Topic de HallMichael :

[TRANSGENRE A 8 ANS], refus du changement de prénom

Où va ce monde pauvre gosse bourré le crâne de propagande de malades mentaux

Le 09 mars 2021 à 20:19:21 Laverited01 a écrit :
Donc l'EN l'appelle par un autre prénom alors même que la justice a refusé la demande de changement de prénom :)

La France :)

Réfléchis deux secondes.
C'est pas le juge ou le magistrat qui vit avec l'enfant au quotidien. Ils s'en branlent de faire du mal au bout du compte.
Heureusement que les profs sont pas trop têtus et essaient d'être compréhensifs. Si les parents ET le gosse demandent à ce qu'il soit appelé Lilie, le prof a aucune raison de refuser. Se mettre à dos un élève c'est ce qu'il y a de pire pour lui.p

Il y a quelques mois, ses parents ont effectué des démarches de changement d'identité mais le procureur de Carpentras a rejeté leur demande.

GG mec :noel:

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.
Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie

Le 09 mars 2021 à 20:38:32 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.
Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie

Ceci, on est tous complexés :ok:

Je déteste mon corps et pourtant ça ne me viendrait pas à l’idée de me faire charcuter ou de prendre des hormones. Et j’attends toujours qu’on m’explique ce que ça veut dire « se sentir femme » ou «  se sentir homme ». Vu ce discours c’est juste un problème d’apparence physique en fait. Être une femme apparemment ça se résume à se maquiller, avoir des seins et parler d’une voie aiguë :)

Le 09 mars 2021 à 20:38:32 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.

Oui. Et comme dans tout autre type d'épreuve que la vie t'impose, certains s'en tirent et d'autres se vautrent. Parce qu'on a pas tous la même résistance.

Tout le monde ne ressort pas bien d'un deuil, de la précarité, d'un échec personnel ou professionnel. Certains en ressortent carrément déglingués. Et la dysphorie (qui va d'ailleurs de pair avec d'autres comorbidités) ne fait pas exception.

Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

La dysphorie c'est pas "ne pas accepter son corps". Je peux te le dire en tant qu'ancienne personne dysphorique à en crever et qui a aussi eu, parallèlement, des complexes. La dysphorie c'est avant tout ne pas se reconnaître dans son corps, et les problématiques qui en découlent sont différentes.

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie.

C'est moins de la propagande que la sincère (et malsaine car irréaliste) ambition de se réunir, pour une fois, avec des gens qui ne te jugeront pas pour ce que tu es. Quand tes proches et ton entourage n'acceptent pas la réalité de tes valeurs et de tes rêves... oui, une communauté arc-en-ciel qui, pour une fois, te valorisera et te sourira, semble être une oasis dans laquelle beaucoup plongent sans réfléchir.

Certains chatouillent cette corde et la voient en outil marketing. C'est autre chose et ça, ouais, ça tient du malsain. Clairement.

Le 09 mars 2021 à 20:42:44 Pennsville a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:38:32 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.
Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie

Ceci, on est tous complexés :ok:

Je déteste mon corps et pourtant ça ne me viendrait pas à l’idée de me faire charcuter ou de prendre des hormones. Et j’attends toujours qu’on m’explique ce que ça veut dire « se sentir femme » ou «  se sentir homme ». Vu ce discours c’est juste un problème d’apparence physique en fait. Être une femme apparemment ça se résume à se maquiller, avoir des seins et parler d’une voie aiguë :)

Parce qu'encore une fois, c'est prendre les mauvaises lunettes. Le verre du "ne pas aimer son corps" est un mauvais prisme pour éplucher ces thématiques.

La dysphorie n'est pas un baromètre à "détestation de son corps". C'est un sentiment d'incohérence, de manque d'identification, de totale aliénation à ton corps. Même concernant ce qui est parfaitement invisible.

Le 09 mars 2021 à 20:42:51 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:38:32 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.

Oui. Et comme dans tout autre type d'épreuve que la vie t'impose, certains s'en tirent et d'autres se vautrent. Parce qu'on a pas tous la même résistance.

