Topic de Kheymarocain :

Napoléon aimait l'islam

"Napoléon Bonaparte entre véritablement en contact pour la première fois avec l’islam en 1798, lors de la campagne d’Egypte (1798-1801). Dès son arrivée, il se montre intrigué par la culture du pays et tout particulièrement par la tradition musulmane, l’appel à la prière et les enseignements coraniques. Certains voient ce rapprochement comme une stratégie pour mieux s’imposer au sein d’un peuple musulman et communiquer plus aisément avec les personnalités locales. D’autres pensent au contraire que Bonaparte est réellement fasciné par la personne de Mohammed et touché par la ferveur religieuse. Dans une lettre datant du 28 août 1798, il se confie au cheikh El-Messiri : « Le général Kleber me rend compte de votre conduite et j’en suis satisfait. (…) J’espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes de l’Al-coran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes. » (Lettre au Cheikh El-Messiri (11 fructidor an VI), Correspondance de Napoléon Ier, Napoléon Bonaparte, éd. H. Plon, 1861, t. 4, partie Pièce N° 3148, p. 420)."

Alors les facholins natio spé bonaparte ? On en pense quoi maintenant de Napoléon ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494343590-risitas2vz-z-3x.png

C'était simplement à but politique, en réalité, pour sa campagne d'Égypte quoi
Napoléon "aimait" toute les religions des pays qu'il a conquit, il l'a dit explicitement. Mais il était probablement athée ou déiste.

Le 05 mai 2021 à 09:21:25 :
Napoléon "aimait" toute les religions des pays qu'il a conquit, il l'a dit explicitement. Mais il était probablement athée ou déiste.

C'est très similaire au peintre autrichien, athée, déiste mais islamophile sur les bords

Il aimait le cote viril et guerrier de cette religion, à la différence du christianisme

Le 05 mai 2021 à 09:21:41 :
Aya les sources

De quoi mettre en SUEUR les natios https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494343590-risitas2vz-z-3x.png

On peut pas savoir ses vraies motivations au final peut etre qu'il aimait l'islam ou oeut etre etait elle une stratégie pour mieux regnier. Possible.

En tout cas il a montré de l'interet pour l'islam que vous voulez ou non et vous pouvez pas savoir son intention le mec est mort.

Dommage que lop oublié de dire que Napoléon avait fait les louanges de l'islam devant le peuple égyptien. Que ce dernier est resté sceptique et à fini par se révolter et que Napoléon a donc mater la revolte dans le sang avant de même détruire une des mosquée principale du du caire. :)
Pourtant s’il savait ce que la France est devenue, il pleurerait. :noel:

Le 05 mai 2021 à 09:29:30 :
Dommage que lop oublié de dire que Napoléon avait fait les louanges de l'islam devant le peuple égyptien. Que ce dernier est resté sceptique et à fini par se révolter et que Napoléon a donc mater la revolte dans le sang avant de même détruire une des mosquée principale du du caire. :)

Pure stratégie millitaire, sa n'enlève pas son amour pour l'islam zinzolin https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494343590-risitas2vz-z-3x.png

Merci du feed tu peux repartir https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494343590-risitas2vz-z-3x.png

Ses propos sont issus d'un extrait de correspondance issu de la Campagne d'Égypte :

le comportement de Bonaparte en Orient vis à vis de l'Islam relève de la politique et non de la spiritualité.
Lecteur de Volney (un orientaliste), Bonaparte connaissait bien les prédictions alarmiste de ce dernier sur ce plan là :
"Pour nous approprier l'Egypte, il faudra soutenir trois guerres [celles contre les Turcs et les Anglais]
La troisième enfin, de la part des naturels de l'Egypte, et celle-là, quoiqu'en appence la moins redoutable, serait en effet la plus dangereuse. L'on ne compte de gens de guerre que six ou huit mille Mamlouks ; mais si des Francs, si ennemis de Dieu et du Prophète osaient y débarquer, Turcks, Arabes, paysans, tout s'armerait contre eux ; le fanatisme tiendrait lieu d'art et de courage, et le fanatisme est toujours un ennemi dangereux ; il règne encore dans toute sa ferveur en Egypte ; le nom des Francs y est en horreur, et ils ne s'y établiraient que par la dépopulation."
(Guerre d'Orient. Campagnes de Égypte et de Syrie, 1798-1799. Mémoires pour servir à l’histoire de Napoléon dictés par lui-même à Sainte-Hélène, et publiés par le général Bertrand)

