«Les seules choses que j'espère de la part des hommes cisgenres le 8 mars, ce sont des excuses et des dons, résume Daria Marx
les hommes cisgenres doivent se montrer proactifs.
des hommes cisgenres refusent d'écouter la parole de personnes émanant d'autres catégories qu'eux Si certaines manifestations sont réservées aux personnes victimes de violences patriarcales, c'est-à-dire tout le monde sauf les hommes cisgenres, ces derniers ne sont cependant pas indésirables partout. Ils peuvent tout à fait aller manifester dans les cortèges où ils sont tolérés... à condition de ne pas tenter de tirer la couverture à eux.
Pour Nadia Chapelle, le 8 mars devrait constituer une «journée témoin de ce qui devrait se passer les autres journées; on attend des hommes cisgenres qu'ils se fassent tout petits, qu'ils prennent le relais sur les tâches assignées aux femmes (garde d'enfants...) pour leur permettre de vivre pleinement leur 8 mars, et qu'ils s'éduquent grâce aux nombreuses ressources disponibles sur internet et dans les livres».
On a beaucoup parlé de libération de la parole, mais en fait, cette parole était déjà là, explique l'activiste Elvire Duvelle-Charles (Clit Révolution). On est davantage dans une révolution de l'écoute. C'est pour cela qu'il faut se taire. La priorité est à l'écoute et à la compréhension de l'autre. Il faut laisser la place à d'autres paroles, prendre le temps d'écouter et d'assimiler ce qui est dit, sans le remettre en question. On n'a pas besoin de mecs qui montrent patte blanche, ou qui ne font un effort que le 8 mars. Une fois que tu as entendu, il faut appliquer...