Topic de JaiVoteTrap :

Napoléon,une canaille

https://www.youtube.com/watch?v=uRUfFeTmuc8

6h et demie d'études sur Napoléon la canaille par le grand historien Henri Guillemin https://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/1/1615833199-enormeculmanger.png

déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Le 23 avril 2021 à 19:44:32 :
Naboulione en PLS https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/7/1517142194-ahilunettes.png

La violence de Guillemin montre crescendo https://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/1/1615833199-enormeculmanger.png

Le 23 avril 2021 à 19:45:50 :
déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Premier fanatique du petit Nabulione avec son buste à 250 euros à côté des oeuvres complètes de Nietzsche édition la Pléiade https://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/1/1615833199-enormeculmanger.png

Les royalistes qui s'allient aux socialistes pour calomnier et décrédibiliser Napoléon

Le 23 avril 2021 à 19:45:50 :
déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Ba reste que c'est un bel enfoiré Napoléon

Je comprends pas comment on peut admirer une enflure qui envoyait ses hommes à la mort sans aucun scrupule

Admirez l'abbé Pierre, n'admirez pas des Napoléon :pf:

Le 23 avril 2021 à 19:57:49 :

Le 23 avril 2021 à 19:45:50 :
déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Ba reste que c'est un bel enfoiré Napoléon

Je comprends pas comment on peut admirer une enflure qui envoyait ses hommes à la mort sans aucun scrupule

Admirez l'abbé Pierre, n'admirez pas des Napoléon :pf:

Tu oublies qu'il était tout le temps ou presque en première ligne.

AYAAAA "Napoélon c'est un petit colonisé qui se fait entretenir par la France et qui attend les moyens de l'égorger" https://youtu.be/uRUfFeTmuc8?t=1066

Nabulione qui a du sang algérien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/1/1615833199-enormeculmanger.png

Le 23 avril 2021 à 19:57:49 :

Le 23 avril 2021 à 19:45:50 :
déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Ba reste que c'est un bel enfoiré Napoléon

Je comprends pas comment on peut admirer une enflure qui envoyait ses hommes à la mort sans aucun scrupule

Admirez l'abbé Pierre, n'admirez pas des Napoléon :pf:

Il a poursuivi la Révolution en garantissant l'égalité des citoyens devant la loi et abolit les privilèges.

Il a créé les lycées, les préfets, les prud'hommes, la Banque de France, la Cour des Comptes.

Il a aussi aboli le servage dans les territoires russes qu'il a traversé et libéré les ghettos juifs d'Italie.

Bref.... rien d'extraordinaire.

Henri Guillemin ce khey en or :cimer: https://image.noelshack.com/fichiers/2020/20/6/1589653954-polish-20200516-203102618.png .
Autant Guillemin est très bon sur Rousseau Voltaire Péguy , autant il devient grotesque et de mauvaise foi sur Napoléon https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/3/1596645202-leansad.png

"Il y a une question qu’on ne soulève jamais, et que je voudrais soulever aussi, puisque que je suis là pour essayer de voir la vérité : c’est l’homosexualité. Eh bien, je crois bien que, quand il est à Brienne, Bonaparte était infiniment lié, trop étroitement lié, avec quelqu’un qui s’appelait Laugier de Belcourt. Et Laugier de Belcourt, il avait un surnom à Brienne : on l’appelait « La nymphe ». Et Laugier de Belcourt, il est parti avec Napoléon, lorsqu’ils sont allés tous les deux à l’école militaire de Paris ; donc au moins deux ans, il a vécu à côté de Laugier de Belcourt."

Voyons donc comment Guillemin « essaie de voir la vérité »…
Ainsi, Pierre-François-Marie Laugier de Bellecour avait à Brienne le surnom de « La nymphe » ?… Guillemin fait ici un raccourci avec ce que nous disent les Souvenirs d’un cadet de Brienne, tels que rapportés par Chuquet dans son tome 1 de La jeunesse de Napoléon :
« Jamais V. ne m'a fait une proposition déshonnête. Je n'en puis dire autant de tous mes autres camarades, car les vices de Tournon existaient à un plus haut degré peut-être encore à Brienne.
Ces habitudes vicieuses étaient répandues parmi les élèves de Tournon d'une manière effrayante. Les plus sages n'en étaient pas exempts. Outre les commodités où l'on trouvait, malgré toute la surveillance et les précautions des supérieurs, le moyen de se réunir pour se livrer à ces infâmes plaisirs, on trouvait encore le moyen de se les procurer sous les tables d'études, sous les tables de jeu, car nous avions la permission de jouer le whist, le reversis, le boston. Sous les tables, dis-je, et sans que le jeu fût interrompu, les plus effrénés, et c'étaient quelquefois d'ailleurs les meilleurs sujets, trouvaient le moyen de se satisfaire. Je n'ai bien su tout cela que quand j'ai été un peu grand, dans la dernière année de mon séjour. Cette sale relation d'élève à élève s'appelait faire des immodesties; c'était le terme officiel. Jamais aucune proposition ne m'a été faite; j'y aurais résisté sans doute, comme je résistai au penchant qui aurait pu me porter au vice solitaire par la sage précaution que mon père avait prise de me prévenir et de m'instruire de tout un peu avant que l'âge eût fait naitre en moi les désirs, mais à une époque cependant où je pouvais le comprendre. Il prit son texte de l'exemple de mon cousin F… tellement livré à ce vice à Sorèze qu'il en tomba malade au point qu'on fut obligé de le renvoyer chez lui. L'horrible habitude était tellement invétérée et devenue irrésistible qu'on fut forcé de lui lier les mains dans son lit, ce qui ne l'empêcha pas de mourir misérablement au milieu de sa famille. Ce tableau peint comme mon père savait peindre, les principes religieux que le P. Verdet, mon confesseur, m'inspirait, me préservèrent complètement et des habitudes solitaires et des habitudes deux à deux.
Ce vice était commun à toutes les Écoles militaires. Il n'est pas étonnant qu'il régnât à l'École militaire de Paris qui se recrutait dans les autres. Les élèves de chacune de ces dernières avaient à Paris leur sobriquet sous ce rapport. C'étaient les indécents de Tournon, les nymphes de Brienne, etc. »

