Pour les grotteux n'ayant pas suivi la réforme du BAC 2021
Pour résumer:
=> Les filières ont été supprimés pour un système de spécialités: Bonjour je m'appelle Celestin et j'ai pris Art Physique et Espagnol (les mathématiques ne font plus partie du tronc commun en général pour info
)
=> Instauration du contrôle continu: Finie la semaine d'épreuve à la fin de la terminale, maintenant de la première à la terminal, nos chers lycéens passent des "E3C" qui sont des épreuves continus comptant pour 30% de la note finale du BAC
Je ne vous parle pas du bordel que c'est niveau application, pleins de lycées annulent et les profs font des grèves de surveillances, les sujets sont mal communiqués et les proviseurs hésitent pas à aider les gamins à "tricher"
En plus ces fameux "E3C" comptent deux fois pour le BAC, parce qu'il font une note dans le bulletin et le BULLETIN COMPTE DANS LE BAC AUSSI aya
Ces E3C ne portent que sur des matières à la con type Anglais, Espagnol ou HistoireGeo évidemment
Nouvelle pseudos matières qui ne servent à rien, plus de filières, profs qui partent en couille et j'en passe
Cimer macron de ruiner une nouvelle fois l'education française (qui est déjà dans un état pitoyable)
Jean-Marc Delannoy, professeur de mathématiques au Collège de Marcq à Marcq-en-Baroeul, 47 ans.
Révoltant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à cette réforme. Outre le fait que les mathématiques, requises dans une multitude de formations, ne soient dorénavant plus obligatoires, cette réforme me semble trop lacunaire vis-à-vis de la place trop importante qu’occupe le contrôle continu dans l’examen. En effet, le contrôle continu représente 40% de la note finale des élèves. Or, comment peut-on assurer l’égalité entre des élèves d’un lycée qui prône l’excellence et a en conséquence une notation sévère et des élèves d’un lycée dans lequel on requiert moins de rigueur ? Le baccalauréat comme nous le connaissons jusqu’alors, assurait l’égalité pour tous les élèves de part son caractère uniforme pour chaque élève. Du fait de cette réforme, l’individualisation bien trop importante réduit l’égalité des chances et discrédite encore plus un diplôme déjà peu apprécié. En plus, les épreuves sont différentes selon les académies, de quoi individualiser encore plus les parcours, et avantager ou désavantager certains élèves.