Tout le monde ne ressort pas bien d'un deuil, de la précarité, d'un échec personnel ou professionnel. Certains en ressortent carrément déglingués. Et la dysphorie (qui va d'ailleurs de pair avec d'autres comorbidités) ne fait pas exception.

Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

La dysphorie c'est pas "ne pas accepter son corps". Je peux te le dire en tant qu'ancienne personne dysphorique à en crever et qui a aussi eu, parallèlement, des complexes. La dysphorie c'est avant tout ne pas se reconnaître dans son corps, et les problématiques qui en découlent sont différentes.

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie.

C'est moins de la propagande que la sincère (et malsaine car irréaliste) ambition de se réunir, pour une fois, avec des gens qui ne te jugeront pas pour ce que tu es. Quand tes proches et ton entourage n'acceptent pas la réalité de tes valeurs et de tes rêves... oui, une communauté arc-en-ciel qui, pour une fois, te valorisera et te sourira, semble être une oasis dans laquelle beaucoup plongent sans réfléchir.

Le milieu LGBT une oasis, on aura tout vu https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Tellement sain l'entre soi, on se réunit entre nous, on met des œillères, on se gave de propagande, on nie toute conception biologique (je grossis à peine le trait, les cours de bio en Suède sont à tomber par terre par exemple)

C'est pas compliqué, il n'existe pas de trans heureux, ou très peu, s'ils n'ont pas la détestation de soi, ils passeront le reste du temps à détester les autres, sont fragiles pour un oui ou un non, pour un rien, une brise.

La réalité est ce qu'elle est, encore une fois, froide et dure pour tout le monde; Il serait temps que les trans arrêtent de se gaver avec leur délire de spectre et autres théories farfelus. Je ne dis pas qu'ils doivent s'accepter, mais qu'ils aient la sagesse d'accepter cette réalité. Que les médecines aient la sagesse de ne pas les conforter dans ce délire parce qu'ils savent au fond d'eux comme les trans, que ça ne mène nulle part.

Le 09 mars 2021 à 20:50:07 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:42:51 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:38:32 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.

Oui. Et comme dans tout autre type d'épreuve que la vie t'impose, certains s'en tirent et d'autres se vautrent. Parce qu'on a pas tous la même résistance.

Tout le monde ne ressort pas bien d'un deuil, de la précarité, d'un échec personnel ou professionnel. Certains en ressortent carrément déglingués. Et la dysphorie (qui va d'ailleurs de pair avec d'autres comorbidités) ne fait pas exception.

Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

La dysphorie c'est pas "ne pas accepter son corps". Je peux te le dire en tant qu'ancienne personne dysphorique à en crever et qui a aussi eu, parallèlement, des complexes. La dysphorie c'est avant tout ne pas se reconnaître dans son corps, et les problématiques qui en découlent sont différentes.

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie.

C'est moins de la propagande que la sincère (et malsaine car irréaliste) ambition de se réunir, pour une fois, avec des gens qui ne te jugeront pas pour ce que tu es. Quand tes proches et ton entourage n'acceptent pas la réalité de tes valeurs et de tes rêves... oui, une communauté arc-en-ciel qui, pour une fois, te valorisera et te sourira, semble être une oasis dans laquelle beaucoup plongent sans réfléchir.

Le milieu LGBT une oasis, on aura tout vu https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Tellement sain l'entre soi, on se réunit entre nous, on met des œillères, on se gave de propagande, on nie toute conception biologique (je grossis à peine le trait, les cours de bio en Suède sont à tomber par terre par exemple)

C'est pas compliqué, il n'existe pas de trans heureux, ou très peu, s'ils n'ont pas la détestation de soi, ils passeront le reste du temps à détester les autres, sont fragiles pour un oui ou un non, pour un rien, une brise.

La réalité est ce qu'elle est, encore une fois, froide et dure pour tout le monde; Il serait temps que les trans arrêtent de se gaver avec leur délire de spectre et autres théories farfelus. Je ne dis pas qu'ils doivent s'accepter, mais qu'ils aient la sagesse d'accepter cette réalité. Que les médecines aient la sagesse de ne pas les conforter dans ce délire parce qu'ils savent au fond d'eux comme les trans, que ça ne mène nulle part.

