https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/il-est-interpell%C3%A9-apr%C3%A8s-avoir-t%C3%A9l%C3%A9phon%C3%A9-pr%C3%A8s-de-30-000-fois-%C3%A0-la-police/ar-AAKgqit?ocid=msedgntp
L’homme de 47 ans a visé 14 services de police et de gendarmerie. Il harcelait et tenait des propos à caractère sexuel au personnel féminin.
C’est un record en la matière. Un homme de 47 ans a été interpellé après avoir passé 27.000 appels en six semaines à une quinzaine de commissariats ou de casernes de gendarmeries différents. Selon Lyon Mag, les faits se sont déroulés entre le 7 avril et le 18 mai 2021 et l’homme a été arrêté, mercredi 19 mai, dans un hôtel de Saint-Priest, près de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes). À chaque appel, le suspect harcelait et tenait des propos à caractère sexuel aux policières tout en multipliant les outrages.
L’individu est déjà très défavorablement connu des services de police pour des faits similaires, détaille de son côté France 3. Il a reconnu les appels passés sans pouvoir expliquer clairement son geste. Au total, 34 victimes ont été recensées dans cette procédure. Une expertise psychiatrique a également été menée durant la garde à vue du suspect, établissant que son jugement n’aurait pas été aboli. L’homme a été présenté, vendredi 21 mai, au Parquet pour un jugement en comparution immédiate.
Jusqu’à 15.000 euros d’amende
Le harcèlement téléphonique est puni par l'article 222-16 du Code pénal. Il y a harcèlement téléphonique dès lors que la victime reçoit pour la deuxième fois soit un appel malveillant, soit un sms ou un mail nuisible. C’est également le cas lorsqu'une personne reçoit plusieurs appels téléphoniques sans que son auteur prononce une seule parole.
L'auteur du harcèlement téléphonique peut être condamné au paiement d'une amende pouvant aller jusqu'à 15.000 euros, ainsi qu'à une peine d'emprisonnement de 1 an maximum (article 222-16 du Code pénal).