Fahrenheit 451, ce livre sous côté

Le 25 avril 2021 à 16:12:44 Hypo_Prof_V3 a écrit :

Le 25 avril 2021 à 16:11:26 :

Le 25 avril 2021 à 16:10:16 Hypo_Prof_V3 a écrit :
Ce n'est absolument pas sous-coté...

Ray Bradbury est considéré aux Etats-Unis comme l'un des plus grands romanciers de science-fiction, au niveau d'Asimov, Herbert ou encore Clark.

Truffaut l'a adapté au cinéma.

Mais les Français (les lecteurs comme les auteurs) vivent dans l'obsession de la réalité. De Molière à Zola, c'est l'éternel désir de représenter le réel qui conduit les artistes.

Heureusement, que quelques rares romanciers ont eu davantage de fantaisie (Hugo, par exemple) et que nous en sommes enfin sortis (l'un des écrivains français les plus passionnants est pour moi Alain Damasio, et non Houellebecq, n'en déplaise au petit milieu parisien pseudo-intellectuel).

Pendant ce temps-là, les anglosaxons ont littéralement inventé:
- le fantastique.
- l'anticipation.
- l'heroïc-fantasy.
- la science-fiction.
- la dystopie.
- le récit post-apocalyptique.

Bref, toute la littérature de l'imaginaire...

lol de partout

Développe.

Mais avant, sache que je n'invente rien et que mon avis est partagé par de grands théoriciens de la littérature, notamment Auerbach (Mimésis) et que j'ai beaucoup lu...

1 / Il est mort en 1957 ton zig. L'historiographie a évoluée en tout, même en Histoire de la littérature.
2 / La Peau de chagrin (France, 1831) c'est quoi si c'est pas du fantastique ? L'inassouvissement de Witkiewicz (1930), c'est pas de l'anticipation ? Y a trop d'autres exemples, d'où le "lol de partout"
3 / L'exemple de Hugo est pas vraiment le meilleur qu'on puisse utiliser pour parler d’obsession du réel
4 / Damasio et Houellebecq c'est poubelle, et le dernier n'est pas encensé par le milieu parisien pseudo-intellectuel mais par les gens laids en tout et pour tous

Le 25 avril 2021 à 16:18:13 Hypo_Prof_V3 a écrit :

Le 25 avril 2021 à 16:13:29 :

Le 25 avril 2021 à 16:10:16 :
Ce n'est absolument pas sous-coté...

Ray Bradbury est considéré aux Etats-Unis comme l'un des plus grands romanciers de science-fiction, au niveau d'Asimov, Herbert ou encore Clark.

Truffaut l'a adapté au cinéma.

Mais les Français (les lecteurs comme les auteurs) vivent dans l'obsession de la réalité. De Molière à Zola, c'est l'éternel désir de représenter le réel qui conduit les artistes.

Heureusement, que quelques rares romanciers ont eu davantage de fantaisie (Hugo, par exemple) et que nous en sommes enfin sortis (l'un des écrivains français les plus passionnants est pour moi Alain Damasio, et non Houellebecq, n'en déplaise au petit milieu parisien pseudo-intellectuel).

Pendant ce temps-là, les anglosaxons ont littéralement inventé:
- le fantastique.
- l'anticipation.
- l'heroïc-fantasy.
- la science-fiction.
- la dystopie.
- le récit post-apocalyptique.

Bref, toute la littérature de l'imaginaire...

Jules Verne, considéré comme l'un des deux pères de la SF, il était anglo-saxon ?

Oui, alors Jules Verne, mettons.

Même si Jules Verne est quand même beaucoup plus un écrivain d'aventures que de SF à proprement parler.

Il a fait de la SF. Et juger de l'influence au doigt mouillé...

Je suis d'accord, il est sous-coté en Europe, mais Bradbury est l'un des plus grands auteurs aux US. F451 est beaucoup plus proche de notre réalité que ne l'est 1984

Le divertissement qui rend les gens complètement cons
Ces mêmes gens qui en veulent toujours plus, tout de suite. La dopamine qui flingue le cerveau, empêche toute réflexion profonde, au point que les personnages ne sont même plus capables d'avoir une simple conversation de plus d'une minute.

Les minorités qui gueulent contre tout et n'importe quoi, jusqu'à ce qu'on commence à brûler des livres et détruire la culture qui ne vont pas dans leur sens, mais tout le monde s'en fout, trop absorbé par les écrans

L'absence de complot des élites, tout ce bordel a été commencé et fini par la masse. La simple pensée d'un cadre qui diffère de la routine du divertissement qui provoque des réactions physiques et émotionnelles violentes. Le triomphe de l'inculture, de la consommation et de la superficialité.

Le 25 avril 2021 à 16:30:47 Chess15 a écrit :
Je suis d'accord, il est sous-coté en Europe, mais Bradbury est l'un des plus grands auteurs aux US. F451 est beaucoup plus proche de notre réalité que ne l'est 1984

Le divertissement qui rend les gens complètement cons
Ces mêmes gens qui en veulent toujours plus, tout de suite. La dopamine qui flingue le cerveau, empêche toute réflexion profonde, au point que les personnages ne sont même plus capables d'avoir une simple conversation de plus d'une minute.

Les minorités qui gueulent contre tout et n'importe quoi, jusqu'à ce qu'on commence à brûler des livres et détruire la culture qui ne vont pas dans leur sens, mais tout le monde s'en fout, trop absorbé par les écrans

L'absence de complot des élites, tout ce bordel a été commencé et fini par la masse. La simple pensée d'un cadre qui diffère de la routine du divertissement qui provoque des réactions physiques et émotionnelles violentes. Le triomphe de l'inculture, de la consommation et de la superficialité.

C'est la multitude qui donne l'impression d'être entouré de milliards de cons. Du temps de la paroisse, du quartier, on était entouré de centaines de cons. Mais ils étaient partout.
Il y a plus de maghrébins qui lisent Pascal aujourd'hui que de blancs qui le lisaient dans les 50s (pour prendre un argument - encore un - complétement idiot de Zemmour qui prêtait à croire que tout le monde le lisait autrefois).

Le meilleur des mondes > 1984 > Fahrenheit

S'il fallait les classer...