T'aurais pu t'épargner 5 bonnes minutes de rédaction pour ta première partie. Si t'avais remonté quelques posts, t'aurais su qu'y a pas plus lucide que moi sur les travers de cette communauté que je déteste du plus profond de mon coeur, précisément parce que je l'ai côtoyée pendant presque 10 ans.

Oui, dans les yeux des gamins en souffrance, la commu LGBT est une oasis. Pour une fois, ça les autorise à fuir la violence et le jugement familial, à faire des expérience avec leur apparence et leur reflet social.

M'est avis que c'est comme ces plantes carnivores gluantes, là, les droseras. Celles qui attirent les petites bêtes avec leur petite colle alléchante et les englue jusqu'à la mort. Les petites bêtes, c'est les âmes en peine (et si tu veux mon regard intérieur : les âmes en peine qui cherchent refuge dans la glue de la drosera, c'est les gamins les plus saccagés par des parents trop violents. Y a une sur-représentation hallucinante d'enfants élevés dans des extrêmes religieux - peu importe lesquels - dans ces communautés).

On a besoin d'un débat lucide sur ces sujets.

Mais un débat lucide, c'est pas cogner le "Mon corps, mes choix, chacun est ce qu'il veut" contre le "T'es femme car t'es née femme et te comportes comme tel, point barre" comme deux béliers à la cervelle grillée.

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.

Oui. Et comme dans tout autre type d'épreuve que la vie t'impose, certains s'en tirent et d'autres se vautrent. Parce qu'on a pas tous la même résistance.

Tout le monde ne ressort pas bien d'un deuil, de la précarité, d'un échec personnel ou professionnel. Certains en ressortent carrément déglingués. Et la dysphorie (qui va d'ailleurs de pair avec d'autres comorbidités) ne fait pas exception.

Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

La dysphorie c'est pas "ne pas accepter son corps". Je peux te le dire en tant qu'ancienne personne dysphorique à en crever et qui a aussi eu, parallèlement, des complexes. La dysphorie c'est avant tout ne pas se reconnaître dans son corps, et les problématiques qui en découlent sont différentes.

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie.

C'est moins de la propagande que la sincère (et malsaine car irréaliste) ambition de se réunir, pour une fois, avec des gens qui ne te jugeront pas pour ce que tu es. Quand tes proches et ton entourage n'acceptent pas la réalité de tes valeurs et de tes rêves... oui, une communauté arc-en-ciel qui, pour une fois, te valorisera et te sourira, semble être une oasis dans laquelle beaucoup plongent sans réfléchir.

Le milieu LGBT une oasis, on aura tout vu https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Tellement sain l'entre soi, on se réunit entre nous, on met des œillères, on se gave de propagande, on nie toute conception biologique (je grossis à peine le trait, les cours de bio en Suède sont à tomber par terre par exemple)

C'est pas compliqué, il n'existe pas de trans heureux, ou très peu, s'ils n'ont pas la détestation de soi, ils passeront le reste du temps à détester les autres, sont fragiles pour un oui ou un non, pour un rien, une brise.

La réalité est ce qu'elle est, encore une fois, froide et dure pour tout le monde; Il serait temps que les trans arrêtent de se gaver avec leur délire de spectre et autres théories farfelus. Je ne dis pas qu'ils doivent s'accepter, mais qu'ils aient la sagesse d'accepter cette réalité. Que les médecines aient la sagesse de ne pas les conforter dans ce délire parce qu'ils savent au fond d'eux comme les trans, que ça ne mène nulle part.

T'aurais pu t'épargner 5 bonnes minutes de rédaction pour ta première partie. Si t'avais remonté quelques posts, t'aurais su qu'y a pas plus lucide que moi sur les travers de cette communauté que je déteste du plus profond de mon coeur, précisément parce que je l'ai côtoyée pendant presque 10 ans.

Oui, dans les yeux des gamins en souffrance, la commu LGBT est une oasis. Pour une fois, ça les autorise à fuir la violence et le jugement familial, à faire des expérience avec leur apparence et leur reflet social.

