Le 19 novembre, ils sont reçus par Françoise Jézéquel, inspectrice de la circonscription de Pantin. Sa position est claire : elle refuse d’aider Noémie au détriment de Moussa, qui mérite lui aussi de suivre une scolarité normale.
Un conseiller d’aide à la scolarisation des élèves en situation de handicap, également présent, intervient alors. Pour demander qu’on cesse d’appeler Moussa «l’agresseur» car «désigner un enfant de 10 ans comme un agresseur, ce n’est pas dans les textes de l’Éducation nationale.»
Lors de l’entretien, il leur est aussi dit que l’école est le lieu «du vivre-ensemble» et qu’il ne faut pas prêter au garçon «des intentions» d’agresseur.