Topic de KupocV8 :

Le public de Zemmour

Des pyj de 20 ans, des bourgeois incultes de droite, et des trentenaires perdus https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Tout ces golems qui se sentent vivre en suivant un gobelin https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Certes, mais n'est-ce pas le cas de tous les gens qui votent ?

Le 18 juin 2021 à 17:58:37 :
Certes, mais n'est-ce pas le cas de tous les gens qui votent ?

Non, les zemmourix pensent vraiment se différencier "des veaux francais" https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
En suivant un polémiste https://image.noelshack.com/fichiers/2020/43/5/1603447274-jesus-fondu-altieri.png

Rien à ajouter.
Zemmour est un Sayanim.
quel est ton profil toi ? :(
Et toi l'op tu votes pour qui ?
Non ce sont des hommes diplômés qui ont entre 25 et 35 ans ou 50-65 ans si je me souviens bien du sondage :(
la description type du téléspectateur de Cnews

Le 18 juin 2021 à 18:01:14 CapucheT5 a écrit :
L'OP a raison. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

Le 18 juin 2021 à 17:57:32 :
Des pyj de 20 ans, des bourgeois incultes de droite, et des trentenaires perdus https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Tout ces golems qui se sentent vivre en suivant un gobelin https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Blow up mercé la zone

Le 18 juin 2021 à 18:02:21 :

Le 18 juin 2021 à 18:01:14 CapucheT5 a écrit :
L'OP a raison. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

Le 18 juin 2021 à 18:01:14 :
L'OP a raison. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

Le 18 juin 2021 à 18:02:21 :
la description type du téléspectateur de Cnews

Un homme soja avaleur de sabre du tiers-monde qui ose l'ouvrir :)

On aura tout vu aya :rire:

Oui zemmour c’est vent voter MLP

Le 18 juin 2021 à 18:04:35 Hquality-7 a écrit :

Le 18 juin 2021 à 18:02:21 :
la description type du téléspectateur de Cnews

Un homme soja avaleur de sabre du tiers-monde qui ose l'ouvrir :)

On aura tout vu aya :rire:

Le public typique des anti-zemmour https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/7/1620572127-jesus-barbe-serein.png

Des gens qui boivent leur pastis dans un verre à vin

Le 18 juin 2021 à 18:01:07 Modos_Collabos a écrit :
Rien à ajouter.
Zemmour est un Sayanim.

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/22/6/1622899718-1509056636-mexi.png

Le publique de Macron, des vieilles crouteuse qui vote macron car il est bg des jeunes qui vote macron car Carlito, des jeunes qui vote car barrage a la haine.

Le publique de jean luc, des jeunes islamo gauchistes qui veulent détruire la France sous prétexte de pseudo libeté clamé par le gourou Mélenchon.

Les golems qui regardent "des best of clash" https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
Catherine Barma et Ardisson qui rigolent dans le fond https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png
" Quelle gouaille ce Zemmour !" en levant son verre à vin rempli avec du pastis https://image.noelshack.com/fichiers/2020/52/6/1608985783-ahi-triangle.png

Le 18 juin 2021 à 18:02:03 :
Et toi l'op tu votes pour qui ?

L'OP doit avoir passer l'âge de croire au père Noel tout comme à la fable du vote. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/24/5/1624014438-generaldelawarde.jpg

Le vote c'est pour les golems. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/24/5/1624014438-generaldelawarde.jpg

Une chose m'étonne prodigieusement — j'oserai dire qu'elle me stupéfie — c'est qu'à l'heure scientifique où j'écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu'un ou de quelque chose. Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n'est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ?

Où est-il le Balzac qui nous donnera la physiologie de l'électeur moderne ? et le Charcot qui nous expliquera l'anatomie et les mentalités de cet incurable dément ? Nous l'attendons.

Je comprends qu'un escroc trouve toujours des actionnaires, la Censure des défenseurs, l'Opéra-Comique des dilettanti, le Constitutionnel des abonnés, M. Carnot des peintres qui célèbrent sa triomphale et rigide entrée dans une cité languedocienne ; je comprends M. Chantavoine s 'obstinant à chercher des rimes ; je comprends tout. Mais qu'un député, ou un sénateur, ou un président de République, ou n'importe lequel parmi tous les étranges farceurs qui réclament une fonction élective, quelle qu'elle soit, trouve un électeur, c'est-à-dire 1'être irrêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ces prodigalités, des coups de trique sur la nuque, des coups de pied au derrière, quand ce n'est pas des coups de fusil dans la poitrine, en vérité, cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m'étais faites jusqu'ici de la sottise humaine, en général, et de la sottise française en particulier, notre chère et immortelle sottise, ô chauvin !

Il est bien entendu que je parle ici de l'électeur averti, convaincu, de l'électeur théoricien, de celui qui s'imagine, le pauvre diable, faire acte de citoyen libre, étaler sa souveraineté, exprimer ses opinions, imposer — ô folie admirable et déconcertante — des programmes politiques et des revendications sociales ; et non point de l'électeur « qui la connaît » et qui s'en moque, de celui qui ne voit dans « les résultats de sa toute-puissance » qu'une rigolade à la charcuterie monarchiste, ou une ribote au vin républicain. Sa souveraineté à celui-là, c'est de se pocharder aux frais du suffrage universel. Il est dans le vrai, car cela seul lui importe, et il n'a cure du reste. Il sait ce qu'il fait. Mais les autres ?

