Comme toujours : à coups de taxes, d'impositions et de frais de douanes à l'exportation de viande de boeuf, de colza, etc.
Le principe étant que le seul secteur d'activité économique viable et rentable en Argentine est l'agriculture, l'État argentin, depuis Perón, et reprenant le délire de List d'un protectionnisme visant à créer de toute pièce une "industrie nationale", subsidie à perte un secteur merdique (ordinateurs genre Minitel créole, avions qui ne volent pas, bateaux qui ne flottent pas, voitures que personne n'achetera jamais, etc.) En plus de cela, il faut compter les prébendes que les nationaux-socialistes péronistes allouent en masse, via l'État fédéral ou les États, à leur partisans pour se maintenir au pouvoir. Bref, l'État argentin, pour financer tout cela, est obligé de tellement tondre les agriculteurs qu'il en est venu à les écorcher. Très logiquement, les agriculteurs cessent dès lors d'investir puisque non seulement ils ne font plus aucun bénéfice, mais y vont de leur poche. Et au final, la production agricole diminue.