Au risque de peut-être éventuellement choquer un nombre conséquent de personnes. Je tiens à dire que je n'apprécie guère les cartes Pokémon.
Né en 1997, je les ai pourtant jadis vues apparaître dans la cour de récréation, alors que j'étais encore un jeune élève de CE1. La mode fut fulgurante et incroyable, nonobstant, elle passa vite et les Pokemon n'étaient naguère plus qu'un vieux souvenir ringard, à l'instar de leurs consœurs les toupies Beyblade qui s'étaient imposées comme jeu favori pendant le CP.
Ce qui était d'ailleurs fort logique puisque le dynamisme et l'insouciance de notre jeune âge nous poussaient à sans cesse renouveler les jeux, par vagues de mode. Alternant ainsi entre billes/pogs/Yu Gi Oh/Tamagochi et autres divertissements récréatifs.
Arrivé dans les années 2009/2010, alors élève de collège en 5ème, j'entendais certains "grands" (lycéens) de mon entourage évoquer des connaissances à eux qui vouaient encore un puissant attrait pour les Pokemon. Ceux là étaient alors considérés comme marginaux, puisqu’ils semblaient apprécier un univers qui était non seulement dépassé et ringard, mais qui plus est n'était plus de leur âge.
Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque peu à peu, en entrant au lycée en 2012/2013, je me rendis compte du nombre de personnes ayant encore attrait à la chose. Pokemon était de nouveau "cool" et socialement accepté. À l'inverse, il était même devenu anormal de, comme moi n'avoir développé aucune sensibilité pour ces créatures fantastiques venues du Japon. Le parangon d'un comble absurde s'était mis en place, de la plus belle façon qui soit, et bien que, je le répète, je n'ai jamais ressenti quelconque émotion par le biais des Pokemon, c'était Beau.
Oui, beau de voir le destin changer de cours et entrer dans une permutation sensible nostalgico-poétique du cours de la vie, et de la résurgence d'une mode enfantine passée.
Mais, et je conclurais là dessus, je répète que j'en ai absolument rien à battre des Pokemon et j'ose espérer que t'as pas lu tous mes p*tains de paragraphes d'envolées lyrico-branletto-intellectuelles parce-que sinon c'est que t'as sacrément rien à f*utre de ta vie.
Bisous néanmoins.
