https://youtu.be/VsWZcwPL7-Q
Musique de Philippe Sarde
Ce soir nous sommes septembreEt j'ai fermé ma chambreLe soleil n'y entrera plusTu ne m'aimes plusLà -haut un oiseau passe comme une dédicaceDans le cielTu ne m'aimes plus
Je t'aimais tant HélèneIl faut se quitterLes avions partiront sans nousJe ne sais plus t'aimer Hélène
Avant dans la maison j'aimais quand nous vivionsComme un dessin d'enfantTu ne m'aimes plusJe regarde le soir tomber dans les miroirsC'est la vie
C'est mieux ainsi…
L'histoire n'est plus à suivreEt j'ai fermé le livre
https://youtu.be/ASfVTCPfMlg
La crise française et notre nostalgie collective, c'est un peu aussi une nostalgie du cinéma, des rêves offerts dans les années 60 et 70, quand chacun pouvait voir sa situation s'améliorer et espérer que celle de ses enfants s'améliorerait encore plus.
Les gens regardaient Trintignant, Picolli, Romy Schneider, Girardot et Delon, ils rêvaient et ils avaient peut-être le sentiment, plus qu'aujourd'hui, de former un pays.De nos jours on a honte des pitreries prétentieuses de guignols radicalisés qui se prennent pour des artistes, et leur médiocrité participe de la déprime générale.