Ah ! oui, les autres ! Les sérieux, les austères, les peuple souverain, ceux-là qui sentent une ivresse les gagner lorsqu'ils se regardent et se disent : « Je suis électeur ! Rien ne se fait que par moi. Je suis la base de la société moderne. Par ma volonté, Floque fait des lois auxquelles sont astreints trente-six millions d'hommes, et Baudry d'Asson aussi, et Pierre Alype également. » Comment y en a-t-il encore de cet acabit ? Comment, si entêtés, si orgueilleux, si paradoxaux qu'ils soient, n'ont-ils pas été, depuis longtemps, découragés et honteux de leur œuvre ? Comment peut-il arriver qu'il se rencontre quelque part, même dans le fond des landes perdues de la Bretagne, même dans les inaccessibles cavernes des Cévennes et des Pyrénées, un bonhomme assez stupide, assez déraisonnable, assez aveugle à ce qui se voit, assez sourd à ce qui se dit, pour voter bleu, blanc ou rouge, sans que rien l'y oblige, sans qu'on le paye ou sans qu'on le soûle ?

À quel sentiment baroque, à quelle mystérieuse suggestion peut bien obéir ce bipède pensant, doué d'une volonté, à ce qu'on prétend, et qui s'en va, fier de son droit, assuré qu'il accomplit un devoir, déposer dans une boîte électorale quelconque un quelconque bulletin, peu importe le nom qu'il ait écrit dessus ?... Qu'est-ce qu'il doit bien se dire, en dedans de soi, qui justifie ou seulement qui explique cet acte extravagant ?

Qu'est-ce qu'il espère ? Car enfin, pour consentir à se donner des maîtres avides qui le grugent et qui l'assomment, il faut qu'il se dise et qu'il espère quelque chose d'extraordinaire que nous ne soupçonnons pas. Il faut que, par de puissantes déviations cérébrales, les idées de député correspondent en lui à des idées de science, de justice, de dévouement, de travail et de probité ; il faut que dans les noms seuls de Barbe et de Baihaut, non moins que dans ceux de Rouvier et de Wilson, il découvre une magie spéciale et qu'il voie, au travers d'un mirage, fleurir et s'épanouir dans Vergoin et dans Hubbard, des promesses de bonheur futur et de soulagement immédiat. Et c'est cela qui est véritablement effrayant. Rien ne lui sert de leçon, ni les comédies les plus burlesques, ni les plus sinistres tragédies.

Voilà pourtant de longs siècles que le monde dure, que les sociétés se déroulent et se succèdent, pareilles les unes aux autres, qu'un fait unique domine toutes les histoires : la protection aux grands, l'écrasement aux petits. Il ne peut arriver à comprendre qu'il n'a qu'une raison d'être historique, c'est de payer pour un tas de choses dont il ne jouira jamais, et de mourir pour des combinaisons politiques qui ne le regardent point.

Que lui importe que ce soit Pierre ou Jean qui lui demande son argent et qui lui prenne la vie, puisqu'il est obligé de se dépouiller de l'un, et de donner l'autre ? Eh bien ! non. Entre ses voleurs et ses bourreaux, il a des préférences, et il vote pour les plus rapaces et les plus féroces. Il a voté hier, il votera demain, il votera toujours. Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit.

Ô bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère, si, au lieu de te laisser prendre aux rengaines absurdes que te débitent chaque matin, pour un sou, les journaux grands ou petits, bleus ou noirs, blancs ou rouges, et qui sont payés pour avoir ta peau ; si, au lieu de croire aux chimériques flatteries dont on caresse ta vanité, dont on entoure ta lamentable souveraineté en guenilles, si, au lieu de t'arrêter, éternel badaud, devant les lourdes duperies des programmes ; si tu lisais parfois, au coin du feu, Schopenhauer et Max Nordau, deux philosophes qui en savent long sur tes maîtres et sur toi, peut-être apprendrais-tu des choses étonnantes et utiles. Peut-être aussi, après les avoir lus, serais-tu moins empressé à revêtir ton air grave et ta belle redingote, à courir ensuite vers les urnes homicides où, quelque nom que tu mettes, tu mets d'avance le nom de ton plus mortel ennemi. Ils te diraient, en connaisseurs d'humanité, que la politique est un abominable mensonge, que tout y est à l'envers du bon sens, de la justice et du droit, et que tu n'as rien à y voir, toi dont le compte est réglé au grand livre des destinées humaines.

Rêve après cela, si tu veux, des paradis de lumières et de parfums, des fraternités impossibles, des bonheurs irréels. C'est bon de rêver, et cela calme la souffrance. Mais ne mêle jamais l'homme à ton rêve, car là où est l'homme, là est la douleur, la haine et le meurtre. Surtout, souviens-toi que l'homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu'en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu'il ne te donnera pas et qu'il n'est pas d'ailleurs, en son pouvoir de te donner. L'homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens. Pour te réconforter et ranimer des espérances qui seraient vite déçues, ne va pas t'imaginer que le spectacle navrant auquel tu assistes aujourd'hui est particulier à une époque ou à un régime, et que cela passera. Toutes les époques se valent, et aussi tous les régimes, c'est-à-dire qu'ils ne valent rien. Donc, rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Tu n'as rien à y perdre, je t'en réponds ; et cela pourra t'amuser quelque temps. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d'aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre, en fumant silencieusement ta pipe.

Et s'il existe, en un endroit ignoré, un honnête homme capable de te gouverner et de t'aimer, ne le regrette pas. Il serait trop jaloux de sa dignité pour se mêler à la lutte fangeuse des partis, trop fier pour tenir de toi un mandat que tu n'accordes jamais qu'à l'audace cynique, à l'insulte et au mensonge.

Je te l'ai dit, bonhomme, rentre chez toi et fais la grève.

Octave Mirbeau, La Grève des électeurs

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KupocV8
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18 juin 2021 à 17:57:32
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