La loi de Briffault

Le 12 mai 2021 à 19:03:33 :
Ayaaaa le nom du site au départ je m’attendais à un truc d’economie style loi de 1973

ben ca parle d'économie aussi

si non un com vraiment intéressent :

La loi de Briffault, c’est la relation homme-femme à l’état cru, animal, sans tous les artifices ni toutes les sublimations poétiques de la passion et du romantisme que la civilisation inventée par les mâles avait elle-même inventés pour enrober les mécanismes du désir et de la reproduction et pour dominer l’humeur changeante du désir et des états d’âme féminins. Nous retournons peu à peu à la jungle primordiale du règne animal où l’individu femelle domine parce qu’il donne la vie et en a l’instinct. Dans ce contexte, l’homme redevient un géniteur et un pourvoyeur soumis aux impératifs et aux aléas débarrassés de toute conscience historique, esthétique ou morale qu’il avait codifiée dans les livres sacrés puis dans les mirages de la raison et de l’ego. L’homme se soumet donc à la nature changeante des femmes et il est donc logique que ce soit elles qui aient le dernier mot en amour comme pour tout le reste. Les hommes non adaptés physiquement ou moralement deviennent les grands perdants des jeux de séduction au regard des valeurs féminines toutes-puissantes mais ils ont la chance de pouvoir en contrepartie se consacrer à des œuvres ou à des passions qui résultent de la ferveur civilisatrice et bâtisseuse typiquement masculine. ( garante du fil conducteur qui permet aux hommes de ne pas perdre complètement pied dans l’effervescence et la mollesse des sociétés matriarcales)

"Ce qui nous amène à l’assertion de briffault, une relation intime entre un homme et une femme résulte d’une analyse coût/bénéfice de la relation pour la femme."
Une analyse coût/bénéfice est une vision rationnelle; or tendanciellement, la femme appuie beaucoup moins ses décisions sur la raison que l'homme.

La loi de Briffault indique que ” la femelle, et non le mâle, détermine toutes les conditions de la famille animale. Là où la femme ne peut tirer aucun avantage de l’association avec le mâle, aucune association de ce genre n’a lieu .”

Or, Briffault est mort en 1948 (selon sa fiche wikipédia), et comme la science a énormément progressé depuis, je ne suis pas certain que la science actuelle soit en accord avec cette loi.
Et puis, bon... le patriarcat (qui n'existe plus plus selon moi) était tout de même la tendance des hommes (des pères notamment), à donner la main de leur fille à tel ou tel compagnon dans un cadre de logique clanique afin d'obtenir tel ou tel avantage (des terres, entre autre). Le nombre d'empereurs qui ont eu des harems montre que le rapport de force entre concubines et époux n'était pas (théoriquement) en faveur des concubines, surtout quand elles n'avaient pas d'enfants. Dans énormément de mariages polygines (quand un homme est marié à plusieurs femmes), les épouses peuvent y être très malheureuses.
Briffault a édicté cette loi, certes, mais en quoi s'est-il appuyé sur suffisamment d'historiens, d'anthropologues, de sociologues... pour être aussi sûr de lui?

Je dirais que c'est en partie vrai, dans certaines circonstances: sur les applications de rencontre comme Tinder, la tendance est clairement que les femmes choisissent leurs partenaires et que l'homme est dans une forme de dépendance. Sauf qu'il y a plusieurs limites à l'expérience Tinder: 1)il y a une surreprésentation d'hommes pour une sous-représentation de femmes. 2)Une bonne partie des hommes y recherchent des coups d'un soir, donc les femmes (qui ont tendance à rechercher à se mettre en couple) vont être beaucoup plus exigeantes qu'en temps normal; 3)il y a une minorité d'hommes qui ont énormément de choix (comme Hugh Effner en son temps, ou Leonardo Di Caprio aujourd’hui).

Certes, la femme choisit son partenaire... dans les limites du "marché relationnel" disponible pour elle (pour parler comme les adeptes de la red pill). Si elle rejette toutes les propositions ("l'homme propose, la femme dispose"), elle risque de finir célibataire. Apparemment, cela rend une bonne partie de cette population très malheureuse. J'ai été témoin de la déchéance d'une femme âgée qui avait perdu son compagnon, et je pense que son équilibre psychique reposait sur son défunt mari.