M'est avis que c'est comme ces plantes carnivores gluantes, là, les droseras. Celles qui attirent les petites bêtes avec leur petite colle alléchante et les englue jusqu'à la mort. Les petites bêtes, c'est les âmes en peine (et si tu veux mon regard intérieur : les âmes en peine qui cherchent refuge dans la glue de la drosera, c'est les gamins les plus saccagés par des parents trop violents. Y a une sur-représentation hallucinante d'enfants élevés dans des extrêmes religieux - peu importe lesquels - dans ces communautés, même s'ils ne représentent clairement pas une majorité).

On a besoin d'un débat lucide sur ces sujets.

Mais un débat lucide, c'est pas cogner le "Mon corps, mes choix, chacun est ce qu'il veut" contre le "T'es femme car t'es née femme et te comportes comme tel, point barre" comme deux béliers à la cervelle grillée.

J'ai tout lu, très intéressant d'avoie un avis éclairé de l'intérieur, surtout sur jvc :(

Je suis entièrement d'accord sur le cliché des genres que les trans veulent cocher, ils disent "se sentir femme" en ayant une définition pleine de cliché physiques / comportementaux que leurs amis féministes combattent depuis longtemps.

Du coup t'es quoi toi aujourd'hui, trans ou pas ?

Le 09 mars 2021 à 21:04:58 naxcda a écrit :

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Première nouvelle, la réalité du monde, TOUT LE MONDE la subit.

Oui. Et comme dans tout autre type d'épreuve que la vie t'impose, certains s'en tirent et d'autres se vautrent. Parce qu'on a pas tous la même résistance.

Tout le monde ne ressort pas bien d'un deuil, de la précarité, d'un échec personnel ou professionnel. Certains en ressortent carrément déglingués. Et la dysphorie (qui va d'ailleurs de pair avec d'autres comorbidités) ne fait pas exception.

Son corps ? La très grande majorité du monde a du mal à l'accepter, c'est une fausse excuse. Ce qui est vrai c'est que les trans sont plus fragiles (quand tu vois les stats sur les suicides).

La dysphorie c'est pas "ne pas accepter son corps". Je peux te le dire en tant qu'ancienne personne dysphorique à en crever et qui a aussi eu, parallèlement, des complexes. La dysphorie c'est avant tout ne pas se reconnaître dans son corps, et les problématiques qui en découlent sont différentes.

Le plus gros problème là dedans c'est qu'ils subissent beaucoup de propagande dans les milieux LGBT qui sont bien bien bien plus nocifs alors qu'ils sont censés t'aider (tu devrais le savoir).
Les plus irrécupérables sont ceux qui ont rejoint la case twitter ou c'est limite toute leur vie.

C'est moins de la propagande que la sincère (et malsaine car irréaliste) ambition de se réunir, pour une fois, avec des gens qui ne te jugeront pas pour ce que tu es. Quand tes proches et ton entourage n'acceptent pas la réalité de tes valeurs et de tes rêves... oui, une communauté arc-en-ciel qui, pour une fois, te valorisera et te sourira, semble être une oasis dans laquelle beaucoup plongent sans réfléchir.

Le milieu LGBT une oasis, on aura tout vu https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Tellement sain l'entre soi, on se réunit entre nous, on met des œillères, on se gave de propagande, on nie toute conception biologique (je grossis à peine le trait, les cours de bio en Suède sont à tomber par terre par exemple)

C'est pas compliqué, il n'existe pas de trans heureux, ou très peu, s'ils n'ont pas la détestation de soi, ils passeront le reste du temps à détester les autres, sont fragiles pour un oui ou un non, pour un rien, une brise.

La réalité est ce qu'elle est, encore une fois, froide et dure pour tout le monde; Il serait temps que les trans arrêtent de se gaver avec leur délire de spectre et autres théories farfelus. Je ne dis pas qu'ils doivent s'accepter, mais qu'ils aient la sagesse d'accepter cette réalité. Que les médecines aient la sagesse de ne pas les conforter dans ce délire parce qu'ils savent au fond d'eux comme les trans, que ça ne mène nulle part.