Dès le départ, Bonaparte a joué sur cette corde sensible :
Proclamation du 21 juillet 1798 :
"Faites connaître au peuple que, depuis que le monde est monde, il était écrit qu'après avoir détruit les ennemis de l'islamisme, fait abattre les croix, je viendrais du fond de l'Occident remplir la tâche qui m'a été imposée. Faites voir au peuple que, dans le saint livre du Koran, dans plus de vingt passages, ce qui arrive a été prévu, et ce qui arrivera est également expliqué.
[...]
Je sais tout, même ce que vous n'avez dit à personne ; mais un jour viendra que tout le monde verra avec évidence que je suis conduit par des ordres supérieurs et que tous les efforts humains ne peuvent rien contre moi. heureux ceux qui, de bonne foi, sont les premiers à se mettre avec moi !"

A noter que s'il opta pour ces méthodes pour s'attacher les Orientaux (sans véritable réussite d'ailleurs ; il tenta par la suite l'arabisme, mais c'est une autre histoire...).

A Sainte-Hélène, face à Bertrand, Napoléon a assez bien expliqué sa position :
"Les politiques qui avaient le mieux observé le génie des peuples de l'Egypte, regardaient la religion comme le principal obstacle à l'établissement de l'autorité française.
[...]
Maîtres d'Alexandrie et du Caire, vainqueurs à Chobrakhit et aux Pyramides, la position des Français était incertaine. Ils n'étaient que tolérés par les fidèles qui, étourdis par la rapidité des évènements, avaient fléchi devant la force, mais qui déjà déploraient ouvertement le triomphe des idôlatres, dont la présence profanaient les eaux bénies. Ils gémissaient de l'opprobe qui rejaillissait sur la première clef de la sainte Kaaba ; les imans récitaient avec affectation les versets du Coran les plus opposés aux infidèles.
Il fallait arrêter la marche de ces idées religieuses ; ou l'armée, malgré ses victoires, était compromise. Elle était trop faible, trop dégoûtée pour qu'il fût possible de soutenir une guerre de religion.
[...]
Il fallait se rembarquer ou se concilier les idées religieuses, se soustraire aux anathèmes du Prophète, ne pas se laisser mettre dans les rangs des ennemis de l'islamisme ; il fallait convaincre, gagner les muphtis, les ulémas, les schérifs, les imams, pour qu'ils interprétassent le Coran en faveur de l'armée."
(Guerre d'Orient. Campagnes de Égypte et de Syrie, 1798-1799. Mémoires pour servir à l’histoire de Napoléon dictés par lui-même à Sainte-Hélène, et publiés par le général Bertrand )

De la même manière, il confiait à Roederer (Mémoires) :
"C'est en me faisant catholique que j'ai fini la guerre de Vendée ; en me faisant musulman que je me suis établi en Égypte ; en me faisant ultramontain que j'ai gagné les esprits en Italie. Si je gouvernais un peuple de ***, je rétablirais le temple de Salomon."

Cette légende voulant que Bonaparte se soit converti à l'Islam lors de la campagne d'Egypte est ancienne. Ainsi, il la combattit à Sainte-Hélène devant O'Meara (Napoléon en exil) :
« Le docteur a dit que j'étais devenu mahométan en Egypte. Il n'en est rien ; je n'ai jamais suivi aucun des usages prescrits par cette religion ; je n'ai jamais fait de prières dans les mosquées ; je ne me suis point abstenu de vin, ni ne me suis fait circoncire. Je me suis contenté de dire que nous étions les amis des musulmans, ce qui était vrai ; et que je respectais leur prophète, ce qui était vrai aussi ; je le respecte encore. J'ai voulu que les imans lisent des prières pour moi dans les mosquées , afin de me faire plus respecter par le peuple qu'il ne le faisait , et pour qu'il m'obéît plus volontiers. Les imans répondirent qu'il y avait un grand obstacle à ce que je demandais, parce que leur prophète, dans le Coran, leur avait défendu expressément de respecter les infidèles, de leur obéir et de leur tenir la parole donnée, et que je passais pour infidèle. Je leur enjoignis alors de se consulter, et de voir ce qu'il était nécessaire de faire pour devenir musulman, attendu qu'il y avait dans leur religion des préceptes que nous ne pouvions pas suivre ; que quant à la circoncision , Dieu nous en avait rendus incapables ; que quant au vin, nous étions d'un tempérament froid, et que nous ne pouvions exister sans en boire ; et que, par conséquent, nous ne pouvions ni nous faire circoncire , ni nous abstenir de vin.
Ils se consultèrent, et environ trois semaines après, ils rendirent un fetham qui déclarait que l'on pouvait se dispenser de la circoncision ; que quant à boire du vin, les musulmans pouvaient en boire, mais que ceux qui en buvaient n'iraient pas dans le paradis, mais en enfer. J'ai répondu que cela ne pouvait me convenir , que nous n'avions pas besoin de nous faire musulmans pour aller en enfer, qu'il y avait d'autres moyens d'y aller sans venir en Egypte; et je leur enjoignis de se consulter de nouveau. Après en avoir délibéré et s'être chamaillés les uns avec les autres, ils décidèrent enfin qu'on pouvait se faire musulman sans se faire circoncire , ni s'abstenir de vin ; mais qu'il fallait faire de bonnes œuvres en proportion du vin qu'on buvait. Je leur dis alors que nous étions tous musulmans et amis du prophète, ce qu'ils crurent volontiers, attendu que les soldats français n'allaient point à la messe et n'avaient pas de prêtres avec eux : car il faut que vous sachiez que, pendant la révolution , l'armée française n'avait pas de religion. Menou , au contraire , s'est réellement fait musulman , et ce fut la raison pour laquelle je le laissai en arrière. »