De ce seul témoignage, Laugier de Bellecour se voit donc affublé de manière péremptoire du sobriquet de « la nymphe ». Voilà qui apparait comme bien peu sérieux de la part d’un donneur de leçons en quête de vérité.
Sans doute aurait-il été plus prudent (et encore…) d’écrire (puisqu’il semble s’en inspirer) comme Bartel, quinze ans plus tôt, dans « La jeunesse inédite de Napoléon » : « [Laugier de Bellecour] était devenu l'une des « nymphes » de Brienne »

Laugier de Bellecour avait-il donc les vices dont parle cet ancien de Brienne pour être susceptible d’entrer dans la catégorie des « nymphes » ?
Guillemin, comme Bartel ou Chuquet, se base ici sur l’ouvrage du journaliste, dramaturge et poète Louis Abel Beffroy de Reigny, publié au début du Consulat, sous le pseudonyme de Cousin-Jacques : « Dictionnaire néologique des hommes et des choses ».
On peut y lire ceci : « [Laugier de Bellecour] forma quelques liaisons avec d'autres camarades un peu relâchés »

Chuquet, sur cette base, parle d’un jeune homme « d'humeur légère et de moeurs équivoques », l’associant à des condisciples jugés « vicieux et dépravés ».
Il est bien difficile de trancher d’autant plus quand on sait que Beffroy de Reigny n’est en rien un témoin direct. Ainsi, il précise bien :
« Un de mes lecteurs, généralement estimé pour sa franchise, sa prudence et son impartialité, m'a communiqué les détails suivants, que je transcris littéralement, sans craindre que leur publicité ne nuise au héros que je dépeins, et ne puisse lui faire une impression désagréable. C'est ce lecteur qui parle : « Voici quelques traits de l'enfance et de la jeunesse de Bonaparte. Ils sont peu connus ; mais ils sont certains ; je les tiens d'un condisciple de Bonaparte (le Baron de L[augie]r), qui fut son ami d'enfance, et qui me les a cités dans un moment où l'amitié seule pouvait le rappeler à son souvenir ; Bonaparte, à cette époque, n'avait point encore été nommé dans la Révolution. »

Prudence donc…

Mais de prudence, Guillemin n’en a guère ; et pour lui, Laugier, l’homosexuel, est « la nymphe ».
Mais le plus grave est la suite. Guillemin tout attaché à sa recherche de la vérité et à démontrer les pratiques homosexuelles de Bonaparte ose écrire que « Bonaparte était infiniment lié, trop étroitement lié, avec Laugier de Bellecour »
Pourtant, puisque tout ce que l’on connait de l’amitié de Bonaparte et de Laugier provient de l’ouvrage de Beffroy de Reigny, Guillemin (à moins qu’il ne se base sur Chuquet ou Bartel qui reprennent avec quelques modifications de détail la prose de Beffroy de Reigny) ne peut ignorer ce qu’on peut lire chez ce dernier à la suite du passage retranscrit plus haut («[Laugier de Bellecour] forma quelques liaisons avec d'autres camarades un peu relâchés ») : « dont les principes déplurent à Bonaparte. »

Voici comment Beffroy de Reigny poursuit :
« [Bonaparte] dit un jour à L[augie]r:
« Monsieur, vous avez des liaisons que je n'approuve pas ; j'ai réussi à conserver vos mœurs pures, et vos nouveaux amis vous perdront. Choisissez donc entr'eux et moi ; je ne vous laisse point de milieu ; il faut être homme et vous décider. »
L[augie]r lui observait en vain, qu’il se trompait, qu’il était toujours le même, toujours son ami. Bonaparte, se croyant sûr de son fait, répétait toujours :
« choisissez, Monsieur, choisissez ; et comptez ceci pour un premier avis. »
Il l'avertit, à quelque temps de là, une seconde fois ; toujours même réponse de la part de L[augie]r.
Enfin il lui dit sèchement :
« Monsieur, vous avez méprisé les avis de l'amitié, c'est renoncer à la mienne ; ne me parlez de votre vie. »

