[RISITAS] Une CHAUDE nuit entre HOMMES de DROITE à NICE
Chapitre 1 : Papacito à Nice
Par une chaude matinée d’été Ugo Jil Jimenez plus connu sous le pseudonyme de Papacito se rendait à Nice pour inaugurer une statue à son effigie de la part du célèbre collectif de potiers.
Papacito dans le train était en train de rédiger son nouveau tome des fdp de la mode, entre deux cases humoristiques qu’il enverrait par la suite à Marsault pour qu’il les dessine, il engouffrait dans son immense bouche des gorgées de pinard offert par Baptiste de Bench&Cigars.
Deux heures plus tard il arriva à la gare de Nice, il était la...
En face de lui, muscles galbés en dessous de son pull noir, petites lunettes d’intellos et surtout un exemplaire de Nietzsche en main, se tenait Simon Bavastro plus connu sous le pseudonyme de Barbare civilisé.
Le colosse chauve sentit son sang bouillir mais il se força à rester stoïque.
- "Salut le barbare, ça va ?"
- "Carrément, ça me fait plaisir de te voir, t’as fait bon voyage ?"
La tension était forte sous le soleil de Nice, Papacito suait à grosses gouttes sous son marcel.
- "Bon on va voir Missor ?"
À ce nom la Papacito commença à chancelier de l’intérieur, il le voulait depuis si longtemps.
Dans le bus qui les emmenait jusqu’à l’atelier de Missor, Barbare Civilisé se demandait pourquoi Papacito ne le lâchait pas des yeux, peut-être qu’il se faisait de fausses idées se disait t-il, peut-être qu’il regardait seulement son exemplaire de la volonté de puissance.
Il n’arrivait plus à soutenir le regard inquisiteur que Papacito lui lançait sans prononcer la moindre parole, Simon se décida donc à regarder par la fenêtre un instant lorsque Papacito entama la discussion.
- "C’est une jolie édition que t’as la, dis moi elle t’as coutée combien ?"
Pourquoi est-ce que ça l’intéressait soudainement se demande Simon, ça fait dix minutes qu’il ne parle pas, mais après tout lui aussi n’avait rien dit...
- "Euh, environ 25€ mais ça vaut le coût le papier est glacé"
- "Quel parfum ?"
Décidément Papacito n’était pas bien drôle se dit le Barbare.
- "Parfum volonté de puissance ahah" ironisa t-il.
- " C’est ce que tu sens ? N’est-ce pas ?"
Simon trouva que cette remarque l’étouffait encore plus que son pull noir.
- "Euh, c’est notre arrêt on descend"
En bas de l’arrêt se trouver Missor, sa petite barbe et son nez aquilin, il toisait les deux hommes...
Chapitre 3 : Mais pourquoi j’écris ça putain de merde
Florent Tavernier suant comme s’il venait de finir un livre de Dostoïevski ferma son journal intime, il n’arrivait pas à croire ce qu’il avait écrit...c’était pourtant ces deux meilleurs amis, comment pouvait-il penser faire ça avec eux ?
- "Heu, Florent tu fous quoi ?"
C’était Bruno le salé, il était arrivé quelques jours à l’avance à l’atelier pour fêter l’inauguration de la statue de Papacito.
Le chauve fixait le jeune homme dans son pull noir.
- "Rien de spécial, je travaillais sur le script de ma vidéo sur la volonté de puissance"
- "Ah ouais, je peux voir ça pour te donner un avis"
Mince, Florent n’avait pas prévu qu’il dirait ça.
- "Comme disait Jordan Peterson, travail non finalisé ne doit pas être regardé"
- "Ah ouais je vois"
Florent n’était pas dupe, il voyait bien que Bruno le suspectait, derrière ses lunettes ce chauve était aussi un peu attirant se disait-il... Florent commençait à avoir peur de ce qu’il pensait.
- " C’est nous !" clama Missor.
- "Oh mais vos gueules !" la voix forte et chaude qui avait dit ses mots provenait de la mezzanine, c’était Valek.
- "Putain y a pas moyen de dormir dans cette baraque de merde, entre l’odeur de plâtre et le gros cul de El Rayhan qui dort à côté de moi"
Imperturbable El Rayhan dormait encore, un sourire de chérubin sur les lèvres.
Eux aussi étaient venus pour l’inauguration de la statue de Papacito.
- "Réveille l’arabe" vociféra Papacito à l’albanais.
Missor se dirigea vers le fond de l’atelier et se saisit d’un buste.
- "Ah la statue grecque" cria Papacito en voyant son buste que lui tendait Missor.
- " No homo mais si j’étais une femme je te baiserais si tu ressemblais à la statue" dit Bruno.
- "No homo, mais je suis d’accord avec toi crâne d’œuf" lui répondit Papacito.
En haut sur la mezzanine Valek n’arrivait pas à réveiller El Rayhan, le Selecto avait appaisé l’algérien pour un long moment encore se dit-il, il se mit à penser qu’il aurait dû en profiter, mais les autres étaient là il devait descendre les rejoindre et laisser El Rayhan.
- "On peut pas le réveiller ce con" dit Valek aux autres en descendant.
