Topic de
Zarathous_Faust
:
Rénan a tort sur la nation.
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Le texte de Renan sur la nation est contradictoire, et donne une idée de la nation particulièrement réduite. La longueur du texte en dit par ailleurs long de la faiblesse de la doctrine française de la nation. Les sociaux-démocrates considèrent cette idée comme presque résolue par la conception qui s'opposerait à la vision allemande, raciste et impérialiste de la nation. Les juridistins cultivés ont tout une littérature sur la représentation des femmes au Moyen-Age, ou du rapprochement à faire entre la langue Basque et les dialectes africains.
Comment expliquer cette lacune béante , cette négation d'une identité millénaire ? J'aimerai essayer de pouvoir y répondre. La conception allemande de la nation viendrait sans doute d'Arndt et de Fichte. Selon Fichte : « Ceux qui parlent la même langue forment un tout que la pure nature a lié par avance de mille liens invisibles. » .
Il y a certaines choses intéressantes à dire au sujet de cette conception (évidemment, cette phrase de Fichte n'est pas la seule ici mais elle résume au mieux la question). Pour commencer : -la nation se défienirai selon la langue, qui on le sait, est produite de la culture, cette culture defienirait donc empiriquement une entité politique potentielle selon des caractèristiques communes, qui permettrait de faire une distinction ami/ennemi. Or cette définition rejoint précisément la notion d'ehtnie qui selon wikipédia : est une population humaine qui considère avoir en commun une ascendance, une histoire (historique, mythologique), une culture, une langue ou un dialecte, un mode de vie ; bien souvent plusieurs de ces éléments à la fois. La nation se définierait donc selon une ethnie partagée issue du dictionnaire historique : et c'est ici que j'aimerai apporter une précision concrète sur une problèmatique trop peu étudiée.
Il s'agirait, pour s'opposer aux attaques purulentes de la modernité face à la grandeur de la nation une notion particulière : la nation n'est pas, elle est un devenir particulier et se calque sur un idéal défini par une volonté générale allant nécessairement en son sens du point de vue socio-politique, dans ce contexte, un peuple tend nécessairement vers une unité politque (à devenir communauté politique, car la France aujourd'hui, n'est plus communauté politique mais société politique en déclin du point de vue identitaire), il tend aussi nécessairement vers une unité culturelle, cad la formation d'une culture, d'un patrimoine national qui a pour particulier de dépasser les folklores régionaux, car n'ayant simplement pas la même connotation, l'oeuvre nationale ayant une propension à donner un idéal collectif, une grandeur particulière, elle dépasse également la tradition dans sa volonté d'atteindre l'excellence, un bon exemple d'oeuvre nationale peut être une pièce de Racine voire éventuellement le clair de lune de debussy.
Une contradiction importante de l'oeuvre de Renan est qu'il rejette d'un côté la conception allemande de la nation tout en reprenant le proverbe spartiate "nous sommes ce que vous futes, nous seront ce que vous êtes". Le proverbe spartiate illustrant pourtant parfaitement la dite conception allemande.
L'idée de devenir national donne plus de vigueur au propos de Fichte, il résoud le paradoxe de la date de la naissance d'une nation "oui la france est née en 1789, non elle née sous richelieu, non elle née avec Clovis" tout cela est un faux dilemme. Il y a une histoire du peuple français ayant une identité nationale censée se préciser (or c'est l'inverse qui se produit, on pourrait se demander pourquoi d'ailleurs).
Comment expliquer cette lacune béante , cette négation d'une identité millénaire ? J'aimerai essayer de pouvoir y répondre. La conception allemande de la nation viendrait sans doute d'Arndt et de Fichte. Selon Fichte : « Ceux qui parlent la même langue forment un tout que la pure nature a lié par avance de mille liens invisibles. » .
Il y a certaines choses intéressantes à dire au sujet de cette conception (évidemment, cette phrase de Fichte n'est pas la seule ici mais elle résume au mieux la question). Pour commencer : -la nation se défienirai selon la langue, qui on le sait, est produite de la culture, cette culture defienirait donc empiriquement une entité politique potentielle selon des caractèristiques communes, qui permettrait de faire une distinction ami/ennemi. Or cette définition rejoint précisément la notion d'ehtnie qui selon wikipédia : est une population humaine qui considère avoir en commun une ascendance, une histoire (historique, mythologique), une culture, une langue ou un dialecte, un mode de vie ; bien souvent plusieurs de ces éléments à la fois. La nation se définierait donc selon une ethnie partagée issue du dictionnaire historique : et c'est ici que j'aimerai apporter une précision concrète sur une problèmatique trop peu étudiée.
Il s'agirait, pour s'opposer aux attaques purulentes de la modernité face à la grandeur de la nation une notion particulière : la nation n'est pas, elle est un devenir particulier et se calque sur un idéal défini par une volonté générale allant nécessairement en son sens du point de vue socio-politique, dans ce contexte, un peuple tend nécessairement vers une unité politque (à devenir communauté politique, car la France aujourd'hui, n'est plus communauté politique mais société politique en déclin du point de vue identitaire), il tend aussi nécessairement vers une unité culturelle, cad la formation d'une culture, d'un patrimoine national qui a pour particulier de dépasser les folklores régionaux, car n'ayant simplement pas la même connotation, l'oeuvre nationale ayant une propension à donner un idéal collectif, une grandeur particulière, elle dépasse également la tradition dans sa volonté d'atteindre l'excellence, un bon exemple d'oeuvre nationale peut être une pièce de Racine voire éventuellement le clair de lune de debussy.
Une contradiction importante de l'oeuvre de Renan est qu'il rejette d'un côté la conception allemande de la nation tout en reprenant le proverbe spartiate "nous sommes ce que vous futes, nous seront ce que vous êtes". Le proverbe spartiate illustrant pourtant parfaitement la dite conception allemande.
L'idée de devenir national donne plus de vigueur au propos de Fichte, il résoud le paradoxe de la date de la naissance d'une nation "oui la france est née en 1789, non elle née sous richelieu, non elle née avec Clovis" tout cela est un faux dilemme. Il y a une histoire du peuple français ayant une identité nationale censée se préciser (or c'est l'inverse qui se produit, on pourrait se demander pourquoi d'ailleurs).
Le 06 mars 2021 à 02:06:06 PotiChienChien a écrit :
Tort*
Yes, je corrige
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Données du topic
- Auteur
- Zarathous_Faust
- Date de création
- 6 mars 2021 à 02:05:25
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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