Quel genre de famille avez-vous eu ?

Au sein d'environnement socio-économiques similaires on peut avoir des expériences très variées dans les familles.

Comment était votre famille ? Vous soutenait/soutient-elle ? Vous a-t-elle opprimé ? Empêché de vivre certaines expériences ? Vous a-t-elle mis trop de pression, est-ce que vous vous sentez compris ? Est-ce que vous avez eu une enfance heureuse ? L'impression d'être secondaire à coté du travail ou de la petite soeur ?

N'hésitez pas à préciser si vous êtes l'ainé, le cadet, fils unique etc.

Le 19 avril 2021 à 12:42:29 :
Aimante, aidante, généreuse.

Qu'est-ce qui t'a fait choisir ces adjectifs ?
Est-ce que tu pense que ta place dans la famille a influencé ces choix ?

Perso c'étais la belle vie, j'suis né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, à noël plein de cadeau, vacances d'un mois dans les iles pendant en primaire pendant que tout le monde était content de faire une semaine de camping en bretagne
soutient familial, daron, daronne, sœurs, beau-frères

bref je manquais de rien, j'avais tout

Mon père, cet ancien alcoolique drogué converti miraculeusement à l'islam lors de ma naissance plus j'ai grandi, plus il est devenu extrémiste, donc j'avais une liberté extrêmement restreinte au niveau du choix de mes vêtements et pas le droit de sortir, pas le droit de parler aux "mécréants", pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, obligée de prier et faire le ramadan. j'ai du faire semblant de croire en l'islam pendant 10 ans.
Ma mère est pas une musulmane, elle croit vite fait en dieu sans plus, non-voilée, ne prie pas. Une maman très gentille et attentionnée. Elle est tombée malade à ma naissance car l'accouchement était compliqué, aujourd'hui elle n'est plus qu'un légume suite à plusieurs AVC. Elle ne se souvient pas de qui je suis, elle a des hallucinations. Parkinson, Alzheimer, Démence.
Je suis la cadette, j'ai deux grands frères, mais nous n'avons pas le même père.
Mon père m'a toujours opprimé car il voyait très bien que j'étais la moins croyante de la fratrie. Donc logiciels espions sur mon téléphone, insultes (sale pute, sale chienne), coups (claques, coups de poing, coups de ceinture).
Famille d'extrême prolo cela va sans dire. Ma maman était infirmière à domicile mais elle est aux AAH depuis 20 ans. Mon père faisait des chantiers.
Mon enfance a été heureuse, j'ai quand même été très gâtée et chouchoutée, parce que j'étais bonne à l'école, mais l'adolescence fut catastrophique et extrêmement violente (j'ai déjà poignardé mon père).

Voilà voilà

Mon père, cet ancien alcoolique drogué converti miraculeusement à l'islam lors de ma naissance plus j'ai grandi, plus il est devenu extrémiste, donc j'avais une liberté extrêmement restreinte au niveau du choix de mes vêtements et pas le droit de sortir, pas le droit de parler aux "mécréants", pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, obligée de prier et faire le ramadan. j'ai du faire semblant de croire en l'islam pendant 10 ans.
Ma mère est pas une musulmane, elle croit vite fait en dieu sans plus, non-voilée, ne prie pas. Une maman très gentille et attentionnée. Elle est tombée malade à ma naissance car l'accouchement était compliqué, aujourd'hui elle n'est plus qu'un légume suite à plusieurs AVC. Elle ne se souvient pas de qui je suis, elle a des hallucinations. Parkinson, Alzheimer, Démence.
Je suis la cadette, j'ai deux grands frères, mais nous n'avons pas le même père.
Mon père m'a toujours opprimé car il voyait très bien que j'étais la moins croyante de la fratrie. Donc logiciels espions sur mon téléphone, insultes (sale pute, sale chienne), coups (claques, coups de poing, coups de ceinture).
Famille d'extrême prolo cela va sans dire. Ma maman était infirmière à domicile mais elle est aux AAH depuis 20 ans. Mon père faisait des chantiers.
Mon enfance a été heureuse, j'ai quand même été très gâtée et chouchoutée, parce que j'étais bonne à l'école, mais l'adolescence fut catastrophique et extrêmement violente (j'ai déjà poignardé mon père).