J’ignore si Guillemin a eu accès au Dictionnaire néologique des hommes et des choses, mais il a forcément, pour connaître Laugier, parcouru Chuquet et/ou Bartel qui reprennent l’échange entre Laugier et Bonaparte rapporté par Beffroy de Reigny.
Bartel note d’ailleurs : « La première amitié [celle liant Bonaparte et Laugier] révèle la pureté de mœurs qui caractérise le jeune Napoléon », et Chuquet : « Plusieurs [des] condisciples [de Bonaparte], vicieux et dépravés, l'avaient pris en haine parce qu'ils lisaient dans son regard le blâme de leur conduite.»

Guillemin omettant de parler de l’échange entre Bonaparte et Laugier arrive, lui, à une conclusion toute opposée.
Voilà donc comment Guillemin « essaie de voir la vérité »… Sa vérité…
Sa malhonnêteté n’est pas seulement ici patente, elle est tout bonnement grotesque.

Toujours dans son torchon télévisuel et toujours pour tenter de nous faire avaler que « Napoléon, de temps en temps, faisait ces expériences-là », Guillemin évoque Gourgaud :
« Gourgaud, qui va l’accompagner à Sainte-Hélène, Gourgaud était un homosexuel ; il était marié, mais enfin on peut être ambivalent. »
Plus explicite ; voici également ce que l’on peut trouver, toujours sous la plume de ce pauvre Guillemin, dans Parcours :
« On sait maintenant, grâce au « décryptage » par Fleuriot de Langle, du très précieux Journal tenu par Bertrand, à Sainte-Hélène, les services homosexuels que Gourgaud rendait volontiers à son maître »

Ainsi, on trouverait dans les Cahiers de Bertrand quelques révélations sur la liaison homosexuelle unissant Napoléon à Gourgaud ?
Fadaises… Guillemin, en bon manipulateur, fait ici référence à ce passage :
« Je suis trois, quatre fois, dix fois heureux depuis que Gourgaud est parti. Quelle fatigue ! Tous les jours, il voulait m'en... malgré moi. »

On en viendrait presque avec la clé de lecture de Guillemin à imaginer que Napoléon ait pu être victime d’une tentative de viol de Gourgaud…
L’Empereur ne fait ici qu’évoquer, en termes crus et agacés, sa lassitude (le mot est faible) face à la jalousie portée à l’extrême de Gourgaud.
Propos dont Stürmer s’est d’ailleurs fait l’écho dans son rapport du 31 mars 1818 :
« Bonaparte a dit dernièrement en parlant le Gourgaud : « Je crois en vérité que cet homme était amoureux de moi: cela commençait à me fatiguer. Je ne pouvais pas coucher avec lui. Sa tête se dérange »

Et de tout cela, il faudrait penser comme Guillemin que Gourgaud était « ambivalent » et qu’il « rendait volontiers des services homosexuels à son maître » ?

voilà le genre de torchon que veut nous recommander l'op ce guillemix

"J'ai fait un bouquin sur Napoléon qui était particulièrement destructeur [...] C'est un livre qui est à part dans mon oeuvre [...]Je n'ai pas fait un livre au millimètre, comme j'ai fait les autres [...] J'ai écrit un bouquin d'emportement...écrit en quatre mois...les autres en deux ans..." guillemin

tu peux disposax l'op, même lui avoue que son travail est à chier.

voici une vidéo explicative (la partie 1) , si vous vous posez des questions sur napoléon de manière sérieuse et travaillée. n'hésitez à soutenir la chaine si ça vous plait

https://www.youtube.com/watch?v=Uonn443iylQ&t=215s&ab_channel=LeRudius

Le 23 avril 2021 à 19:58:37 :

Le 23 avril 2021 à 19:57:49 :

Le 23 avril 2021 à 19:45:50 :
déjà vu, 95% de banalité
et 5% de "il fait des guerres pour l'argent, il est méchant" :rire:

Ba reste que c'est un bel enfoiré Napoléon

Je comprends pas comment on peut admirer une enflure qui envoyait ses hommes à la mort sans aucun scrupule

Admirez l'abbé Pierre, n'admirez pas des Napoléon :pf:

Tu oublies qu'il était tout le temps ou presque en première ligne.

Non, jamais.
Sur le champ de bataille, oui. En première ligne, non.

Concrètement Napoléon il a fait quoi à part sacrifier une génération d'européens et créer un code civil de ripoux ?

Le 29 avril 2021 à 14:05:54 :
Concrètement Napoléon il a fait quoi à part sacrifier une génération d'européens et créer un code civil de ripoux ?

Il a tué beaucoup de gens avec un grand brio, ce qui force l'admiration d'énormément de personnes.

Données du topic

Auteur
JaiVoteTrap
Date de création
23 avril 2021 à 19:43:31
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