[RISITAS] Blackpill sur prescription
Supprimé- 1
Je tiens d’emblée, par l’intermédiaire de ce titre, à annoncer la couleur de ce risitas au travers duquel il vous sera possible de suivre les péripéties de deux kheys, Robert et moi-même dans une version remaniée de la précédente, et peut être même, de vous identifier. Je vous souhaite bonne lecture.
Chapitre 1 : Au commencement était l’ocytocine
Mes souvenirs me ramènent tout d’abord à une sensation bien connue de tous, à savoir cette agréable chaleur qui vous irradie le trou de balle après avoir démoulé un ficus fœtus une bonne merde bien grasse dont vous ressentez l’infâmie jusqu’à vos poils de cul. Je me trouvais dans ces chiottes que dis-je un monument où se sont passés pas mal d’attentats à la merde et de troussage de femelles en manque de comme cela en est la coutume en fac de médecine.
Après avoir donc mis au monde en cette fin de journée de cette année 2014 mes deux jumeaux et tiré cinq chasses pour achever en bonne et due forme leur baptême je sortis et vis dès lors Robert, en train de discuter avec Camille, eux aussi en 2ème année. Je me planquais, par instinct, n’étant pas certain de la de cette discussion de ces deux, « tourtereaux » qui se regardaient dans les yeux, le tout dans un silence à la limite de la gênance.
- Voilà donc pour ton chat, te fais pas de soucis il va s’en remettre. Et puis si jamais la semaine prochaine tu n’es pas disponible je verrais avec Jean on s’occupera des Ronéos pour toi.
- Merci Robert tu es vraiment gentil.
Voilà un autre silence, autrement plus insoutenable
- Sinon je m’étais demandé, enfin si tu n’avais rien prévu bien entendu, je veux dire ce week-end si tu as le temps et aussi, si ca t’intéresse est ce que tu veux sortir avec moi ?
Je profite d’un arrêt sur image pour que vous puissiez vous rappeler de ce que vous avez ressenti lorsque vous avez éprouvé une grande fierté lorsqu’un ou une de vos ami(e) a accompli un exploit. C’est ce que j’ai ressenti à ce moment, qui n’a duré qu’un claquement de doigt.
- Robert, c’est gentil de me rendre service mais c’est pas en faisant la plate carpette que tu parviendras à me baiser. T’es non seulement pas le seul prétendant mais tu n’es même pas le dernier de la liste. Robert est ce que tu as vu ta gueule ? Est-ce que tu penses que je mérite à ce qu’on me voit en ville sortir avec un mélange de Jack Nicholson et de Tchéky Karyo ? D’accord t’es baraque mais tu suintes la mort avec ta gueule de morphale j’ai pas besoin de ça. Ciao
Il a donc pris son coup de batte dans les gencives et sans broncher. Je suis retourné discrètement aux chiottes, l’odeur était plus supportable que ce que je venais d’entendre. Quelques instants plus tard j’ai reçu un sms de Robert.
- T’es où ?
- Je commets un attentat au colombin piégé tu veux sniffer ?
Ouais parce que je m’étais mis dans le crâne l’illusion que j'arriverais à le faire marrer. Sans succès évidemment.
- Ca tombe bien je viens aussi de chier, avec Camille.
J’ai vu un être humain complètement vidé, rincé les yeux rouges et les traits graves. Le colosse qui m’avait initié à la musculation, à la sculpture corporelle m’a paru tellement démuni, déshumanisé, désabusé, désincarné Nous sommes sortis dans un silence d’outre tombe. J’ai aperçu la dite Camille dans les bras d’un certain Karim Robert n’a pas relevé. Volontairement ou involontairement à vrai dire je préférais pas le savoir. Dans le même silence nous avons marché jusque chez lui. A vrai dire il a pleuré en silence tout du long. Avec ses yeux bouffis, sa voix déchirée, en séchant ses larmes comme le ferait un gosse, et au pas de sa porte c’est là qu’il m’a demandé :
- Tu crois que c’est comme ça jusqu’au bout pour moi ?