On retrouve de nombreuses similitudes dans ses dictées à Bertrand :
« Le cheik El-Cherqâouy, le chef des ulemas de Gâma el-Azhar, prit la parole et dit, après s'être longtemps recueilli : « Vous voulez avoir la protection du Prophète, il vous aime; vous voulez que les Arabes musulmans accourent sous vos drapeaux, vous voulez relever la gloire de l'Arabie, vous n'êtes pas idolâtre. Faites-vous Musulman : 100,000 Egyptiens et 100,000 Arabes viendront de l'Arabie, de Médine, de la Mecque, se ranger autour de vous. Conduits et disciplinés à votre manière, vous conquerrez l'Orient, vous rétablirez dans toute sa gloire la patrie du Prophète. » Au même moment ces vieilles physionomies s'épanouirent. Tous se prosternèrent pour implorer la protection du ciel. A son tour le général en chef fut étonné. Son opinion invariable était que tout homme doit mourir dans sa religion. Mais il comprit promptement que tout ce qui serait un objet d'entretien et de discours sur ces matières serait d'un bon effet. Il leur répondit : « Il y a deux grandes difficultés qui s'opposent à ce que moi et mon armée.puissions nous faire Musulmans : la première est la circoncision, la seconde est le vin. Mes soldats en ont l'habitude dès l'enfance, je ne pourrai jamais leur persuader d'y renoncer. » Le cheik El-Mohdi proposa de permettre aux soixante cheiks de Gâma el-Azhar de poser la question publiquement et de délibérer sur cet objet. Le bruit se répandit bientôt dans toutes les mosquées que les grands cheiks s'occupaient nuit et jour à instruire des principes de la loi le sultan El-Kebir et les principaux généraux, et que même ils discutaient un fetfa pour faciliter, autant que cela serait possible, un si grand événement. L'amour propre de tous les Musulmans fut flatté, la joie fut générale. Il se répandit que les Français admiraient Mahomet, que leur chef savait par cœur le Coran, qu'il convenait que le passé, le présent, l'avenir étaient contenus dans ce livre de toute sagesse, mais qu'il était arrêté par la circoncision et la défense du Prophète de boire du vin. Les imams, les muezzins de toutes les mosquées furent, pendant quarante jours, dans la plus vive agitation. Mais cette agitation était tout à l'avantage des Français : déjà ils n'étaient plus des infidèles. Tout ce que le Prophète avait dit ne pouvait plus s'appliquer à des vainqueurs qui venaient déposer leurs lauriers au pied de la chaire de l'islamisme. Mille bruits se répandirent parmi le peuple. Les uns disaient que Mahomet lui-même avait apparu au sultan El-Kebir, qu'il lui avait dit : «Les Mameluks n'ont gouverné que par leurs caprices; je te les ai livrés. Tu sais et tu aimes le Coran; tu as donné le pouvoir aux cheiks, aux ulemas, aussi tout te réussit. Mais il faut achever ce que tu as commencé. Reconnais, professe les principes de ma loi : c'est celle de Dieu même. Les Arabes n'attendent que ce signal; je te donnerai la conquête de toute l'Asie.» Les discours et les réponses qu'on faisait faire au sultan El-Kebir variaient et se répandaient sous mille formes diverses. Il en profita pour insinuer que dans ses réponses il avait demandé un an pour préparer son armée, ce que Mahomet lui avait accordé; qu'il avait promis de construire une grande mosquée; que toute l'armée se ferait musulmane; et que déjà les grands cheiks El-Sadat et El-Bekry le considéraient comme tel.

