On en parle ?
Je vais fortement m'inspirer de The myth of Male power de Warren Farrell, sociologue américain.
Depuis 1970, le féminisme n'est que victimisation de la femme opprimée par le mâle (blanc hétérosexuel) privilégié.
On va donc rappeller quelques privilèges masculins :
- 3x plus de suicide chez les hommes (4x plus chez les adolescents)
- 94% des morts au travail sont des hommes.
- 80% des sans-abris sont des hommes
- espérance de vie moyenne inférieure de 7 ans
- plus de morts prématurées et violentes chez les hommes.
Je pourrais évidemment continuer avec le nombre colossal d'hommes morts pendant les innombrables guerres...
Tout d'abord, le patriarcat est défini comme une domination sociale de l'homme sur la femme. Autrement dit l'homme aurait eu davantage de pouvoir que la femme et l'aurait exercé en défaveur de cette dernière.
On peut considérer le pouvoir comme le contrôle qu'exerce un individu sur sa vie.
Si on parle de patriarcat, on suppose donc que l'homme exerçait un contrôle plus important sur sa vie que la femme, c'est à dire qu'il avait le choix, qu'il n'était pas contraint.
Or, c'est faux, les rôles traditionnels était prédéterminés (division du travail : homme au travail, femme au foyer) pour les deux sexes afin de répondre à un impératif de survie. L'homme n'avait pas plus le choix que la femme, la femme n'était pas plus contrainte que l'homme.
De plus, le fait d'aller au travail n'est pas synonyme de pouvoir. Au contraire, cela impliquait pour l'homme un risque pour sa santé, sa vie et une pression sociale de réussite (pour subvenir aux besoins de sa famille).
L'association que font les féministes entre le travail et le pouvoir est erronée. Elles comparent les femmes avec les hommes haut placés sur l'échelle sociale plutôt que ceux ayant des métiers pénibles et dangereux (les ouvriers, les paysans, les mineurs...) qui ont ruiné leur santé pour protéger leur famille. Elles invisibilisent les hommes qui mènent une vie dangereuse.
On peut répéter que le féminisme se trompe en pensant que les hommes contrôlait la situation.
Warren Farrell écrit à propos du présumé contrôle des hommes exercés sur les femmes :
"Ce qui, en dehors du fait que c'est faux, implique que les femmes sont inférieurs de façon inhérente ou stupides. Une position ironique pour le mouvement féministe" Cocasse effectivement...
Dans la société traditionnelle, la division du travail n'est qu'un partage équitable des rôles : les femmes se sacrifiaient pour leurs enfants, les hommes se sacrifiaient pour leur famille.
Les salaires plus élevés des hommes ne viennent pas d'un privilège mais de la pression sociale très forte de travailler plus pour gagner plus afin de subvenir aux besoins de sa famille (remplissage du rôle traditionnel). Les hommes ne sont pas privilégiés, ils sont mêmes affaiblis par le rôle traditionnel immuable de fournisseur.
La condition masculine réelle dans une société traditionnelle ou "patriarcale" prend un caractère "jetable". L'homme se sacrifie au travail et à la guerre (quand la femme se sacrifie au foyer).
L'homme est donc le sexe "jetable" au travail et à la guerre. Il doit être prêt à tout pour sa femme ensemble. On peut prendre l'exemple des paysans au fin fond de la Creuse dans l'ancien régime ou encore les poilus de la première guerre mondiale. Malgré leur condition d'homme, ils n'étaient pas mieux lotis que les femmes...
Dans cette société, on demande aux jeunes garçons d'être performants, violents, insensibles à la douleur, de ne pas se plaindre dans le but de remplir son rôle de fournisseur et de plaire aux femmes.
L'homme, même souffrant, n'appelle pas à l'aide et cette vulnérabilité lui est fatale, d'où le taux de suicide plus important (pour un nombre de tentative plus faible).
Les hommes définis comme des oppresseurs, des privilégiés, ne peuvent pas souffrir. C'est pratique.
Quand les féministes parlent des inégalités salariales hommes/femmes, elles occultent par la même occasion les inégalités hommes/femmes concernant le travail dangereux. Eh oui, l'homme terrible oppresseur se transforme subitement en protecteur de ces chères dames. Ça ne dure jamais bien longtemps rassurez vous.
La mauvaise foi féministe dans toute sa splendeur.
Les féminisme a permis l'émancipation de la femme de son rôle traditionnel. La femme n'est plus contrainte au foyer, elle a le choix et peut travailler. Évidemment ce n'est pas le cas de l'homme, il reste contraint d'être le fournisseur et protecteur de madame (cuck provider).
On le voit bien avec une autre inégalité flagrante : les femmes obtiennent toujours la garde des enfants après le divorce. El famoso femme opprimée par la justice patriarcale.
Une femme s'insurge et dénonce les hommes qui la voit comme un objet sexuel. MAIS l'homme ne doit pas éprouver de ressentiment contre les femmes qui le voit comme un compte en banque. C'est normal c'est juste son rôle de fournisseur.
Le féminisme obtient le monopole de la victimisation. C'est un système totalitaire,n'ayant pour interlocuteur que lui-même, responsable de la culpabilisation de l'homme, de la misandrie ambiante et du détournement des vraies questions sur la justice sociale au profit du "droit des femmes".
Pour finir, le "patriarcat" qui suppose une domination des hommes sur les femmes est une notion vide de sens.
La société est fait de rapports de force, de dominés/dominants, de faibles/forts.
Et nous sommes tous à tour de rôle "oppresseur" et "opprimé". Rien n'est systémique.
Voilà. Des questions ?
Et je vous attends les feminazis, mangez votre pls bien sagement.
