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[ALERTE] Le virus NIPAH, cette horreur SOUS-COTÉE

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_Nipah :peur:

La pathologie associée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Infection_%C3%A0_virus_Nipah :peur:

Il s'agit d'une zoonose grave et émergente chez l'homme et l'animal. Elle est visée par le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et, contrairement à la maladie due au virus Hendra, est soumise à déclaration obligatoire auprès de l'OIE5. Les hôtes naturels du virus Nipah sont des chauves-souris frugivores de la famille des ptéropodidés3, notamment celles du genre Pteropus2 (roussettes). La transmission à l'homme a lieu principalement par absorption de fruits, de vin de palme ou de sève de palmier dattier crue contaminés par la salive ou les déjections de chauves-souris infectées, ainsi que par contact avec d'autres personnes ou animaux infectés, notamment les porcs. La première épidémie, apparue en 1998 en Malaisie et à Singapour, fut transmise à l'homme par des porcs contaminés, touchant 276 personnes et en tuant 1066, avec un taux de létalité de près de 40 % en Malaisie et de 9 % à Singapour. Les épidémies suivantes, survenues en Inde et surtout au Bangladesh, ont impliqué des transmissions interhumaines dans un tiers des cas7, dont une composante nosocomiale8 relativement limitée9,10.

Symptômes de la pathologie :peur:
Chez l'homme, la maladie prend la forme d'une encéphalite apparaissant après une période d'incubation d'environ 4 à 14 jours et se manifestant par une période de fièvre et de céphalées s'étendant sur 3 à 14 jours suivie par un état de somnolence, de désorientation et de confusion mentale. Ces symptômes peuvent évoluer vers le coma en 24 à 48 heures. Certains patients ont une maladie respiratoire au début de l'infection, susceptible d'évoluer vers une insuffisance respiratoire aiguë2, et la moitié des patients ayant eu des atteintes neurologiques sévères ont également présenté des signes pulmonaires1. Par ailleurs, les patients présentant des difficultés respiratoires sont davantage susceptibles de transmettre la maladie11, de même que les patients âgés de plus de 45 ans7. Un survivant sur cinq garde des séquelles neurologiques, développant par exemple des troubles de la personnalité ou de l'humeur, voire des convulsions persistantes. Dans de rares cas, la maladie peut récidiver plusieurs mois après la guérison12. Chez le porc, l'infection a virus Nipah provoque une maladiec très contagieuse qui atteint l'appareil respiratoire et le système nerveux de l'animal. On relève ainsi notamment les signes cliniques suivants : fièvre, toux forte et aboyante, détresse respiratoire (respiration haletante, rapide et laborieuse), tremblements, spasmes musculaires, faiblesse des pattes arrière, manque de coordination13. La maladie peut atteindre tout le cheptel, mais avec un taux de létalité ne dépassant généralement pas 5 %, hormis pour les porcelets. Chez le chien, l'infection à virus Nipah provoque une affection semblable à la maladie de Carré, mais avec un taux de létalité élevé5. Entre avril 2001 et mai 2018, environ 700 cas humains d'infection à virus Nipah ont été recensés, avec un taux de létalité compris entre 50 et 75 %14,15,16. Bien que les épidémies à virus Nipah aient concerné un nombre limité de lieux avec un impact sanitaire somme toute modéré sur les populations touchées, elles atteignent une grande variété d'animaux et provoquent des pathologies graves chez les personnes contaminées, faisant de cette maladie émergente une menace importante sur la santé publique2, notamment si le virus venait à évoluer pour gagner en transmissibilité

Ah oui petit détail : c'est un virus à ARN, donc qui mute en permanence, donc ce n'est pas parce qu'il est pour l'instant peu répandu chez l'homme qu'il le restera :peur:

TraitementsIl n'existe pas de traitement contre l'infection à virus Nipah, tant pour l'homme que pour l'animal, de sorte qu'on applique des traitements symptomatiques. La ribavirine s'est montrée efficace contre le virus in vitro, mais les recherches sur une possible application à l'homme se sont révélées non concluantes22. L'utilisation d'un anticorps monoclonal humain ciblant la glycoprotéine G du virus Nipah a été évaluée sur le furet comme modèle animal, et a montré des signes encourageants4,16. Un vaccin à base d'une sous-unité de protéine G de virus Hendra a été utilisé en Australie pour protéger des chevaux contre le virus Hendra ; il produit des anticorps à la fois contre le virus Hendra et le virus Nipah, ce qui offre des perspectives intéressantes en matière d'application à l'homme23. Un tel vaccin a en effet été testé avec succès sur des vervets en 201224. D'autres pistes sont également étudiées, comme l'utilisation d'une forme recombinante atténuée du virus de la stomatite vésiculaire — un rhabdovirus — exprimant la glycoprotéine G du virus Nipah25, selon une approche semblable à celle ayant abouti au vaccin VSV-EBOV contre la maladie à virus Ebola. Une étude publiée en avril 201926 a souligné l'intérêt d'un vaccin protégeant à la fois contre la rage et contre la maladie à virus Nipah, développé par l'université Thomas Jefferson à Philadelphie, dans la mesure où cette approche est susceptible de traiter à la fois les victimes humaines et le réservoir animal du virus
Mouais c'est comme ebola, trop létaux pour se répandre aussi facilement que le sars-cov2donc YRR
Le nombre de saloperies qui existe dans le monde, je me demande comment on peut survivre, sans même parler des maladies génétiques :peur:

Le 07 avril 2021 à 00:01:53 HoshigACl8 a écrit :
Le nombre de saloperies qui existe dans le monde, je me demande comment on peut survivre, sans même parler des maladies génétiques :peur:

Surtout l'augmentation des zoonoses :peur:
L'article wiki si vous n'avez pas envie de dormir https://fr.wikipedia.org/wiki/Zoonose :peur:

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1m58maisTHQI
Date de création
6 avril 2021 à 23:56:29
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