- Robert, je vais être honnête avec toi, une de perdue… une de perdue. De plus.
Nous nous séparâmes sur ce bien triste constat. En effet, Robert était ce que j’appelle encore aujourd’hui une victime des sentiments, le genre d’humain qui s’est fait baiser façon Ponzi sur les émotions censées être les plus bienfaitrices de l’existence humaine. Ne serait-ce que l’année d’avant, lors d’un gala qui a réuni près de 400 personnes, il était le seul à ne pas pouvoir rire et danser, faute de partenaire.
La suite est en cours de rédaction
Chapitre 2 : Le mot du psychiatre
Il était évident même aux yeux d’un zinzin de la boucle qu’un malaise pesant et malfaisant allait se rependre au sein de la promotion comme jadis le fis le nuage de Tchernobyl, ou en ce moment le covid c’était à dire à la merci des émotions, a priori, réflexes et autres froissures d’égo mal maîtrisées suite à cette troublante révélation que Camille à du subir de la part de ce sinistre individu qui lui porte des sentiments, un intérêt disons le palpable, qui ressemble étrangement aux yeux de la concernée et au meilleur des cas, à l’insulte, au blasphème, presque à un viol.
Mes suppositions se sont confirmées lorsque je suis allé rejoindre un groupe de personnes parmi lesquelles Camille se trouvait et que, cabot comme je suis, suis allé saluer avec un super sourire. Là-dessus, Pascal, qui était gay, comme à son habitude, causait en fa dièze suraigu.
- Saluuut HardBlackPill tu connais la dernière ? Y’a ce gros laid de Robert qui est venu harceler Camille. Il est d’une gênance…
Regardant Camille, qui pour le coup semblait toute penaude, j’ai fini par sortir ce bon ton bien graveleux
- C’est vrai ? Il t’a fait quoi ? Il t’a tripoté, essayé de te rouler une pelle ?
Et elle de répondre sur la défensive d’une biche ayant manqué de se prendre une bastos :
- Non il m’a demandé si je voulais bien sortir avec lui.
J’ai fait GENRE d’être offusqué et en fusillant Pascal du regard
- Putain alors toi t’es vraiment une tanche hein je m’attendais à quelque chose de croustillant, de la palpation de nichon, du sauté d’escalope, pas une daube de poésie fleur bleue à la con merde ! Nan tu me balances une définition du harcèlement que même un trisomique ivre mort au sans plomb 95 m’aurait pas sorti tête de con !
- Mais tu comprends pas il est tellement gênant ce mec !
- C’est ça ! Mais dis moi si je te disais viens Pascalou on sort ensemble on se bourre au Poppers avant de se déboiter le caisson tu serais du genre à refuser ?
- Ah ben nan venant de toi j’apprécierais…
- Ben alors de quoi tu te plains bécasse ?
Oui Pascal était en full kiff sur moi et bien entendu tout le monde le savait. Mais comme j’avais la rhétorique aussi aiguisée qu’une lame et rapide qu’une balle on m’emmerdait pas, surtout après avoir défoncé l’intéressé un soir en sortie de boite parce que ma patience à des limites. Néanmoins il me dira qu’il ne m’en aura pas voulu et en a ressenti une excitation rare. C’est à ce moment qu’un silence de plomb s’est abattu sur le groupe quand Robert à franchi le pas de la porte d’entrée. La promo est allée s’installer en cours. Ca parlait épidémio, biostatistiques, test de cochran, une merde sans nom. Robert est installé au fond, seul. C’est à la pause qu’il eu un peu de visite, notamment de Pascal et Camille.
- Ben alors le gênant ? Ta mère ne t’a pas appris à aborder la gent féminine sans les harceler ?
Le même réaction s’est produite dans mon esprit lorsque un khey un peu folaillon commence à nous faire du patinage artistique pendant les JO d’hiver sur le fofo, quand ce con de Pascal a commencé à évoquer la mère de Robert. Les derniers souvenirs qu’il a d’elle sont des hurlements, des cris de douleurs, de rage, de désespoir. Elle est morte dans un accident de voiture provoqué par un excès de (MAL) sous stupéfiants, ne pouvant rien faire si ce n'est se vider de son sang. Du coup je voyais bien Robert bouillir et envoyer une patate de forin dans le sternum de Pascal et l’expédier droit à la morgue. Mais il n’en fut rien, juste ce débile de Pascal qui rajoutait couche sur couche.