Les quatre muftis portèrent enfin le fetfa rédigé et signé par eux. Il y était dit que la circoncision était une perfection; qu'elle n'avait pas été instituée parle Prophète, mais seulement recommandée; qu'on pouvait donc être Musulman et n'être pas circoncis; que, quant à la deuxième question, on pouvait boire du vin et être Musulman; mais que, dans ce cas, on était en état de péché et sans espoir d'obtenir les récompenses promises pour les élus. Napoléon témoigna sa satisfaction pour la solution de la première question; sa joie parut sincère. Tous ces vieux cheiks la partagèrent. Mais il exprima toute sa douleur sur la deuxième partie du fetfa. Comment persuader à des hommes d'embrasser une religion, pour se déclarer eux-mêmes réprouvés et s'établir en état de rébellion contre les commandements du ciel ? Les cheiks convinrent que cela était difficile, et dirent que l'objet constant de leurs prières, depuis qu'il était question de ces matières, avait été de demander l'assistance du Dieu d'Ismaël. Après un long entretien, où les quatre muftis ne paraissaient pas également fermes dans leur opinion, les uns ne voyant aucun moyen d'accommodement, les autres, au contraire, pensant que cela était susceptible encore de quelques modifications, le cheik El-Mohdi proposa de réduire le fetfa à sa première moitié, que cela serait d'un heureux effet dans le pays, qu'il éclairerait le peuple dont les opinions n'étaient pas conformes, et de faire de la deuxième partie une question qui serait soumise à une nouvelle discussion; peut-être pourrait-on consulter les cheiks et chérifs de la Mecque, quoiqu'ils parussent avoir une plus haute opinion de leur science et de leur influence sur l'Orient. Cet avis fut adopté. La publication du fetfa eut lieu dans toutes les mosquées; les imâms, après la prière du vendredi, où ils ont l'habitude de prêcher, expliquèrent le fetfa et parlèrent, unanimement, fort en faveur de l'armée française.

Le deuxième fetfa fut l'objet de vives et longues discussions et d'une correspondance avec la Mecque. Enfin, ne pouvant vaincre toutes les résistances ni tout concilier avec le texte et le commandement précis du Prophète, les muftis portèrent un fetfa par lequel il était dit que les nouveaux convertis pourraient boire du vin et être Musulmans, pourvu qu'ils rachetassent le péché par de bonnes œuvres et des actions charitables; que le Coran ordonne de donner en aumônes ou d'employer en œuvres charitables au moins le dixième de son revenu; que ceux qui, Musulmans, continueraient à boire du vin seraient tenus de porter ces aumônes au cinquième de leur revenu. Ce fetfa fut accepté et parut propre à tout concilier. Les cheiks, parfaitement rassurés, se livrèrent tout entiers au service du sultan El-Kebir, et ils comprirent qu'il avait besoin d'une année au moins pour éclairer les esprits et vaincre les résistances. Il fit faire les dessins, les plans et les devis d'une mosquée assez grande pour contenir toute l'armée, le jour où elle reconnaîtrait la loi de Mahomet. Dans ce temps, le général Menou embrassa publiquement l'islamisme. Musulman, il alla à la mosquée de Rosette. Il ne demanda aucune restriction. Cette nouvelle combla de joie toute la population de l'Egypte et ne laissa pas de doute sur la sincérité des espérances quelle concevait. Partout les cheiks prêchèrent que Napoléon, n'étant pas infidèle, aimant le Coran, ayant mission du Prophète, était un vrai serviteur de la sainte Kaaba. »
(Guerre d'Orient. Campagnes de Égypte et de Syrie, 1798-1799. Mémoires pour servir à l’histoire de Napoléon dictés par lui-même à Sainte-Hélène, et publiés par le général Bertrand)

Puis enfin, à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé Mahomet. Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion. Plus les gens liront et deviendront intelligents, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera dans le monde. » (Correspondance de Napoléon 1er – Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud),

