifs.

Rendez-nous notre parc, réclame la banderole que les manifestants ont accrochée sur l’une des clôtures entourant les jardins d’Éole. La foule est plutôt animée ce soir. Deux élus locaux sont venus à leur rencontre.

C’est la première fois que les maires des arrondissements concernés se rendent sur place en même temps que leurs concitoyens. La frustration et l’exaspération sont palpables.

On les trouve dans nos appartements, dans nos immeubles, dans le parking, lance une dame. Nous ne sommes pas en sécurité, ajoute une autre. Plusieurs le répètent : les nuits sont souvent ponctuées des cris des toxicomanes.

Le maire du 19e arrondissement admet volontiers que de laisser les toxicomanes dans la nature, ça conduit au bordel. Et qu’il ne faut pas laisser des gens en errance et en souffrance sous les fenêtres des gens.

Il faut trouver des solutions, répète François Dagnaud, avant d’ajouter que là où c’est très compliqué, c’est que les avis divergent sur les meilleures formes d’aide. Et sur les lieux à dédier à ces populations en détresse.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1801657/paris-crack-toxicomanes-eole-enfants-colere

Mérité. Dans n'importe quel pays civilisé, on aurait foutu tout ce tas de loques humaines dans un asile de fous et basta

Le 16 juin 2021 à 16:02:45 :
Mérité. Dans n'importe quel pays civilisé, on aurait foutu tout ce tas de loques humaines dans un asile de fous et basta

Pas en Californie, modèle de nos élites politiuqes

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MacronEstPetit
Date de création
16 juin 2021 à 16:01:16
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