Bassem : "Je vais te mettre une patate" - Touriste : "En quel honneur ?"
Supprimé- 1
Dans la maison du conseil royal proche du château de Lyon. Sieur de Brequy profite des moult tables et bancs tout en racontant comment il a échappé à un attrapoire à Mulhouse, dans le Saint-Empire. De nombreuses taches maculent son armure. Des gémissements et des cris provenait des lieux alentours.
Sieur de Brequy, Noble lyonnais
Fidèle, Écuyer de Sieur de Brequy
Anqâl al-Nûr, Noble maure
SIEUR DE BREQUY, assis sur un banc
Au nom de Dieu, je piétonnais quand vient un gueux qui me dit "veuillez m'excuser" : il quémandait renseignements. Je lui est alors respondit "où demeures-tu ?"
Je lui dis "où demeures-tu ?" il me respond qu'il vient de Mulhouse, mais de Mulhouse, d'où ?
ECUYER, sort son parchemin
ECUYER, s'approchant du noble maure
Où demeures-tu ?
NOBLE MAURE, inquiet, s'exclamant
À Pfastatt !
SIEUR DE BREQUY, énervé
Fillot, sérieusement respond ou je vais te mettre une poularde !
NOBLE MAURE, stupéfait
PAR ALLAH ! EN QUEL HONNEUR ? EN QUEL HONNEUR ?
ECUYER, soutenant sieur de Brequy
Où sont tes damelots ? où sont tes damelots ?
NOBLE MAURE, inquiet
Quel est cet attrapoire ?
SIEUR DE BREQUY, envahit par la colère
Où demeures-tu à Mulhouse ? Où demeures-tu à Mulhouse ?
Où demeures-tu à Mulhouse ? paillarde !
Hein ? hein ? sale boursemolle !
NOBLE MAURE, agonisant
À Pfastatt ! Ayez pitié
ECUYER, l'air jouisseur
Pfastatt ! cul de lièvre !
Le jour de mardi, onzième du mois d’avril de l'an du Seigneur mil quatre cent et seize, le Sieur de Brequy s’avança à Dijon dans le duché de Bourgogne, en direction de la demeure d’Eyque Rose de la guilde Vaux-le-Bocal.
On intimida excuses au futur incendiaire tandis que Sieur de Brequy promit, la main sur les Evangiles de le corriger si parjure.
Ainsi, par cette escarmouche, Sieur de Brequy veillait à conserver aux Bourguignons les libertés et les privilèges auxquels ils tenaient tant.
SIEUR DE BREQUY, Sieur de Brequy
EYQUE ROSE, Apprentis de la guilde Vaux-le-Bocal
ROTURIER, Dijonnais
JOUVENCELLE, Dijonnaise
SIEUR DE BREQUY, doux et bon : Veuillez m’excuser roturier, est-ce bien le faubourg jouxtant le péage des tonlieux ?
ROTURIER, courtois : Oïl messire
SIEUR DE BREQUY, poli : Dieu te bénisse damelot !
SIEUR DE BREQUY, piétonnant dans les rues : Que fleure-je ? il y a flambée dans une chaumière
SIEUR DE BREQUY, arrivé devant le logis d’Eyque Rose : Le voici, le voici, cet enfant de ribaude !
SIEUR DE BREQUY, hurlant son cri de guerre : AAH ! Que dis-tu Eyque Rose ? Basseyme ! Vénissieux ! Je vais trousser ta géniture la paillarde !
SIEUR DE BREQUY, intimidant : Je te somme de te rendre ! Mirez donc ! Mirez donc cette vachère !
SIEUR DE BREQUY, main sur son fourreau : Est-ce cela Vaux-le-Bocal ? Est-ce cela Vaux-le-Bocal ? C’est moi Sieur de Brequy, mère la reine des ribaudes si je ne t’occis point !
SIEUR DE BREQUY, moqueur : Au surplus, mirez-le comment jacte-t-il !
SIEUR DE BREQUY, main sur les Evangiles : Je suis Sieur de Brequy, ouï bien coquebert : même aux oubliettes je détrousse ta géniture la gueuse, fils de rien !
SIEUR DE BREQUY, diplomate : Maintenant, repens-toi et tu obtiendras indulgence et pardon
EYQUE ROSE, confiant : Va-t’en vacher ! enfant de chiure !
SIEUR DE BREQUY, stupéfait : Mirez donc, il prépare flambée ! repens-toi [crachat], enfant de charmogne !
SIEUR DE BREQUY, assiégeant la chaumière d’Eyque Rose : Mirez, il met le feu à sa bâtisse ! Mirez, mirez, cette grosse ribaude ! Est-ce donc lui Eyque Rose ?
SIEUR DE BREQUY, cherchant soutien : Avez-vous vu jeune bachelette ? Il met feu à sa bâtisse ! Fol que voici !
EYQUE ROSE, inquiet : Balivernes que tout cela !
SIEUR DE BREQUY, crieur public : Oyez ! Oyez ! Brave gens, il met feu à sa bâtisse ! Oyez !
EYQUE ROSE préparant sa retraite : Q-q-que nenni ! T-t-tais-toi donc !
SIEUR DE BREQUY, s'adressant aux Dijonnais : Voyez-vous roturiers, ce jouvenceau dérobe parchemins et grimoires, il jacte balivernes aux serfs et seigneurs ! Il fait partis d’une guilde se nommant Vaux-le-Bocal !
JOUVENCELLE, cherchant sortie : Las ! Je suis étrangère à ces complaintes
SIEUR DE BREQUY, forçeur : Et voyez-vous jouvencelle, nous allons lui détrousser sa géniture la paillarde ! Hein ? Enfant de rien d’Anglais de merde ! Mortecouille !
JOUVENCELLE, choquée : Tudieu ! soignez votre langage !
SIEUR DE BREQUY, levant le siège : Enfant d’archère anglaise ! Cul en bois d’if ! Arrosez-le roturiers !
Le 31 mai 2021 à 14:57:45 :
J'ai pas compris le contexte.
il y en a pas
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Données du topic
- Auteur
- TacosMerguez
- Date de création
- 31 mai 2021 à 12:05:09
- Date de suppression
- 4 juin 2021 à 11:36:49
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