Je viens de me promener
Le 07 mars 2021 à 17:08:17 Friedenheimer a écrit :
Le 07 mars 2021 à 17:06:15 _CalmeMoi_ a écrit :
Le 07 mars 2021 à 17:04:01 Friedenheimer a écrit :
Le 07 mars 2021 à 16:58:28 _CalmeMoi_ a écrit :
Go lunettes de soleil pour profiter du...paysageC'est pas mon délire de mater les filles dans la rue et puis avec le masque + le casque, ça ferait vraiment pervers
Le 07 mars 2021 à 17:00:10 anusradieux a écrit :
Le 07 mars 2021 à 16:57:27 Friedenheimer a écrit :
Le 07 mars 2021 à 16:55:49 anusradieux a écrit :
As-tu marché dans du caca de chien ?Vous êtes en majorité à porter le masque dans la rue ? Chez moi presque plus personne
Et franchement non si tu le mets sous le nez et qu'il y a du soleil ça passe tranquille
Mater avec respect leurs jolis yeuxOuais 90% des gens ont un masque
Je ne sais pas si ça protège du coronavirus mais ça protège à 100% des amendes
Les seuls qui n'ont pas de masque sont les chances et quelques vieux (autant les chances, je m'en fous, autant les vieux, ça me gonfle, c'est pour eux qu'on subit tant de mesures liberticides)
Personne ne le porte comme il le faudrait, sans jamais le toucher avec ses doigts etc
C'est une mesure plus toxique qu'autre chose et ce serait à chacun d'être responsable niveau hygiène et distanciation sociale mais bon on vit une période complètement absurde
J'ai des amis mais je sors aussi parfois seul, et à chaque fois une grande tristesse m'envahit. Je pense à ce passage :
Bien entendu. C'est foutu depuis longtemps, depuis l'origine. Tu ne représenteras jamais, Raphaël, un rêve érotique de jeune fille. Il faut en prendre ton parti ; de telles choses ne sont pas pour toi.
De toute façon, il est déjà trop tard. L'insuccès sexuel, Raphaël, que tu as connu depuis ton adolescence, la frustration qui te poursuit depuis l'âge de treize ans laisseront en toi une trace ineffaçable.
À supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes - ce que, très franchement, je ne crois pas - cela ne suffira pas ; plus rien ne suffira jamais. Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n'as pas connues.
En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton coeur. Il n'y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. C'est ainsi.
Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte
Le 07 mars 2021 à 17:30:39 Soralistologue a écrit :
J'ai des amis mais je sors aussi parfois seul, et à chaque fois une grande tristesse m'envahit. Je pense à ce passage :Bien entendu. C'est foutu depuis longtemps, depuis l'origine. Tu ne représenteras jamais, Raphaël, un rêve érotique de jeune fille. Il faut en prendre ton parti ; de telles choses ne sont pas pour toi.
De toute façon, il est déjà trop tard. L'insuccès sexuel, Raphaël, que tu as connu depuis ton adolescence, la frustration qui te poursuit depuis l'âge de treize ans laisseront en toi une trace ineffaçable.
À supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes - ce que, très franchement, je ne crois pas - cela ne suffira pas ; plus rien ne suffira jamais. Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n'as pas connues.
En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton coeur. Il n'y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. C'est ainsi.Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte
Voilà pourquoi les LGBT sont souvent moins stables d'ailleurs, car ont pas/peu connu ces amours de jeunesse et vivent leur adolescence à 25-30 ans.
Le 07 mars 2021 à 17:30:39 Soralistologue a écrit :
J'ai des amis mais je sors aussi parfois seul, et à chaque fois une grande tristesse m'envahit. Je pense à ce passage :Bien entendu. C'est foutu depuis longtemps, depuis l'origine. Tu ne représenteras jamais, Raphaël, un rêve érotique de jeune fille. Il faut en prendre ton parti ; de telles choses ne sont pas pour toi.
De toute façon, il est déjà trop tard. L'insuccès sexuel, Raphaël, que tu as connu depuis ton adolescence, la frustration qui te poursuit depuis l'âge de treize ans laisseront en toi une trace ineffaçable.
À supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes - ce que, très franchement, je ne crois pas - cela ne suffira pas ; plus rien ne suffira jamais. Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n'as pas connues.
En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton coeur. Il n'y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. C'est ainsi.Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte
Ce passage n'illustre pas vraiment ma vie. J'ai eu du succès (pas énormément mais ce n'était pas le désert sentimental et sexuel non plus).
Maintenant, je trouve que je m'enlaidis et je pense que je plais de moins en moins. Donc je serais plutôt l'inverse de ce que décrit ce texte : mes amours n'existeront plus que dans mes souvenirs. Je ne me vois pas plaire aujourd'hui.
Le 07 mars 2021 à 17:44:14 Friedenheimer a écrit :
Le 07 mars 2021 à 17:30:39 Soralistologue a écrit :
J'ai des amis mais je sors aussi parfois seul, et à chaque fois une grande tristesse m'envahit. Je pense à ce passage :Bien entendu. C'est foutu depuis longtemps, depuis l'origine. Tu ne représenteras jamais, Raphaël, un rêve érotique de jeune fille. Il faut en prendre ton parti ; de telles choses ne sont pas pour toi.
De toute façon, il est déjà trop tard. L'insuccès sexuel, Raphaël, que tu as connu depuis ton adolescence, la frustration qui te poursuit depuis l'âge de treize ans laisseront en toi une trace ineffaçable.
À supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes - ce que, très franchement, je ne crois pas - cela ne suffira pas ; plus rien ne suffira jamais. Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n'as pas connues.
En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton coeur. Il n'y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. C'est ainsi.Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte
Ce passage n'illustre pas vraiment ma vie. J'ai eu du succès (pas énormément mais ce n'était pas le désert sentimental et sexuel non plus).
Maintenant, je trouve que je m'enlaidis et je pense que je plais de moins en moins. Donc je serais plutôt l'inverse de ce que décrit ce texte : mes amours n'existeront plus que dans mes souvenirs. Je ne me vois pas plaire aujourd'hui.
Lisez plutôt le passage de la "Brigitte Bardot" du même livre
Données du topic
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- Friedenheimer
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- 7 mars 2021 à 16:54:38
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