- Oh tu réponds ?
Lui continuait de manger son petit gâteau avec un flegme anglais.
- C’est ça tais-toi, de toute façon avec tes gros muscles et ce que tu t’injectes, tu n’as plus rien dans le caleçon.
Camille le regardait avec un air presque méprisant.
- Tu comptes m’attendrir avec tes yeux de chien battus ?
Et là tel buzz l’éclair
- Bof venant d’une chienne j’attends que dalle
Et la Camille a commencé à faire sa p’tite kheyette des ghettos
- Qu’est-ce que t’as dit, comment tu parles ?
Là, le colosse s’est levé en foutant sa chaise par terre et l’a choppé par le col en une fraction de seconde.
- Je te retourne la question pour l’autre jour
La dessus, le prof s’est repointé
- Robert, s’il vous plait, pouvez-vous avoir l’obligeance d’attendre la fin du cours avant de libérer vos pulsions et de prendre votre collègue comme bon vous semble ?
Gros malaise de leur cotés, gros sourires du notre. Sur les coups de midis nous sommes sortis. Nous étions vendredi, on a séché l’aprem.
La suite est en cours de rédaction
Chapitre 2 : Le mot du psychiatre
Il était évident même aux yeux d’un zinzin de la boucle qu’un malaise pesant et malfaisant allait se rependre au sein de la promotion comme jadis le fis le nuage de Tchernobyl, ou en ce moment le covid c’était à dire à la merci des émotions, a priori, réflexes et autres froissures d’égo mal maîtrisées suite à cette troublante révélation que Camille à du subir de la part de ce sinistre individu qui lui porte des sentiments, un intérêt disons le palpable, qui ressemble étrangement aux yeux de la concernée et au meilleur des cas, à l’insulte, au blasphème, presque à un vi*l.
Mes suppositions se sont confirmées lorsque je suis allé rejoindre un groupe de personnes parmi lesquelles Camille se trouvait et que, cabot comme je suis, suis allé saluer avec un super sourire. Là-dessus, Pascal, qui était gay, comme à son habitude, causait en fa dièze suraigu.
- Saluuut HardBlackPill tu connais la dernière ? Y’a ce gros laid de Robert qui est venu harceler Camille. Il est d’une gênance…
Regardant Camille, qui pour le coup semblait toute penaude, j’ai fini par sortir ce bon ton bien graveleux
- C’est vrai ? Il t’a fait quoi ? Il t’a tripoté, essayé de te rouler une pelle ?
Et elle de répondre sur la défensive d’une biche ayant manqué de se prendre une bastos :
- Non il m’a demandé si je voulais bien sortir avec lui.
J’ai fait GENRE d’être offusqué et en fusillant Pascal du regard
- Putain alors toi t’es vraiment une tanche hein je m’attendais à quelque chose de croustillant, de la palpation de nichon, du sauté d’escalope, pas une daube de poésie fleur bleue à la con merde ! Nan tu me balances une définition du harcèlement que même un trisomique ivre mort au sans plomb 95 m’aurait pas sorti tête de con !
- Mais tu comprends pas il est tellement gênant ce mec !
- C’est ça ! Mais dis moi si je te disais viens Pascalou on sort ensemble on se bourre au Poppers avant de se déboiter le caisson tu serais du genre à refuser ?
- Ah ben nan venant de toi j’apprécierais…
- Ben alors de quoi tu te plains bécasse ?
Oui Pascal était en full kiff sur moi et bien entendu tout le monde le savait. Mais comme j’avais la rhétorique aussi aiguisée qu’une lame et rapide qu’une balle on m’emmerdait pas, surtout après avoir défoncé l’intéressé un soir en sortie de boite parce que ma patience à des limites. Néanmoins il me dira qu’il ne m’en aura pas voulu et en a ressenti une excitation rare. C’est à ce moment qu’un silence de plomb s’est abattu sur le groupe quand Robert à franchi le pas de la porte d’entrée. La promo est allée s’installer en cours. Ca parlait épidémio, biostatistiques, test de cochran, une merde sans nom. Robert est installé au fond, seul. C’est à la pause qu’il eu un peu de visite, notamment de Pascal et Camille.
