Jésus et la pécheresse envoyée pour le tenter
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Vision de Maria Valtorta
"Je dis : non, tu n'es pas heureuse. Quand tu te réveilles tu trouves à ton chevet ta honte pour te donner le premier tour quotidien de torture. Et la voix de ta conscience te crie son reproche pendant que tu te coiffes et te parfumes pour plaire. Et tu sens une odeur infâme dans les essences les plus fines, et les mets les plus rares te donnent la nausée.
Et tes colliers te pèsent comme une chaîne, ce qu'ils sont. Et pendant que tu ris et séduis, en ton intérieur quelque chose gémit. Et tu t'enivres pour vaincre l'ennui et la nausée de ta vie. Et tu hais ceux que tu dis aimer pour en tirer profit. Et tu te maudis toi-même. Et ton sommeil est lourd de cauchemars. Et la pensée de ta mère est une épée dans ton cœur. Et la malédiction de ton père ne te laisse pas en paix.
Et puis ce sont les offenses de ceux que tu rencontres, les cruautés de ceux qui usent de toi, sans pitié, jamais. Tu es une marchandise. Tu t'es vendue. 514> La marchandise une fois acquise, on en use comme on veut. On la déchire, on la consume, on la foule aux pieds, on lui crache dessus. C'est le droit de l'acquéreur. Tu ne peux te révolter... Et elle te rend heureuse cette situation ? Non. Tu es désespérée. Tu es enchaînée.
Tu es torturée. Sur la Terre tu es une loque dégoûtante que chacun peut fouler aux pieds. Si en une heure de peine, tu essaies de trouver du réconfort en élevant ton esprit vers Dieu, tu sens sa colère sur toi, prostituée, et le Ciel fermé plus encore que pour Adam. Tu as la terreur de mourir car tu connais ton sort. C'est pour toi l'Abîme."
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-229.htm
C'est évident que l'oeuvre de Valtorta est de Dieu
Ça sonne tellement juste a chaque fois
10 tomes de 1000 pages chacuns
KOLOSSAL
Oeuvre condamnée car Jésus y explique que le péché originel est d'ordre sexuel, ce que tous les gens un minimum intelligents savaient déjà
Bcp d"'abrutis au Vatican quand même
Le 6 janvier 1960, (voir l'historique) l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, publie un article commentant le décret, en date du 16 décembre 1959, de la mise à l'Index des livres prohibés de la vie de Jésus de Maria Valtorta.
L’article n’est pas signé, comme c’est l’usage, mais nous le pensons rédigé par le Père Girolamo Berruti, un dominicain.
Cela faisait suite à deux évènements :
d’une part l’encouragement explicite du Pape Pie XII à la publication de cette vie de Jésus (audience du 26 février 1948), Termes attestés sous serment par trois des témoins.
"Publiez l’œuvre telle qu’elle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront".
et d’autre part la censure décidée parallèlement, et en sous-main, par deux commissaires du Saint-Office en 1949. Si les évènements sont relatés par le Père Berti, théologien et soutien de Maria Valtorta, on ne trouve aucune trace écrite d’une quelconque condamnation :
- Ni dans les Actes du Saint Siège .
- Ni dans un quelconque écrit officiel. Sauf une allusion non datée à une semonce non relatée.
Ce qui explique la mise à l’Index fut prononcée dix ans plus tard sans avertissement préalable requis par le code de procédure. Les censeurs estimaient l’avoir déjà fait. Malheureusement, là non plus, il n’existe aucune lettre écrite à l’éditeur ou à l’auteure comme il est requis.
Cet amateurisme et cette cacophonie surprennent, mais Mgr Giovanni Pepe, l’un des deux commissaires à l’origine de cette censure, semble coutumier du fait : il fut demis de ses fonctions en août 1952 à la demande de Pie XII : il avait publié une mise à l’Index de livres parlant du Padre Pio sans l’aval du Pape qui ne le souhaitait pas[1].
Nous avons d’ailleurs de fortes raisons de penser que ceux qui mirent à l’Index la vie de Jésus de Maria Valtorta, sont les mêmes qui condamnèrent les écrits de sœur Faustine Kowalska[2] et "persécutèrent" le Padre Pio selon le mot de Luigi Peroni, un de ses biographes[3].
La vie de Jésus de Maria Valtorta fut une des dernières œuvres à être mise à l’Index avant la suppression définitive, en 1966, de ce catalogue quatre fois séculaire. Elle ne fut suivie que par La vie de Jésus de Jean Steinmann[4] puis par l’ensemble des œuvres de Pierre Teilhard de Chardin[5].
Bien que l’encouragement du Pape fut connu des censeurs, l’ouvrage de Maria Valtorta fut censurée au titre de l’article 1385, paragraphe 1, § 2 du Code de droit canonique de 1917, en vigueur au temps de Maria Valtorta. Il stipulait qu’aucun livre touchant à un sujet religieux ne peut être édité sans imprimatur. Hors c’était le cas de la vie de Jésus de Maria Valtorta qui ne pouvait fournir une attestation écrite dans ce sens.
Il s’agit d’une condamnation disciplinaire et non doctrinale. Les condamnations doctrinales sont régies par un autre article du code : le § 1399. On imagine mal d’ailleurs que des souverains Pontifes, des cardinaux, des théologiens et des biblistes aient pu soutenir une œuvre contraire à la foi, voire même futile ou nocive. Cela est du simple bon sens.
La censure intervient en décembre 1959 : plus de trois ans après la publication du premier tome (juin 1956). Il faut dire qu’entre-temps le Pape Pie XII, qui avait encouragé la publication, était mort : ceci explique cela.
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Données du topic
- Auteur
- Boubinet
- Date de création
- 13 mai 2021 à 14:35:21
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