T'aurais pu t'épargner 5 bonnes minutes de rédaction pour ta première partie. Si t'avais remonté quelques posts, t'aurais su qu'y a pas plus lucide que moi sur les travers de cette communauté que je déteste du plus profond de mon coeur, précisément parce que je l'ai côtoyée pendant presque 10 ans.

Oui, dans les yeux des gamins en souffrance, la commu LGBT est une oasis. Pour une fois, ça les autorise à fuir la violence et le jugement familial, à faire des expérience avec leur apparence et leur reflet social.

M'est avis que c'est comme ces plantes carnivores gluantes, là, les droseras. Celles qui attirent les petites bêtes avec leur petite colle alléchante et les englue jusqu'à la mort. Les petites bêtes, c'est les âmes en peine (et si tu veux mon regard intérieur : les âmes en peine qui cherchent refuge dans la glue de la drosera, c'est les gamins les plus saccagés par des parents trop violents. Y a une sur-représentation hallucinante d'enfants élevés dans des extrêmes religieux - peu importe lesquels - dans ces communautés, même s'ils ne représentent clairement pas une majorité).

On a besoin d'un débat lucide sur ces sujets.

Mais un débat lucide, c'est pas cogner le "Mon corps, mes choix, chacun est ce qu'il veut" contre le "T'es femme car t'es née femme et te comportes comme tel, point barre" comme deux béliers à la cervelle grillée.

J'ai tout lu, très intéressant d'avoie un avis éclairé de l'intérieur, surtout sur jvc :(

Je suis entièrement d'accord sur le cliché des genres que les trans veulent cocher, ils disent "se sentir femme" en ayant une définition pleine de cliché physiques / comportementaux que leurs amis féministes combattent depuis longtemps.

Du coup t'es quoi toi aujourd'hui, trans ou pas ?

Je me suis éloignée de cette communauté et je n'ai pas transitionné. Donc je vis comme une personne androgyne d'apparence en me posant le moins de question possible. Ce qui est pas gagné, mais j'ai vu trop de choses détestables dans les commus LGBT que je m'estime clairement pas mal lôtie.

Le 09 mars 2021 à 20:32:41 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:26:42 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:16:20 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 20:09:59 Pc-ManPic17 a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:41:52 CorailLubrique a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:37:13 CptJebediah a écrit :

Le 09 mars 2021 à 19:30:51 CorailLubrique a écrit :
"Lilie se sent fille, enfermée dans un corps de garçon"

C'est précisément pour ce genre de formulation, qui arrache à l'essentialisme ce qu'elle veut et lui laisse ce qu'elle refuse (comme des réalités sociales et biologiques), que j'ai quitté la communauté trans.

C'est le genre de "vulgarisation" d'une thématique complexe comme la dysphorie de genre, qui fait plus de mal que de bien. Parce que cette tournure est aussi erronée qu'elle est séduisante pour des jeunes en souffrance à cause de leur sexe.

Oui c'est assez malheureux. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
Ce sont un peu les premières victimes des stéréotypes de genre comme je dis souvent. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png
J'avais eu une discussion passionnante avec une transgenre qui se sentait femme par rejet du monde masculin où elle avait grandi (témoins de Jéhovah) et où elle ne se reconnaissait pas. Mais comme ça se basait sur des stéréotypes de genre, les groupes qu'elle a rejoins lui ont fait comprendre que c'était bien une femme mais qu'elle ne devait pas s'identifier comme femme sur la base de ces stéréotypes mais sur la base de rien https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

J'ai côtoyé des dizaines de personnes trans (dans mon propre parcours quand j'étais suivi pour dysphorie, sur les réseaux, chez des psys ou endocrinos)...

Et pas une seule (peu importe son sexe de naissance, peu importent ses valeurs les plus intimes) n'a pu me donner une définition de la femme ou de l'homme qui ne repose pas sur des stéréotypes à vomir.

Tu me diras, beaucoup de meufs se définissent aussi dans leur féminité sur la base de stéréotypes à vomir, et on ne leur nie pas leur qualité de femme pour autant.

Sauf que les personnes trans (du moins, la frange militante) font de la définition de la femme un combat.