- "Bon Simon va appeler les artisans, on va se préparer pour accueillir le public"
Sur son canapé rouge, Soral ruminait.
Pourquoi...Pourquoi, toute la droite était conviée à cet événement sauf lui !
Cela le rendait malade, un coup aussi bas par des frères d’armes, si c’était des juifs il aurait pu le comprendre mais la...
Il se tourna vers sa fenêtre, la photo du raptor dissident était encore accrochée, il voulait son cul ! Il le voulait...depuis quatre ans déjà qu’il le voulait.
C’est décidé il irait à cet événement...
___________
- "Tu crois qu’il peut venir ?" demanda Florent au Barbare.
- "Alain ?" Répondit Simon.
- "Oui, qui d’autre ?"
- "Je sais pas, Dieudonné pourrait passer aussi qui sait" rigola le barbare.
- "Rigole pas avec ça Simon ! C’est du sérieux, il pourrait venir !" Gémissa Florent.
- "S’il vient je protégerait les statues ne t’inquietes pas" brava Simon.
Florent avait l’air appaisé.
- "Ainsi que ton petit pull noir" ajouta la barbare.
Florent rougit doucement.
Chapitre 6 : Elle est pas trop stylée l'histoire de France ?
Le dandy légérement soûl se dressait face à trois femmes.
- "Je vous ai déjà parlé de la bataille de Patay mes jolies ?"
Un liquide vert et fort odorant fut soudainement projeté de sa bouche vers les gentes dames assises sur les canapés verts et moisis du Mac Donald.
Derrière cette scène se tenait un grand gaillard à la peau ébène affublé d'une médaille, il sirotait un coca-cola dans un gobelet en plastique.
Il semblait s'amuser de la scène, un léger sourire en coin.
Quand un petit être se dressa devant lui, lui barrant le champ de vision.
- " On peut dire que Rochedy ne s'est toujours pas remit de la vidéo de AnalGénocide..." dit le Raptor
- " Ismail, tu peux bouger de mon champ de vision, je veux voir Rochedy se prendre un vent" rigola Greg Toussaint
C'était trop tard pour l'ancien responsable de la jeunesse du front national, elles étaient parties, il ne lui restait plus que ses deux amis auprès de lui.
- "C'est pas grave Julien, t'en trouveras d'autres..." lui dit le Raptor
- "C'est facile à dire ça...plus aucune femme n'est aussi fanatique de la bataille de Patay que Eva..." répondit Rochedy
- "T'as du vomi de partout" dit le colosse noir
- "Tu veux le lécher ?" dit Rochedy en reprenant un peu de Whisky dans sa flasque Terre de France
- "Va demander aux filles je suis sûr que ça leur ferait plaisir" ironisa Greg
- "Bon les gars, les autres nous attendent pour l'inauguration, faut qu'on y aille, j'ai bien mis les commandes de chacun dans la voiture on peut y aller" claqua le Raptor
Tout le monde se dirigea donc vers la voiture, le raptor était resté en retrait, Greg et Julien étaient passés devant lui, Ismail croisa malencontreusement leurs fessiers à cause de sa petite taille, ça ne le gênait pas.
Bruno le voyait bien, Papacito l'ignorait, mais pourquoi donc ?
Bruno semblait perdu, Papacito et lui s'étaient toujours bien entendu pourtant de par leur alopétie.
Puis Bruno eut sa réponse, c'était de la faute de ce type, ce petit nabot qui était la source de toute l'attention de Papacito depuis qu'il lui avait fait une statue à son effigie.
Face à la foule qui s'empressait de rentrer dans l'atelier de Missor pour célébrer la statue de Papacito, lui, Bruno, n'arrivait pas à se joindre à la liesse populaire.
Pourtant chaque personne rayonnait autour de lui, de Valek au Barbare civilisé en passant par Julien Rochedy, le Raptor et Greg Toussaint qui venaient d'arriver avec les commandes du Mac-Donald.
Bruno quelque peu désabusé par la soirée décida donc de se balader dans l'atelier, lorsqu'il tomba en face du cahier de Florent Tavernier, celui qui contenait le script supposé de sa prochaine vidéo, par curiosité Bruno ouvrit le cahier...
Soral était dans le train qui l'emmenait à Nice quand un doute lui traversa l'esprit, il sortit son téléphone et composa un numéro.
- Dieudonné, t'es toujours en route j'espère !
- Certainement, tu me prends pour qui ?
- T'as bien appelé les membres du GUD pour qu'ils participent à notre petite sauterie ?
- Exact, ils seront la
- Parfait...
Il raccrocha et pensa qu'il aurait le cul du raptor très prochainement.
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Bruno n'en revenait pas, ce qui était écrit sur ce cahier n'avait rien à voir avec le script d'une vidéo sur la volonté de puissance, entre la bave séchée sur le cahier Bruno pouvait lire les phrases les plus salaces de son existence, il avait désormais un moyen de pression sur Florent Tavernier.
Et il l'utiliserait !
Données du topic
- Auteur
- Sk30-crew
- Date de création
- 30 avril 2021 à 21:56:06
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