A Nantes, la délinquance explose, sous le regard impuissant de Johanna Rolland. Une attitude coupable de la maire socialiste pour Guillaume Richard, conseiller municipal d'opposition Les Républicains. Tribune.
2014 : L’année où l’imaginaire collectif plaçait encore Nantes au bord de l’Atlantique, à un ou deux kilomètres maximum des premières plages. C’était la communication parfaite. Celle d’une ville qui aimait la mer et vivait comme elle : avec constance et discrétion. Et puis non. Enfin plus. C’est plutôt à 50 km de la plage et la ville qui porte la Bretagne dans ses entrailles n’a plus rien de calme ou pacifique.
Les cinq dernières années ont tagué Nantes sur Google, chez TF1 ou France 2 comme la ville des violences.
Nourries par les manifestations anti-aéroport de Notre Dame des Landes, les violences ont commencé dans la rue. Nantes hébergeait le combat de quelques Zadistes verts. Des verts qui n’étaient d’ailleurs rien d’autre que des gauchistes reconvertis avec le seul objectif de taper sur le capitalisme et de ceux qui peuvent le représenter. Mais ce sont les écolos qui sont dans la rue : les condamnations politiques sont donc inexistantes.
On a ainsi lâché l’autorité de l’État et de la ville pour faire de la petite politique. Mais la rue a rapidement changé de public. Nous avons eu les casseurs. Nantes qui défendait l’écosystème et les animaux rares contre l’aéroport a en fait élevé au grain ce qu’on appelle aujourd’hui les blackblocs. Un élevage national dont les Parisiens ont fait les frais. L’autorité bafouée par les politiques… pourquoi ne pas en profiter pour casser.
Au début, ce n’était que pour les manifs. Ensuite, tous les samedis. Puis les Gilets Jaunes ont succédé aux zadistes verts. Les violences dans les quartiers ont explosé. Les trafics de drogue se sont installés pour déborder dans toute la ville. Mais bon, les grandes valeurs de la gauche sont brandies et les quelques restes d’autorité préfectorale sont prises pour cible. Fraternité ! Égalité ! Liberté pour la jeunesse !
La ville est en insécurité permanente, mais le programme du maire pour le prochain mandat est : « Être la ville la moins sexiste de France ». Tout un programme d’élaboration d’une belle conscience locale. Une priorité… déplacée.