Jacques Lacan lui même l'admettait à la fin de sa vie.
En 1977, sur l'éthique:
"Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire coller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du choqué, [...] Du point de vue éthique, c'est intenable."
En 1978, sur la scientificité:
"La psychanalyse n'est pas une science. [...] C'est un délire - un délire dont on attend qu'il porte une science."
En 1979 sur le conditionnement des analysés :
"Ce n'est pas une science du tout parce que c'est irréfutable. [...] C'est une pratique de bavardage [...] Le psychanalyste est un rhéteur. [...] n'opère que par suggestion. Il suggère, c'est le propre du rétheur, il n'impose d'aucune façon quelque chose qui aurait consistance."
Le 5 janvier 1980, Lacan déclarait dans sa "Lettre de dissolution":
"J'ai échoué - c'est-à-dire me suis embrouillé. [...]Freud a permis que le groupe psychanalytique l'emporte sur le discours, devienne Église."
Ses disciples continuent à tenter de comprendre ses textes sibyllins en évitant de prendre au sérieux les derniers cités, pourtant clairs comme de l'eau de roche.