- Ben alors le gênant ? Ta mère ne t’a pas appris à aborder la gent féminine sans les harceler ?
Le même réaction s’est produite dans mon esprit lorsque un khey un peu folaillon commence à nous faire du patinage artistique pendant les JO d’hiver sur le fofo, quand ce con de Pascal a commencé à évoquer la mère de Robert. Les derniers souvenirs qu’il a d’elle sont des hurlements, des cris de douleurs, de rage, de désespoir. Elle est morte dans un accident de voiture provoqué par un excès de (MAL) sous stupéfiants, ne pouvant rien faire si ce n'est se vider de son sang. Du coup je voyais bien Robert bouillir et envoyer une patate de forin dans le sternum de Pascal et l’expédier droit à la morgue. Mais il n’en fut rien, juste ce débile de Pascal qui rajoutait couche sur couche.
- Oh tu réponds ?
Lui continuait de manger son petit gâteau avec un flegme anglais.
- C’est ça tais-toi, de toute façon avec tes gros muscles et ce que tu t’injectes, tu n’as plus rien dans le caleçon.
Camille le regardait avec un air presque méprisant.
- Tu comptes m’attendrir avec tes yeux de chien battus ?
Et là tel buzz l’éclair
- Bof venant d’une chienne j’attends que dalle
Et la Camille a commencé à faire sa p’tite kheyette des ghettos
- Qu’est-ce que t’as dit, comment tu parles ?
Là, le colosse s’est levé en foutant sa chaise par terre et l’a choppé par le col en une fraction de seconde.
- Je te retourne la question pour l’autre jour
La dessus, le prof s’est repointé
- Robert, s’il vous plait, pouvez-vous avoir l’obligeance d’attendre la fin du cours avant de libérer vos pulsions et de prendre votre collègue comme bon vous semble ?
Gros malaise de leur cotés, gros sourires du notre. Sur les coups de midis nous sommes sortis. Nous étions vendredi, on a séché l’aprem.
La suite est en cours de rédaction
Chapitre 3 : Un Y à la dérive
C’est avec une voix sciée qu’il m’a appelé le lendemain même
- J’en ai marre HardBlackPill
J’avais en tête une soirée en ville, un peu dark, mais avec quelques pillules, de la minimale on pourrait tomber sur de belles créatures. Des cheveux noirs bouclés, frisés, des yeux sombres, du rouge à lèvres noir, du cuir, des talons le tout dans des carrosseries de qualité. C’était un peu notre monde, sombre, mais le nôtre.
- Allez, ce soir on sort, ramène tes affaires, on passe à la salle, on go bouffer, on repasse chez toi prendre de la camelotte et on va se vautrer le cul pénard d’accord ?
- D’accord
Nous nous étions mis dans le crâne de passer une bonne soirée, loin de ces affects douloureux et de leurs boucles sans fin. Nous nous sommes donc naturellement rendus en discothèque après être passés tous les deux en salle de fitness histoire de sculpter nos corps et disons d’augmenter la probabilité de se faite dégorger le par une gourgandine de qualité ayant été séduite, attirée par nos corps de mâles car oui, scoop les femmes sont sexuellement attirées par le corps des hommes. Ça n’a pas loupé, nous avons été remarqués d’entrée par un groupe de succubes toutes de noires vêtues avec des talons, sans être gothiques pour autant. Nous de nôtre coté on a rien calculé et nous nous sommes mis bien en dansant sur cette minimale de qualité, et voir si elles auraient le cran de venir nous aborder avec nos chemises noires qui galbaient nos formes. Lorsque nous sommes allés au comptoir prendre quelque chose à boire l’une d’elles a eu ce fameux cran.
- Salut les garçons, vous voulez venir à notre table ?