Voilà voilà

Le 19 avril 2021 à 13:02:06 :
Mon père, cet ancien alcoolique drogué converti miraculeusement à l'islam lors de ma naissance plus j'ai grandi, plus il est devenu extrémiste, donc j'avais une liberté extrêmement restreinte au niveau du choix de mes vêtements et pas le droit de sortir, pas le droit de parler aux "mécréants", pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, obligée de prier et faire le ramadan. j'ai du faire semblant de croire en l'islam pendant 10 ans.
Ma mère est pas une musulmane, elle croit vite fait en dieu sans plus, non-voilée, ne prie pas. Une maman très gentille et attentionnée. Elle est tombée malade à ma naissance car l'accouchement était compliqué, aujourd'hui elle n'est plus qu'un légume suite à plusieurs AVC. Elle ne se souvient pas de qui je suis, elle a des hallucinations. Parkinson, Alzheimer, Démence.
Je suis la cadette, j'ai deux grands frères, mais nous n'avons pas le même père.
Mon père m'a toujours opprimé car il voyait très bien que j'étais la moins croyante de la fratrie. Donc logiciels espions sur mon téléphone, insultes (sale pute, sale chienne), coups (claques, coups de poing, coups de ceinture).
Famille d'extrême prolo cela va sans dire. Ma maman était infirmière à domicile mais elle est aux AAH depuis 20 ans. Mon père faisait des chantiers.
Mon enfance a été heureuse, j'ai quand même été très gâtée et chouchoutée, parce que j'étais bonne à l'école, mais l'adolescence fut catastrophique et extrêmement violente (j'ai déjà poignardé mon père).

Voilà voilà

Je suis désolée pour toi d'avoir eu un père pareil.
Comment t'en sors-tu aujourd'hui ? Comment en es-tu arrivée à poignarder ton père ? Ca a dû être dur de passer d'une enfance heureuse à une adolescence chaotique..

Le 19 avril 2021 à 13:05:42 :
Cadet d'une famille de deux, j'ai une soeur avec quelques années de plus que moi. Ma famille a toujours été compréhensive, aimante et généreuse avec moi. On rigolait souvent. Le seul problème reste mon père qui du fait de sa maladie est souvent a des comportements qui alternent entre agressifs et sympathiques. il me met la pression et me fait culpabiliser dans la plupart des choses que je fais : soirées etc. Il m'a rendu super anxieux, je l'aime mais j'ai hâte de finir mes études et de vivre seul. Mais bon on fait avec, j'ai un toit et à manger, du soutien et de l'amour.

J'ai connu une situation similaire. C'est plus difficile à dire qu'à faire mais je regrette mon manque de compréhension par rapport à la maladie qui affecte les humeurs. Dis-toi que ce n'est pas ton père. Epaule-le et passe quand même du temps avec lui, sans te compliquer la vie pour autant. Quand c'est trop tard c'est trop tard.

Le 19 avril 2021 à 13:07:02 :

Le 19 avril 2021 à 13:02:06 :
Mon père, cet ancien alcoolique drogué converti miraculeusement à l'islam lors de ma naissance plus j'ai grandi, plus il est devenu extrémiste, donc j'avais une liberté extrêmement restreinte au niveau du choix de mes vêtements et pas le droit de sortir, pas le droit de parler aux "mécréants", pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, obligée de prier et faire le ramadan. j'ai du faire semblant de croire en l'islam pendant 10 ans.
Ma mère est pas une musulmane, elle croit vite fait en dieu sans plus, non-voilée, ne prie pas. Une maman très gentille et attentionnée. Elle est tombée malade à ma naissance car l'accouchement était compliqué, aujourd'hui elle n'est plus qu'un légume suite à plusieurs AVC. Elle ne se souvient pas de qui je suis, elle a des hallucinations. Parkinson, Alzheimer, Démence.
Je suis la cadette, j'ai deux grands frères, mais nous n'avons pas le même père.
Mon père m'a toujours opprimé car il voyait très bien que j'étais la moins croyante de la fratrie. Donc logiciels espions sur mon téléphone, insultes (sale pute, sale chienne), coups (claques, coups de poing, coups de ceinture).
Famille d'extrême prolo cela va sans dire. Ma maman était infirmière à domicile mais elle est aux AAH depuis 20 ans. Mon père faisait des chantiers.
Mon enfance a été heureuse, j'ai quand même été très gâtée et chouchoutée, parce que j'étais bonne à l'école, mais l'adolescence fut catastrophique et extrêmement violente (j'ai déjà poignardé mon père).

Voilà voilà

Je suis désolée pour toi d'avoir eu un père pareil.
Comment t'en sors-tu aujourd'hui ? Comment en es-tu arrivée à poignarder ton père ? Ca a dû être dur de passer d'une enfance heureuse à une adolescence chaotique..