Cette citation est fausses :

Ces mots sont, de toute évidence, une reprise plus ou moins fidèle de ce passage de l’ouvrage « Islam et Christianisme : Logique de rapprochement » d’Alibhaye, paru en 1996 :
« Puis enfin, l’Empereur Bonaparte a enregistré ceci : à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed” (Mohammad -pbsl). Et cet homme a dit la même chose que Moïse (p), Jésus (p), et tous les autres prophètes: il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam.
L’Empereur Napoléon Bonaparte a dit: “l’Islam est la vraie religion”. Et il a ajouté que plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera le monde, car .....il prédominera le monde.
Ainsi a parlé l'empereur Napoléon Bonaparte. »

Afin d’étayer ses propos, l’auteur oriente les lecteurs vers ces références (reprises aussi dans le message de Saladin) :
« Correspondance de Napoléon 1er: tome V, p518
Correspondance de Napoléon 1er: pièce N°3148
Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud) »

La première référence (que j’ai déjà retranscrite dans le fil en cours) donne ceci :
« Le général Kleber me rend compte de votre conduite, et j'en suis satisfait. Vous savez l'estime particulière que j'ai conçue de vous au premier instant où je vous ai connu. J'espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes de l'Alcoran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes.
Comptez en tout temps sur mon estime et mon appui. »
(Bonaparte au cheik El Messiri, 28 août 1798)

La deuxième référence donne cela :
« Il n'y a pas d'autre dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète!
Tous les habitants de la province de Bahyreh mériteraient d'être châtiés, car les gens éclairés et sages sont coupables lorsqu'ils ne contiennent pas les ignorants et les méchants ; mais Dieu est clément et miséricordieux. Le Prophète a ordonné, dans presque tous les chapitres du Coran, aux hommes sages et bons d'être cléments et miséricordieux ; je le suis envers vous. J'accorde, par le présent firman, un pardon général à tous les habitants de la province de Bahyreh qui se seraient mal comportés, et je donne des ordres pour qu'il ne soit fait contre eux aucune espèce de recherche. J'espère que désormais le peuple de la province de Bahyreh me fera sentir, par sa bonne conduite, qu'il est digne de mon pardon. »
(Bonaparte aux ulémas, nobles, cheiks, imams et fellahs de la province de Bahyreh, 17 juillet 1799)

Pour ce qui est du Journal de Gourgaud, j’en ai retranscrit de nombreux passages au cours de ce fil et on ne trouve rien des « citations » données par Alibhaye.

Non content de rouler le lecteur dans la farine avec ses lamentables interprétations ou ses inventions, l’auteur en rajoute même une couche :
"En annexe, je précise que dans “Correspondance de Napoléon 1er”, tome V, p518
“Correspondance et Mémoire sur l’administration intérieure 1798-1799”, la pièce n°4287 du 17 Juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce aussi officiellement sa déclaration de foi à l’Islam."

La lettre que Alibhaye se garde bien (et pour cause…) de recopier, est donnée juste au-dessus. On pourra à sa lecture juger de « la déclaration de foi à l’Islam » « officielle » de Bonaparte…

La cerise sur la gâteau est la conclusion :
« Dieu possède les secrets de l’âme, dit le Coran. Bonaparte devait être considéré comme musulman, puisqu’il l’a dit et écrit!
De ces archives nationales historiques-là de la Guerre, on n’en fera jamais la une des journaux !
Si ce n’est ici, dans ce livre, vous aurez peu de chance de relire cela. Mes références sont toutes vérifiables et officielles pourtant ! »

Bref... 

à l'époque l'orient fascine, c'est pas pour rien que la campagne d' Égypte était à moitié scientifique.

Napoléon, à Sainte-Hélène (Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène), a déclaré concernant l'Islam :
« J'aime mieux la religion de Mahomet »

On lui doit aussi ceci (toujours chez Gourgaud):
« Si j'avais à avoir une religion, j'adorerais le soleil, car c'est lui qui féconde tout, c'est le vrai Dieu de la terre. »

Montholon (Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène) : « J'aime la religion catholique parce qu'elle parle à mon âme, parce que, quand je prie, elle met en action tout mon être; tandis que la religion protestante ne parle qu'à ma raison. »

Comme dit plus haut, je reviens au passage « J’aime mieux la religion de Mahomet. Elle est moins ridicule que la nôtre » qui a servi à Alibhaye pour mieux distiller ses mensonges.
Voici la conversation qui en fut la base :