Nous sommes partis nous poser donc à cette table où deux autres femmes s’y trouvaient. Nous avons donc un peu tapé la causette, l’audience féminine était plutôt réceptive à nos physiques de beaux gosses. Avant de partir danser, Robert est allé me rechercher un verre et me dit en me le tendant :
- Je t’ai mis deux sucres dans le café.
Top départ. Entre collés très serrés et chorégraphies improvisées, nous nous sommes éclatés pendant deux bonnes heures Marion était en train de chauffer Robert jusqu’à pas permis : elle lui caressait le Q, saisissait ses fesses fermes à même ses ongles de prédatrice jusqu’au SANG lui léchait l’oreille et, au moment où ils sont partis s’isoler, y a glissé, outre sa langue, de la poésie dedans. Juste avant de partir il m’a jeté un regard de psychopathe genre Hannibal Lecter, amplifié par l’effet de la pilule qui voulait tout dire : en d’autres termes si elle rentre chez elle c’est en boitant, le tout accompagné de ce petit sourire d’enculé Vas-y Rockfeller, fous lui ton derrick dans le beignet et ramène nous du pétrole pensai-je alors. Sur les coups de minuit une heure, la pilule a commencé à me décalquer la gueule genre sale Je voyais des clés de sol sortir des enceintes et vu les watts qu’elles dégueulaient autant dire que je n’allais pas tarder à voir tout bleu Mais j’étais dans un état de bien être indescriptible. J’étais bien, et content pour Robert
C’est vers une heure du matin, lorsque j’ai voulu aller aux chiottes pour pisser, ou gerber, ou les deux, que j’ai vaguement entendu des hurlements de en rut. C’était ce con de Robert J’ai aperçu un individu revenir des chiottes la gueule en sang. A peine je débarque que la Marion finissait de se renculotter avant de prendre la poudre d’escampette. Un vrai souillon une fois que Robert soit passé dessus : fond de teint, mascara, eye-liner, rouge à lèvres plus rien ne tenait bordel aurait dit un Picasso Il n’y a guère que son rictus post-orgasmique qui nous laissait comprendre qu’elle venait de passer un grand moment de volupté dans les bras d’un homme dans une excitation peu commune, et dans des mouvements de va et viens qu’elle n’a pas connu jusqu’alors. Le tableau était des plus malaisants, digne d’un Van Gogh. Il respirait à vive allure, la mâchoire bloquée qui laissait apparaitre ses dents et ce sourire sardonique qui faisait encore plus peur à côté des traces sang qu’il y avait sur le mur
- Mais bordel qu’est ce qui s’est passé ?
Il avait la voix de Patrick Bateman dans American Psycho. Vraiment.
- J’étais avec Marion je finissais de me finir et la finir aussi genre Irréversible mais sans les coups de pieds dans la tête elle surkiffait. Et y’a un putain de con de la jaquette qui s’est ramené et a voulu que je l’encule. Du coup il a bouffé le mur.
C’est à ce moment que je me suis aperçu que ce con avait encore la teub à l’air… et que la Marion a dû prendre le TGV à l’heure.
- Nan mais ranges ton bordel, ça va faire désordre si quelqu’un ramène sa graisse.
Robert a toujours été sensible de ce côté-là. Il n’aimait pas ceux qu’il appellait les déviants ; les détraqués de l’ADN, les hérétiques de la nature. Certainement du fait que l’un d’eux avait un peu trop joué avec lui dans le passé dans les toilettes de l’école Pas le temps de terminer sa thèse de matraquage de gays que deux vigiles, des costauds, sont venus nous foutre dehors sans préavis Les filles avaient taillé en douce, on aura d’ailleurs jamais de nouvelles.
Nous avons un peu marché avant d’arriver nous poser sur un banc. Robert était le mal absolu et tremblait de partout J’étais en guère meilleur état mais encore avec un brin de lucidité me rappelant que j’avais aussi, des pilules dans ma poche. Du Valium. Et naturellement j’ai pensé qu’en prendre pourrait nous calmer.
