Attendez mais le PARADIS ça CRAINT
52. Désir des élus toujours rassasiés
" Le désir des bienheureux est de me voir honoré en vous, pèlerins voyageurs, qui précipitez sans cesse vos pas vers la mort. Le désir de ma gloire leur fait désirer votre salut, qu’ils me demandent toujours pour vous. Je satisfais à ce désir, pourvu que dans votre aveuglement vous ne résistiez pas à ma miséricorde. Ils désirent aussi avoir la récompense de leur corps, et ce désir n’est pas une peine, quoiqu’il ne soit pas satisfait sur-le-champ, parce qu’ils jouissent de la certitude qu’il le sera un jour ; et ils ne souffrent pas d’attendre, car rien ne manque à leur félicité. " (Dialogue, ch. XLI.)
" Le bonheur principal des bienheureux est d’avoir leur volonté pleine de ce qu’ils désirent ; en me désirant ils me possèdent et me goûtent sans aucun obstacle, car ils ont laissé le poids de leur corps, qui était une force opposée à l’esprit… Quand l’âme est délivrée du corps, sa volonté est satisfaite, elle désirait me voir, elle me voit, et cette vision fait sa béatitude. Qui me voit me connaît ; qui me connaît m’aime et qui m’aime me possède, moi,
le Bien suprême. Cette possession apaise et remplit sa volonté, elle comble le désir qu’il avait de me voir et de me connaître. " (Dialogue, ch. XLV.)
53. Gloire et béatitude du corps
" Ne crois pas que la béatitude du corps après la résurrection ajoute à la béatitude de l’âme ; car il s’ensuivrait que tant qu’elle n’aurait pas son corps l’âme n’aurait qu’une béatitude imparfaite, ce qui ne peut être, parce que rien ne manque à sa perfection.
Ce n’est pas le corps qui donne la béatitude à l’âme, mais c’est l’âme qui donne la béatitude au corps ; elle l’enrichira de son abondance, lorsqu’au jour du jugement elle se revêtira de la chair dont elle s’était séparée.
Comme l’âme est de venue immortelle et immuable en moi, ainsi le corps, par l’union avec elle, deviendra immortel ; il perdra sa pesanteur, il sera subtil et léger. Le corps glorifié passera à travers tous les obstacles et ne craindra ni l’eau ni le feu : non par sa vertu, mais par la vertu de l’âme, qui est un privilège de grâce, à elle accordé par l’amour ineffable qui me
l’a fait créer à mon image et à ma ressemblance. Non, l’œil de ton intelligence ne peut voir, l’oreille entendre, la langue raconter et le cœur comprendre la félicité des bienheureux.
Quel bonheur ils ont de me voir, moi qui suis le souverain bien ! Quel bonheur ils auront quand leur corps sera glorifié ! Ils n’en jouiront qu’au jugement dernier, mais ils ne souffrent pas d’attendre, parce que rien ne manque à la béatitude dont l’âme déborde et qu’elle épanchera sur son corps. " (Dialogue, ch. XLI.)
Le 10 avril 2021 à 11:08:30 :
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Vois les dimensions comme une échelle, la nôtre est à peu prêt au milieu (penchant vers le bas), mais il existe encore des centaines de barreaux au dessus nous
En bas aussi d’ailleurs.Donc agissez bien dans cette vie si vous voulez monter d’un étage à votre mort.
T'as l'air perché kheyou.
Pourtant les écris les plus sérieux sur le sujet rejoignent cette conception.
Mais de fait c'est perché, puisque de base c'est un sujet dont on ne peut confirmer l'existence sans trépasser.Les écrits les plus sérieux. J'explose de rire.
Du genre ce type: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Brune_(pr%C3%AAtre)
Mais encore une fois il ne faut pas donner trop de crédit à ces théories, qui ne reste que des théories.
Néanmoins c'est une vision plus plausible de l'après vie.Y'a rien de plausible dans l'après-vie.
