Probablement fake mais je réponds.
Le 29 mars 2021 à 13:18:39 ChevalDeter a écrit :
- La violence fondatrice contre un ennemi idéologique réel ou supposé (antifa contre fa etc).
Dans ce cas précis, ce sont les fascistes qui sont violents. Les antifascistes ne font que répondre avec les mêmes outils, c'est un mal nécessaire.
Il n'y a pas de menace fasciste en France. Aujourd'hui j'ai plus de chances de me faire frapper pour un militant de gauche que par un militant de droite.
Par ailleurs même s'il existait effectivement une violence fasciste, ça ne changerait rien : les antifas sont une milice privée, qui agissent illégalement et contre l'autorité de l'état. Leur "justice" est arbitraire et l'arbitraire est la voie royale vers le fascisme.
- Le moindre écart sanctionné dans un climat de terreur (la cancel culture).
Non, c'est simplement que si tu dis de la merde les gens te répondront. On appelle cela la démocratie. Les célébrités dénoncent aujourd'hui le fait que tout le monde peut les critiquer, tant mieux. Avant ils étaient intouchable.
Non. La "cancel culture" renvoie à quelque chose de précis : on peut, par simple tribunal populaire (à nouveau de l'arbitraire) te déclarer "cancelled" c'est à dire anathème. Ce n'est pas une réponse, ce n'est pas une critique, ce n'est pas un contre-argument c'est une déclaration d'hérésie.
La recréation d'un "homme nouveau" dans une société moderniste (un homme "déconstruit" de sa masculinité et de sa virilité).
Non. Rien n'est imposé. Ce que nous voulons c'est permettre à des personnes différentes de vivre librement sans subir d'oppression. On s'en branle que tu veuille être viril, tant que tu n'es pas un connard.
Rien à voir avec les fascistes qui imposaient leur idéal par propagande et lavage de cerveau.
Mensonge. Tout le discours progressiste tient dans la déconstruction du mal et l'idée que le mal est viscéralement ancré dans les instincts les plus profonds de l'ennemi (l'homme blanc pour ne pas le nommer). Il s'agit donc effectivement de transformer radicalement et fondamentalement les individus.
- L'extension de la sphère politique à la vie privée (la sexualité, les réunions de famille "inclusives"...).
?????????????
Autoriser les gens a choisir la vie qu'ils veulent, c'est de l'autoritarisme ?
Du totalitarisme plus exactement : la déclaration que tout est moral et qu'en toutes circonstances tu dois.
- La réécriture totale de l'Histoire (exemple : l'afrocentrisme).
Personne ne réécrit l'histoire. Ce qu'on réécrit c'est la mémoire, deux choses bien différentes.
En effet ce n'est pas vraiment une réécriture des faits (avec des exeptions, comme pour l'afrocentrisme) mais un jugement moral des faits, à l'aune de la petite morale du XXIème siècle.