La suite est en cours de rédaction
Chapitre 4 : L’Abîme
Nous sommes rentrés peu avant deux heures du matin chez lui, au quatrième étage d’un immeuble. L’ecstasy faisant encore quelque peu son effet, j’avais moins l’impression d’être perché à vingt mètres du sol. Robert marchait droit comme un I et n’a pas manqué de remarquer en beuglant comme un bougnadiste
- AZZZYYYYYY C’EST LA CAISSE DE L’AUT’ PAY DAY
Une belle BMW blanche garée au pied de l’immeuble. C’était la M2 de Pascal. Une question me frôla l’esprit :
- Mais qu’est-ce qu’il fout là ?
- Vas-y j’ai envie de poser une pêche sur son capot et me torcher sur le rétro
En essayant de le retenir de baisser son froc :
- Non allez arrêtes viens on remballe on a assez fait de pisser sur les parcmètres
Nous sommes donc arrivés chez lui Je me suis endormi sur le canapé. Je serais réveillé vers quatre heures par ce con de Robert qui, manifestement jouait à Thierry la Fronde dans son appartement avec un objet dont je ne parvenais pas à identifier l’identité, lequel objet il me balança dessus. C’était congelé. On aurait dit une saucisse, ou du boudin, c’était plastifié. Je lui ai demandé la tête en vrac
- T’as cru que c’était le moment de bouffer du saucisson ?
- RANAFOUTRE C’EST PAS RADAMAN
- Surtout que ta merde est congelée tu vas te péter les dents.
- DONNES MON ECLAIR !
Il se met à marcher sur la pointe des pieds dans son appartement, en brandissant son objet tel Zeus tenait ses éclairs. Le voilà qui s’effraie sur sa lampe
- VADE RETRO SATANUS !!!
Putain ce qu’il était loin
Voilà que ce con glisse, trébuche et se ramasse comme la dernière des merdes par terre laissant échapper son mystérieux objet des mains, qui n’a pas manqué de rouler, jusqu’au balcon et de tomber.
- NON PAS MON ECLAIR !
La dessus, un bruit de bris de glace puissant a retenti En glissant à deux reprises, Robert est allé jeter un œil voir où son objet est tombé, s’est esclaffé avant de fermer les volets à toute vitesse. C’est là que j’ai commencé me dire quelque chose ne tourne pas rond
- Bordel Robert qu’est ce qui s’est passé ?
- Mon éclair divin est tombé sur la bagnole de l’autre con. Il y a un trou comme ça dans le pare brise
Et il était fier comme un gosse de sa connerie
- J’espère que tu t’es pas fait spotted ducon
- Aucun risque, Zeus à perception absolue.
- Mais mec qu’est-ce que c’était ?
- Tu l’as dit toute à l’heure.
- De quoi ?
- Ben que cette merde était congelée.
J’ai commencé à me décomposer
- C’est ça ! C’était une capote ! En rentrant j’ai chié dedans et je l’ai mise deux heures au congélateur !
Bordel là faut tenir le regard. Et il a pas fermé l’œil de la nuit.
- Mais…
- Je me suis mis l’ouverture légèrement dedans en la pinçant puis elle s’est ouverte comme une fleur à l’intérieur. J’ai serré un bon coup avant d’y aller et ça a démoulé dedans tout seul.
- Chier dans une capote, ça te fait rire à ce point ?
- Non, ce qui me bute là, c’est d’imaginer comment ce con allait expliquer ca aux assurances et à Olivier de Carglass une fois que ca aura fondu
Nous avons proprement frôlé l’AVC. Par la suite, il m’affirmera dur comme fer qu’il n’aura eu aucun souvenir de cette soirée. D’ailleurs le peu que j’aurais eu l’occasion de lui raconter par la suite sera à ses yeux non crédible parce qu’il m’avait mis deux sucres, et lui n’en avait pris qu’un seul.
La suite est en cours de rédaction
- 1
Données du topic
- Auteur
- HardBlackPill
- Date de création
- 4 avril 2021 à 17:13:30
- Date de suppression
- 3 mai 2021 à 02:17:49
- Supprimé par
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