Plus plausible que d'autres théories, comme la réincarnation selon un karma, un nombre de vierges limité, ou un banquet interminable.
Puisque ça n'est qu'un chemin spirituel quasi infini pour s'améliorer sans cesse.Evidement qu'à l'état de nos connaissances actuelles, il est plus 'plausible' de postuler que l'âme n'existe pas et que par extension tout ce qui se rapporte à la survivance de celle-ci ne sont que des conjectures fumeuses.
Je lirai à ce sujet, nonobstant. Je ne me prive d'aucune connaissance.
Voilà une attitude plus censée que de troll. Je te recommande les morts nous parlent, un titre racoleur qui sent bon le bullshit, mais qui est un témoignage des recherches de ce prêtre sur le sujet. Ça se lit vite et c'est très compréhensible, rien à voir avec les bouquins d'éveil spirituel et autres conneries.
J'aimerais y croire à ces théories, mais j'ai encore beaucoup de réticence, je reste trop terre à terre; voir pour croire. Mais ce livre a au moins le mérite d'ouvrir un horizon.
Pourquoi tu aimerais y croire ?
Avoir une démarche savante, se renseigner sur les diverses théories existantes, c'est assez éloigné de toute volonté de croire.
Que gagneras-tu à croire ? T'apaiser l'esprit vis-à-vis de ta fin prochaine ?
C'est plus rassurant et sur sa vie terrestre et sur le potentiel après.
Si tout n'est que néant (pas d'âme et donc par de survivance de celle-ci), la vie, pour moi, perd elle même de son charme, tout n'est que futilité, vacuité et orgueil. Une boucle infinie de matière qui nait, meurs et ressuscite en matière; nous ne sommes que du compost et des faiseurs de compost. C'est mon coté dépressif ça.
Tu vois. Je crois qu'il n'existe rien d'autre que cette "boucle" (en réalité, la récursivité tend bien, potentiellement, vers quelque chose : l'entropie maximale, même s'il est possible que le phénomène se renverse à son terme, enfin que tout soit résolument cyclique (big bounce), même si je pense que les émergences locales sont, elles, finies).
Mais là où tu considères ça comme futile et vain. Je ne porte aucun jugement de cette nature. Je trouve ça même beau en un sens.
Effrayant. Mais beau.
N'être que le produit de 4 milliards d'années de néguentropie, qui a vu émerger la vie, les mammifères, les grands singes puis les hommes. Un produit qui repart à la terre nourrir la seule chose qui lui subsistera : l'élan héroïque vers toujours plus de complexité, élan fatal dès lors que l'entropie finira par balayer jusqu'à la dernière particule de l'Univers. Cela je l'accepte.
Je ne veux pas mourrir. Cela me terrifie. Mais je ne me suis pas mis à nier ce principe-là, à chercher des moyens de me rassurer. Je ne me suis pas non plus mis à détester cette réalité, à la qualifier de vaine, ou de futile.
Donc quelque part je n'y crois pas, mais je garde l'espérance. Et c'est cette espérance qui me rassure.
C'est bien. C'est important, l'espoir.
Ainsi le paradis serait le siège divin, La Maison, Le Club Med, quand les strates inférieures seraient l'aventure, l'expérimentation de soi.
Le 10 avril 2021 à 11:20:24 :
Peut-Être que justement c'est parce que le paradis est trop parfait que les strates inférieures comme la Terre sont crées
Ainsi le paradis serait le siège divin, La Maison, Le Club Med, quand les strates inférieures seraient l'aventure, l'expérimentation de soi.
Je hais le Club Med.
Le 10 avril 2021 à 11:20:24 :
Peut-Être que justement c'est parce que le paradis est trop parfait que les strates inférieures comme la Terre sont crées
Ainsi le paradis serait le siège divin, La Maison, Le Club Med, quand les strates inférieures seraient l'aventure, l'expérimentation de soi.
Données du topic
- Auteur
- Wille2
- Date de création
- 10 avril 2021 à 10:17:32
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