France vs us: carrière artistique

US: "ah, tu veux devenir artiste ou sportif de haut niveau, d'accord, l'état pousse les jeunes à l'excellence via les parcours scolaires et universitaires qui prennent en compte tous les parcours"

France: "aaya mais l'art ça rapporte rien et le sport tu va jamais réussir, en plus c'est pas des vrais métier, crois moi je suis prof de math "

La France qui détruit les rêves des jeunes en les poussant à la médiocrité, ruine les talents des gens pour les formater, au lieu de les pousser dans la voie qui leur est offerte via ce talent quitte à avoir des individus tous différents

Ma prof au lycée "ah non mais deviens pas artiste, ma fille a réussi dans l'art mais c'est par chance '"

Moi: "et elle travaille où votre fille ? "

"euh... Elle habite pas en France, elle est partie vivre en Autriche ahah mais t'inquiète pas c'est pas la faute de l'état"

"non mais le dessin la peinture et tout ça rapporte rien tu vas finir pauvre"

Salaire moyen d'un random illustrateur freelance:

"Un illustrateur gagne entre 804 € bruts et 7 168 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 3 986 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales."

Autrement dit seulement si tu vis dans un pays communiste comme la France

J'up ce topic puisque l'autre a disparu.

En tant qu'artiste qui vit de son art... Je confirme que ce qui plombe nos carrières, c'est moins la pression sociale (car il y a un très grand nombre de bourses, aides, tremplins) que l'enfer administratif. Nos cotisations sociales sont gérées avec le cul. Y a eu des aberrations avec l'Agessa concernant le prélèvement de cotisations qui ont foutu dans la merde des milliers d'artistes. Le fait de ne pas suivre un régime salarié, ni auto-entrepreneur (sauf certains artistes comme les illustrateurs) rend notre situation incompréhensible aux yeux d'à peu près tous les organismes existants.

C'est ça qui est éprouvant. Plus que le chemin pour percer.

Y a des écoles d'illustration. Des conservatoires pour les prodiges de la musique. Des masters de créa littéraire (un peu osef, c'est vrai). De grandes écoles d'animation. Le théâtre, avant le covid, vivait plutôt décemment grâce aux aides.

En parlant d'aides, y en a de conséquentes proposées aux jeunes qui se lancent : ma région propose 8000 euros de bourse pour les auteurs qui se lancent professionnellement.

Cracher sur le système, c'est marrant cinq minutes. Dans la réalité, il faut comprendre ce qui merde.