« Quant à moi, mon opinion est faite, je ne crois pas que Jésus ait jamais existé, et je croirais à la religion chrétienne si elle durait depuis toujours. Alors Socrate serait damné, ainsi que Platon, les Mahométans, les Anglais, ce serait par trop absurde. Jésus aura été pendu, comme beaucoup de fanatiques qui voulaient faire le prophète, le Messie. Tous les ans, il y en avait. J'ai pris à Milan un original de l'Histoire des Juifs, de Josèphe, où on voyait qu'on avait intercalé entre les lignes quatre ou cinq mots pour parler de Jésus, car Josèphe n'en faisait pas mention. Le pape m'a bien tourmenté pour avoir ce manuscrit. Ce qu'il y a de certain, c'est que les opinions étaient alors pour le culte d'un Dieu unique et ceux qui en ont parlé les premiers ont été bien accueillis : les circonstances étaient ainsi. C'est comme moi, si, de la dernière classe de la société, je suis devenu empereur, c'est que les circonstances, les opinions étaient pour moi.
Je lis la Bible : Moïse était un habile homme, les Juifs sont un vilain peuple, poltron et cruel. Y a-t-il quelque chose déplus affreux que l'histoire de Loth et de ses filles ?
L’Égypte est le pays qui nous paraît le plus anciennement civilisé ; il n'y a pas longtemps que la Gaule, la Germanie et même l'Italie le sont, mais je crois que les humains sont plutôt venus de l'Inde, ou de la Chine, où vivaient d'immenses populations, que de cette dernière contrée, où il n'y avait que quelques millions d'habitants. Tout cela me porte à croire que le monde n'est pas bien vieux, au moins comme habité par l'homme et, à mille ou deux mille ans près, je croirais assez volontiers à la date que donne l'Écriture sainte. Moi, je crois que l'homme a été formé par la chaleur du soleil sur la boue et Hérodote raconte que de son temps le limon du Nil se changeait en rats et qu'on les voyait se former. Sait-on ce que c'est que la cervelle ? On peut tout expliquer par le magnétisme. Où est l'âme du petit Arthur ? L'âme se forme avec le corps. Un clou enfoncé dans votre tête vous rendra fou : où sera alors votre âme ? Il est absurde de croire qu'au dernier jugement, nous devons paraître en chair et en os. Pourquoi, pour quelques crimes commis sur terre, serions-nous punis éternellement ?
La science, qui nous prouve que la terre n'est pas le centre des mouvements célestes, a porté un grand coup à la religion. Josué arrête le soleil ! On verra tomber dans la mer les étoiles... que dis-je, tous les soleils, les planètes, etc.
Un prince d'Italie donna un jour, dans une église, une pièce d'or à un capucin qui quêtait pour racheter les âmes du Purgatoire. Le moine, enchanté de l'aubaine, s'écria : Ah ! Monseigneur, je vois trente âmes qui passent dans le paradis ! — Les as-tu vues ? reprit le prince. — Oui, Monseigneur ! — En ce cas, je reprends ma pièce, car ces âmes ne retourneront certainement pas en Purgatoire ! Voilà comment on abuse les hommes. Les religions sont toutes fondées sur des miracles, sur des choses que l'on n'entend pas, comme la Trinité ; Jésus se dit Fils de Dieu et il descend de David. J'aime mieux la religion de Mahomet, elle est moins ridicule que la nôtre, aussi les Turcs nous appellent-ils idolâtres ! »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)

Lundi, 26. — Nous lisons Mahomet. L'Empereur' le
trouve faible et de mauvais goût, bon pour les femmes
de chambre et les boutiquières. L'auteur a fait du
grand Omar un Figaro : il croyait donc que les grandes
affaires du monde se traitent toutes par l'intrigue. Le
petit Las Cases s'écrie • « Il aurait fallu que Yoltaire
nous eût lu lui-même un chapitre, il saurait ce que
c'est que le combat sacré; il ne le savait pas! » La
conversation continue sur Gall et Lavater."

Source : https://archive.org/stream/saintehlnejo01gouruoft/saintehlnejo01gouruoft_djvu.txt full texte du journal de Gourgaud. On est entre gens sérieux ici.

Ça en parlait dans un livre que j’ai lu récemment il avait une admiration par rapport à cette religion

Données du topic

Auteur
Kheymarocain
Date de création
5 mai 2021 à 09:19:39
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