Un combat dont la victoire leur est due, bien évidemment. Puisque... chacun dans la communauté trans est libre d'avoir sa définition de la femme et de l'exprimer... tant qu'elle ne contredit pas la définition de tous les autres. Bref. Autant dire que seule la définition "est femme qui souhaite être femme" est la seule qui tienne.

Ca m'a sauté au visage le jour où une femme transgenre a dit à une de mes amies cisgenres (complexée par sa poitrine plate)... qu'elle, dans sa transition, voulait au moins un bonnet C histoire d'être une "vraie femme".

Tu es d'accord pour dire alors que les trans, qui critiquent à chaque seconde les stéréotypes, comme quoi tout est une construction sociale, sont les premiers à vouloir cocher toutes les cases des clichés pour ressembler au genre qu'ils veulent ressembler (99% ils deviennent juste des caricatures) https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Oui. Mais les raisons pour lesquelles ils deviennent des caricatures sont parfois très complexes.

Parfois, c'est juste par angoisse d'être grillés comme trans. T'imagines pas le nombre de topics/discords sur "comment avoir la démarche d'un mec/d'une meuf", "comment s'asseoir", "quelle intonation avoir", "comment cacher X partie du corps", "comment avoir des cheveux de mec/de meuf".

C'est l'obsession du passing (le fait d'être considéré comme le genre souhaité). Ils se conforment aux stéréotypes pour se sentir validés en tant qu'individu. Et pour pas se faire tabasser, en prime.

Le souci, c'est que si tu te débarrasses totalement de ces stéréotypes... leur transition n'a pas de raison d'être.

Il serait temps que la médecine de détache de toutes ces idéologies et fasse ce qu'elle est censé faire, soigner.
Voilà où on en est à force d'écouter les élucubrations de certains illuminés

Le problème, c'est que se confronter à la réalité du monde (ses vices, ses jugements, ses rires, ses obstacles) demande une force absolument colossale.

Essaie de te mettre à leur place. Du fait de ton corps, on te refuse (ou te raille pour) ce que tu aimes. On te répète que tu ne te comportes pas assez bien, que tes rêves sont des illusions, on t'offre des cadeaux qui ne te plaisent pas, des vêtements qui ne reflètent pas qui tu es, aucune case sociale ne semble vouloir accueillir ton derche alors... tu rejettes la faute sur ton corps. Ton corps est le grand méchant de l'histoire car c'est lui, le foutu vaisseau auquel le regard des autres se heurte avant de rencontrer ton âme.

Or, la médecine (à tort ou à raison, je m'en bats les reins, c'est juste un constat) t'offre la possibilité d'obtenir, en apparence (car la majorité des trans sont lucides sur la réalité de la transition) ce corps qui t'ouvre la porte d'une socialisation acceptable.

On t'offre le pouvoir de refléter socialement quelque chose de plus naturel, qui aura moins des allures de monstre.

Il faut une force colossale, absolument monstrueuse, pour regarder le monde en face et lui dire "non, je vais accepter que tu me traites comme un monstre : pour l'intégrité de mon corps et de mes valeurs, je vais refuser tes stéréotypes et te narguer par ma seule existence". La majorité des trans ne font pas ça. La majorité des trans sont persuadés que c'est impossible.

Tu ne peux pas demander à tout le monde d'être costaud. Tu ne peux pas demander à quelqu'un qui souffre de douleurs insurmontables à la jambe d'apprivoiser cette douleur et de passer par une longue et fastidieuse ré-éducation... quand on peut couper sa jambe pour y mettre une prothèse, certes fausse, mais qui fera illusion (et plus ou moins fonction) face au monde entier.

Oui, dans la théorie, accepter son corps et la réalité de la société reste la meilleure option. Dans la pratique, peu de gens sont capables de le faire.

Un vrai bijou ce post https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/1/1614599536-1614599332843-joufflu-paz.png

A 8 ans j’ai du choisir la couleur de ma chambre pour le reste de mon adolescence et j’ai regretté dès mes 11 ans alors j’imagine pas pour un prénom :(
Première chose à faire : couper Internet aux parents :)
Pour remédier à cela tu peux m’ajouter à ta blacklist. :ok:

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Auteur
HallMichael
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9 mars 2021 à 18:41:54
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