Aujourd'hui je ne suis plus du tout en contact avec lui, de mon propre gré. Il essaie de revenir doucement vers moi mais je refuse de lui pardonner. Nos relations s'étaient améliorées quand je suis partie de la maison, il a accepté le fait que sois athée, mais il a ensuite trompé ma mère en prenant une autre femme au bled, juste après que ma mère ait fait son premier AVC, alors bon, quand j'ai appris ça... Il jouait tellement le moralisateur donc quelle hypocrisie surtout que quand il s'est barré pour aller baiser sa deuxième femme, moi j'étais seule à la maison, du haut de mes 18 ans, à devoir gérer ma mère totalement folle, à devoir pousser son fauteuil roulant, changer ses couches, supporter ses crises de nerfs, ses coups, et surtout supporter toute seule la douleur de voir ma mère partir.

au niveau personnel je m'en sors assez bien, je pense quand même avoir beaucoup de traumas de cette époque, et beaucoup de haine envers cette religion également. mais j'ai bien travaillé à l'école donc maintenant j'ai une situation assez cool

Le 19 avril 2021 à 12:45:07 :
J'ai été fils unique pendant longtemps, sans père, ma mère a toujours tout fait pour moi, c'était assez étouffant.

Pourquoi tu dis que c'était étouffant khey ?

Par contre elle est complètement partie en couille après avoir accouché de mes deux demis-soeurs (le père c'est tiré un peu avant la naissance de la deuxième), maintenant ça va faire 8 ans qu'elle est full boulot et c'est moi qui gère mes deux soeurs.

Le 19 avril 2021 à 13:15:58 :

Le 19 avril 2021 à 13:07:02 :

Le 19 avril 2021 à 13:02:06 :
Mon père, cet ancien alcoolique drogué converti miraculeusement à l'islam lors de ma naissance plus j'ai grandi, plus il est devenu extrémiste, donc j'avais une liberté extrêmement restreinte au niveau du choix de mes vêtements et pas le droit de sortir, pas le droit de parler aux "mécréants", pas le droit d'avoir des amis de sexe masculin, obligée de prier et faire le ramadan. j'ai du faire semblant de croire en l'islam pendant 10 ans.
Ma mère est pas une musulmane, elle croit vite fait en dieu sans plus, non-voilée, ne prie pas. Une maman très gentille et attentionnée. Elle est tombée malade à ma naissance car l'accouchement était compliqué, aujourd'hui elle n'est plus qu'un légume suite à plusieurs AVC. Elle ne se souvient pas de qui je suis, elle a des hallucinations. Parkinson, Alzheimer, Démence.
Je suis la cadette, j'ai deux grands frères, mais nous n'avons pas le même père.
Mon père m'a toujours opprimé car il voyait très bien que j'étais la moins croyante de la fratrie. Donc logiciels espions sur mon téléphone, insultes (sale pute, sale chienne), coups (claques, coups de poing, coups de ceinture).
Famille d'extrême prolo cela va sans dire. Ma maman était infirmière à domicile mais elle est aux AAH depuis 20 ans. Mon père faisait des chantiers.
Mon enfance a été heureuse, j'ai quand même été très gâtée et chouchoutée, parce que j'étais bonne à l'école, mais l'adolescence fut catastrophique et extrêmement violente (j'ai déjà poignardé mon père).

Voilà voilà

Je suis désolée pour toi d'avoir eu un père pareil.
Comment t'en sors-tu aujourd'hui ? Comment en es-tu arrivée à poignarder ton père ? Ca a dû être dur de passer d'une enfance heureuse à une adolescence chaotique..

Aujourd'hui je ne suis plus du tout en contact avec lui, de mon propre gré. Il essaie de revenir doucement vers moi mais je refuse de lui pardonner. Nos relations s'étaient améliorées quand je suis partie de la maison, il a accepté le fait que sois athée, mais il a ensuite trompé ma mère en prenant une autre femme au bled, juste après que ma mère ait fait son premier AVC, alors bon, quand j'ai appris ça... Il jouait tellement le moralisateur donc quelle hypocrisie surtout que quand il s'est barré pour aller baiser sa deuxième femme, moi j'étais seule à la maison, du haut de mes 18 ans, à devoir gérer ma mère totalement folle, à devoir pousser son fauteuil roulant, changer ses couches, supporter ses crises de nerfs, ses coups, et surtout supporter toute seule la douleur de voir ma mère partir.

Ca a dû être horrible.

au niveau personnel je m'en sors assez bien, je pense quand même avoir beaucoup de traumas de cette époque, et beaucoup de haine envers cette religion également. mais j'ai bien travaillé à l'école donc maintenant j'ai une situation assez cool

Tant mieux pour toi. Je peux comprendre ce que tu ressens par rapport à la religion, c'est un peu comme le peuple avec l'église catholique. Je ne suis pas sûre que ce soit le fond du problème, plutôt un moyen. Si ton père était resté dans l'alcool et la drogue, ca aurait pu être autre chose. Rassure toi en te disant que tu as peut-être évité pire..